Janvier 2003
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Pierre Angély, "Les Anges dans le monde"
Anciens numéros
De nouveaux témoignages de la présence et des interventions des Anges dans nos vies : "Conversion du tribun Quirin", et "Sollicitude des Anges pour les âmes du Purgatoire".
Poésie
Simplement intitulée "L'Ange du pardon", elle est signée Antoine de Latour et extraite d'un ancien numéro du Bulletin de la Confrérie. N'oubliez pas de nous envoyer vos contributions pour cette rubrique, qui connaît toujours un beau succès !
Iconographie
Voici une nouvelle adresse, où vous pourrez trouver des images représentant des Anges, sur le site de Sandra Kuck "Ciel un Ange" : Images d'Anges
Attention toutefois aux autres rubriques de ce site, très marqué par le "
Nouvel Age" et toutes ses dérives !
Les Anges, messagers célestes
Pourquoi existent-ils ces anges, ces êtres spirituels, invisibles, qui se manifestent sous des formes visibles selon les récits bibliques ? Certains seraient tentés de les juger inutiles, puisque la distance entre Dieu et les hommes n'a plus besoin d'être franchie par des intermédiaires. Dans le mystère de l'Incarnation, la liaison a été assurée par Dieu lui-même ; le Père a envoyé son Fils dans le monde et a rejoint ainsi l'humanité. Ne serait-ce pas rendre superflue toute intervention des anges ?
En réalité, les anges ne sont pas simplement présentés dans la Bible et l'Evangile comme des intermédiaires qui occupent la distance entre Dieu et l'humanité ; ils sont décrits comme des messagers qui apportent au monde les instructions divines et collaborent à l'œuvre de sanctification de l'univers. En qualité de messagers ils ne peuvent être considérés comme inutiles et leur rôle ne peut être superflu.
L'exemple de l'ange Gabriel, mentionné dans le récit de l'Annonciation, est particulièrement significatif. En effet, cet ange est envoyé à Marie en vue de l'accomplissement du mystère de l'incarnation, mystère où le Fils de Dieu franchit la distance entre le ciel et l'humanité. Mais une première distance doit être franchie pour demander à la Vierge de Nazareth son consentement au projet de maternité, c'est l'ange qui va porter le message, exposer les intentions divines et recueillir la réponse. Même si le Père envoyait son Fils en le faisant pénétrer dans l'univers humain, il a recouru d'abord à un ange pour annoncer son dessein... [...]
La présence des anges au moment de la naissance de Jésus, telle qu'elle est relatée dans le récit évangélique, confirme que tout le monde angélique est intéressé à l'événement. Le cantique qui est attribué à « une troupe nombreuse de l'armée céleste » (St Luc 2, 13) exprime la participation de tous les anges à la joie de la venue du Sauveur sur la terre.
Jésus en personne a affirmé cette participation des anges au mystère de l'Incarnation lorsqu'il a annoncé, au début de son ministère de prédication : « En vérité, en vérité, je vous le dis : vous verrez le ciel ouvert et les anges de Dieu monter et descendre au-dessus du Fils de l'homme » (St Jean 1, 51) [...]
R.P. Jean Galot, Osservatore Romano 24 septembre 2002
Extrait de "Pierre", billet mensuel édité par "L'Icône de Marie" – BP 43 – 22160 Callac de Bretagne.
Saint Josémaria Escriva et les Anges gardiens
Josémaria Escriva, canonisé par Jean-Paul II le 6 octobre 2002, avait une foi énorme en son Ange gardien, qui lui a rendu d'immenses services, dont celui de lui sauver la vie. Notons que la fondation de l'Opus Dei a eu lieu le 2 octobre 1928, fête des saints Anges gardiens. Josémaria y a vu une manifestation de la Providence divine.
Lui-même, se trouvant dans la rue, est agressé par un inconnu, en plein jour, à trois heures de l'après-midi. Saisi à la gorge, il est délivré par un jeune homme, tout aussi inconnu, qui lui murmure à l'oreille "petit âne, petit âne". Seuls Dieu et son confesseur connaissaient cette manière qu'il avait de se désigner lui-même dans sa prière. Le fondateur attribua cette attaque à une action diabolique, et la défense à son Ange gardien.
Quand il entrait dans une pièce, il s'effaçait de façon imperceptible, pour laisser passer d'abord son Ange gardien, et saluait aussi toujours l'Ange gardien des personnes qu'il rencontrait. Recevant un jour un évêque de ses amis, accompagné de son secrétaire, il lui demanda : "Devinez qui j'ai salué en premier." L'archevêque répondit : "Moi." "Non. J'ai salué d'abord le personnage." "Mais, reprit le prélat, de mon secrétaire et moi, le personnage c'est moi." Saint Josémaria rétorqua : "Non, le personnage est votre Ange gardien."
Se trouvant dans une pauvreté extrême, et n'ayant pas les moyens de faire réparer sa montre, Josémaria s'en remit à son Ange gardien pour le réveiller à l'heure. Il s'est toujours montré ponctuel, et c'était comme s'il venait toucher Josémaria au côté. Celui-ci l'appelait du coup "mon petit horloger".
Il avait l'habitude de consacrer le mardi à prier son Ange gardien, et tous les autres Anges gardiens. Parlant un jour de la petite Thérèse, il disait : "Elle a obtenu que mon Ange gardien m'apprenne aujourd'hui à faire une prière d'enfance."
Les traits pourraient être multipliés, qui montrent la complicité entre saint Josémaria et son Ange gardien, et nous incitent à le fréquenter.
Mgr Le Tourneau
Extrait de L'Ange Gardien n°1-2003, Janvier-Février 2003.
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