Novembre-Décembre 2018 (extraits de la revue)
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Prions les uns pour les autres
Dans la supplication et l'action de grâce, joignons nos prières à celles des correspondants de l'Association.
A votre attention…
Notre revue, créée il y a 127 ans, est confrontée à de graves difficultés. Ce n'est pas du catastrophisme, ce n'est hélas que la dure réalité ! Comme d'autres revues catholiques, « l'Ange gardien » perd des lecteurs. Cette baisse du nombre d'abonné.e.s semble se poursuivre inexorablement et mettre en péril l'existence même de notre périodique. Nous rationalisons et optimisons tout ce qui est possible et, malgré cela nous sommes dans une situation qui ne pourra être tenable bien longtemps.
Depuis maintenant six ans, chaque année, dans le numéro de novembre-décembre, une page vous présente la « géographie » de « l'Ange gardien » au 5 juillet de l'année en cours.
Qu'en était-il au 5 juillet 2018 ?
Nous avions 1454 abonné.e.s... de moins (!) qu'au 5 juillet 2016 !
Nous pouvons certes continuer à constater le caractère international de cette « famille unie et fervente ». Je me dois de remercier encore les ami.e.s qui, en se réabonnant fidèlement, font bonne mesure et nous aident à... tenir malgré tout, alors que le nombre de nos abonné.e.s diminue dangereusement... Et ce malgré les membres actifs de l'Association et les zélatrices qui, jusqu'à la limite de leurs forces, portent le souci de faire connaître et aimer notre petite revue dans leur village, leur quartier, leur paroisse, leur groupe de prière. Vous êtes convaincu.e.s comme moi que « l'Ange gardien » ne doit pas se contenter de survivre : il doit vivre, se développer, rayonner.
Quand, au-dessus de votre adresse, apparaît la mention VOTRE ABONNEMENT EST TERMINÉ pensez à le renouveler sans tarder. Autrement, nous continuons à vous l'adresser pendant un certain temps... Pour vous être agréables et, bien sûr, pour tenter de vous garder parmi nous !
Ce bulletin de liaison est confectionné pour être lu et partagé. Vous qui nous lisez, vous êtes nos ambassadeurs. Plus que jamais, nous avons besoin de votre aide pour poursuivre ce difficile engagement : elle nous est indispensable, vitale. Bien sûr, nous comptons d'abord sur la Providence, car le Seigneur a promis de ne pas abandonner ses fidèles serviteurs. Mais Il veut que nous soyons d'abord vaillants et courageux pour propager la dévotion à ses saints Anges.
Dans notre monde en désarroi, « l'Ange gardien » apporte six fois l'an une bouffée d'oxygène : c'est vous qui nous l'écrivez. Chaque parution veut nous aider à prier « avec Jésus, Marie, les Anges et les Saints » et à vivre « au rythme de la liturgie ». Elle se fait l'écho de l'« Église vivante avec notre pape François, en France, dans le monde et avec les Viateurs ». Elle se veut fidèle à son sous-titre « Vie chrétienne au foyer » dans la rubrique « au cœur de la famille, cc lieu sacré ».
Si vous pensez que ce modeste bimestriel apporte une nourriture substantielle à la vie de votre âme alors, aidez-nous à poursuivre notre mission.
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- En donnant votre exemplaire après l'avoir lu ou en le laissant dans un lieu où il peut être vu.
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- En soutenant notre apostolat par vos prières. Nous en avons bien besoin.
- En utilisant tout autre moyen que vous jugerez bon.
D’avance, merci !
Extrait de la revue "L'Ange Gardien", novembre-décembre 2018.
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C’était dans « L’Ange gardien » il y a cent ans
en novembre 1918
Conseil du Bon Ange
Le soir, dans la tranquillité, passez minutieusement en revue chacune des conversations de votre journée, essayez de vous rappeler de qui vous avez parlé et ce que vous avez dit, puis dressez le bilan.
De qui avez-vous parlé en bien ? De combien, au contraire, avez-vous parlé en mal ?
Renouvelez chaque soir, durant une semaine, le même examen de conscience. Vous serez effrayé peut-être du nombre de vos critiques désobligeantes à l'adresse de l'autorité, de vos médisances, de vos épigrammes peu charitables, de vos paroles indiscrètes et frivoles, mais, vraisemblablement, vous serez stupéfait du petit nombre de personnes dont vous aurez dit du bien, qui sert de palliatif ou de préface à une critique que vous sentez trop acerbe pour être acceptée sans précaution oratoire.
Vous apprendrez ainsi à mesurer la perfection impeccable de la parole ; celui qui ne pèche pas en parole est un homme parfait.
en décembre 1918
Le meilleur cilice
Une dame qui affectait une grande piété, une religion bien et ostensiblement pratiquée, censurait la conduite de tous ceux, de toutes celles dont il était question dans les conversations. Ses médisances, ses calomnies avaient déjà occasionné de regrettables dommages, des désordres irréparables, des hontes et des chagrins cuisants !
Naturellement cette bavarde pernicieuse ne se trouvait aucune faute. Elle était parfaite (...).
Un jour, elle alla trouver son confesseur. Elle lui demanda de porter un cilice...
Le prêtre (...) mit un doigt sur ses lèvres et il dit : « Ma fille, le meilleur cilice pour vous est de bien faire attention, de prendre bien garde à ce qui passe par cette porte ! »
Extrait de la revue "L'Ange Gardien", novembre-décembre 2018.
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La « limpidité » de Jésus
Bien des historiens et des théologiens ont essayé de récapituler ce qui est exceptionnel et unique en Jésus et qui en même temps est d'une simplicité proprement humaine. Au début du 20e siècle, Léonce de Grandmaison choisissait le terme de limpidité pour dire ce qui était à ses yeux la qualité dominante de la personnalité humaine de Jésus :
Si l'on essaie de résumer ; dans son trait le plus frappant, la vie intime du Sauveur, on s'arrêtera peut-être à ce qu'on me permettra d'appeler sa limpidité. Une sincérité qui ne s'accommode ni des exagérations intéressées, ni des vaines promesses : « Que votre parole soit : Oui, oui. - Non, non. Ce qui s'ajoute à cela vient du malin » (Mt 5, 37). Un naturel, une droiture d'intention que toute duplicité, toute finesse blesse, comme une poussière offusque l'œil : « La lampe de ton cœur, c'est l'œil. Si donc ton cœur est simple, tout ton corps sera lumineux » (Mt 6, 22). Une telle ardeur dans la charité fraternelle qu'elle fond et volatilise les plus dures scories de l'amour-propre. (...) Après cela, nulle politique, nul intérêt propre, point de collusion avec les grands de chair, ou les hommes de plaisir. Un abandon à la Providence qui rejette les sollicitudes temporelles pour s'attacher de toutes ses forces à l'expansion du règne de Dieu... (...) De la pure plénitude de l'Être divin, la vie intime de Jésus offre la plus belle image qu'il ait été donné aux hommes de contempler. Les richesses évangéliques, pour autant que l'on peut sommairement les inventorier, trouvent leur ordre, leur équilibre et leur achèvement dans l'in-comparable limpidité de cette âme.
Un homme qui est toute lumière, dont le oui est un oui et le non est un non, selon ce qu'il a demandé Lui-Même. Jésus est un homme dans lequel il n'y a pas la moindre distance entre ce qu'Il dit et ce qu'Il fait, entre ce qu'Il proclame et ce qu'Il est. Il fait ce qu'Il dit et Il dit ce qu'Il fait. (...) Il est d'une transparence complète, Il n'est que lumière. (. ..) Qu'est-ce qu'être un homme ? C'est être et vivre comme Jésus, Lui qui a pleinement accompli la vocation de l'homme.
Bernard Sesboüé, s.j.,
Jésus. Voici l'homme, Salvator, 2016.
Extrait de la revue
"L'Ange Gardien", novembre-décembre 2018.
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Le chef-d’œuvre de la Création
Marie est la première des rachetées. C'est « en vue des mérites de Jésus-Christ » qu'elle a été « préservée intacte de toute souillure du péché originel » (Pie IX, Ineffabilis Deus).
En quelque sorte, elle a bénéficié de la Rédemption en avant-première !
Elle n'est pas seulement innocente, comme l'était Ève avant le péché originel ; elle est rachetée, ce qui est beaucoup plus. Le salut, en effet, n'est pas un coup d'éponge pour effacer les dégâts du péché, c'est l'accomplissement du dessein d'amour de Dieu. La Création est encore plus belle après la Rédemption qu'avant le péché originel. Dans son infinie miséricorde, Dieu a pris sur Lui notre péché pour en faire jaillir un bien encore plus grand. Et Marie est son chef-d'œuvre.
Toute pure, Marie est cependant une femme comme les autres : son absolue pureté ne retire rien à son humanité. « Elle est au contraire la femme restaurée dans sa plénitude d'humanité et d'autant plus humaine qu'elle est plus-innocente. Pur une sorte d'aberration culturelle païenne qui nous marque tous, nous avons tendance à croire que plus un être est marqué des stigmates du péché, plus il est chargé de vérité humaine. Mais en réalité, c'est le contraire qui est vrai. » (Georgette Blaquière, La Grâce d'être femme, éditions Saint-Paul).
Voilà ce que nous rappelle l'Immaculée : plus nous sommes loin du péché, et plus nous sommes humains. Nous devrions bannir de notre vocabulaire des expressions du genre : « Mentir (ou se montrer orgueilleux, rancunier, jaloux...), c'est humain. » Non, ce n'est pas humain ! C'est même contraire à notre humanité telle que Dieu l'a voulue et l'a restaurée.
Marie est la femme libérée par excellence, parce que la pire des entraves, c'est le péché. Elle nous permet de comprendre dans quel sens doit aller le combat pour la libération de la femme. (...)
Mais nous savons bien que, sous couvert de libération de la femme, sont prises des décisions qui contribuent plutôt à l'aliéner. Marie nous montre qu'être libre, ce n'est pas faire n'importe quoi : c'est adhérer au projet d'amour de Dieu...
Christine Ponsard, « Famille chrétienne », hors-série n°20.
Extrait de la revue "L'Ange Gardien", novembre-décembre 2018.
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Mondes (1)
Puisque Dieu a créé l'univers, puisqu'Il a constaté que cela était excellent et qu'Il se donne la peine de poursuivre l'expérience, comment ne pas penser qu'Il ait commis ses plus hauts serviteurs aux soins de sa Providence ?
« Chaque chose visible de ce monde est soumise au pouvoir d'un ange... » (Saint Augustin). Du même coup, ce n'est pas à vous seul, ô mon Ange gardien, que j'ai affaire ; mais à tous les esprits prochains, puisque je suis un homme vivant en société. Et là encore une hiérarchie de devoirs semble s'imposer à ma conscience.
Me voici dans le plus grand embarras. Comment moi, qui ai tant de peine à rendre mes hommages à mon Ange gardien, pourrai-je avoir des égards pour tous ceux des personnes qui m'entourent ? Venez à mon aide ! Mc trouver nanti tout d'un coup d'une parenté spirituelle insoupçonnée me remplit de crainte.
Je suis venu au monde dans une famille qui m'a déclaré au prêtre et à Monsieur le maire. Ai-je à me soucier de l'ange protecteur de cette cellule première ? Oui. J'ai moi-même fondé un foyer où sont apparues une, deux, trois, quatre, cinq têtes. Un ange a-t-il présidé à la formation et à la croissance de ce foyer ? Il est raisonnable de le penser. Mais ma famille et mon foyer sont insérés dans des communautés telles que la paroisse, le diocèse et aussi la nation, enfin tout ce qui s'enchaîne et s'imbrique à partir des assises. Y a-t-il des anges pour tous ces groupes d'hommes et de femmes et d'enfants 7 Pourquoi non ?... Je n'y avais jamais réfléchi et ces perspectives m'écrasent. Il me faudrait dix âmes pour répondre à ce qu'on attend de moi ! Je me retourne vers vous, mon Ange personnel, mon Ange à moi tout seul, et je vous rends mon livre de raison.
Je sens pourtant que tout ce qui vit et s'agglomère recompose à chaque fois qu'il sort de soi, un nouvel univers, un ensemble de pensées, d'habitudes, de savoir-faire et par là doit participer d'une âme collective, d'un esprit auquel il importe de ne point se diviser sous peine de périr.
Yves-Marie Rudel, Dialogues avec l'ange gardien, Éditions Fleurus, 1958.
Extrait de la revue "L'Ange Gardien", novembre-décembre 2018.
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L'ange de la bonne humeur
Notre disposition psychique peut être tributaire de circonstances sur lesquelles nous n'avons aucun pouvoir, mais nous avons manifestement tendance à en rendre responsable telle ou telle conjoncture : je suis mal luné aujourd'hui parce que le temps est affreux, qu'il pleut alors que j'aimerais voir briller le soleil (...). Ici, c'est le temps qui est cause de ma mauvaise humeur, mais parfois, ce sont aussi les gens : il m'est impossible d'être de bonne humeur à côté d'un bonhomme pareil. Ou bien parce que les choses ne marchent pas comme je le voudrais et qu'il m'est arrivé un petit malheur. Ou encore parce que quelqu'un m'a critiqué... Les occasions ne manquent pas.
L'ange de la bonne humeur me rend indépendant des phases lunaires et des contrariétés extérieures. Il me met en contact avec mon âme qui recèle toujours les contraires : la joie et la tristesse, l'entrain et l'abattement, la bonne humeur et la mauvaise. L'ange n'a pas pour objectif de simplement réprimer la mauvaise, mais il lui ôte son pouvoir en me conduisant au tréfonds de mon âme où se trouve la bonne humeur. Bien des gens pensent que tout en eux est empli de morosité ; mais c'est seulement parce qu'ils se sont installés dans cet espace-là de leur âme et qu'ils ont négligé les autres. L'ange de la bonne humeur ne nous fait aucun reproche. Mais il va nous prendre par la main pour nous conduire à côté et, tout à coup, nous allons voir autrement les choses ; les motifs de notre grogne vont nous sembler ridicules. L'ange ne nous met pas sous pression en nous enjoignant d'être enjoués. Il nous comprend, mais il prend soin de nous montrer une meilleure alternative : « C'est vrai, on ne vit pas bien dans l'espace de la mauvaise humeur où tout nous paraît sombre. Allons ensemble dans celui plus lumineux de la bonne humeur, et tu verras que tu vas te sentir tout autre. » C'est précisément lorsque tout va de travers ou lorsque je me lève du pied gauche que j'ai besoin de cet ange qui ne blâme pas dès le matin - ce qui ne ferait que me renfrogner plus encore. Il se contente de m'entraîner vers d'autres espaces de mon âme, afin que je puisse porter sur les choses un regard plus clair et plein d'espoir...
Anselm Grün, o.s.b.,
L'ange de simplicité, Salvator, 2015.
Extrait de la revue
"L'Ange Gardien", novembre-décembre 2018.
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Le rôle des Anges dans la vie du Christ et de l'Église
Ce que Jésus déclare, par son enseignement, sur l'association des anges à l'œuvre du Fils de l'homme, au développement de son royaume sur la Terre et au jugement dans l'au-delà, reçoit une confirmation par la place qu'attribuent les évangélistes aux anges dans le mystère de l'in-carnation rédemptrice, et par le rôle qui leur est reconnu dans le premier essor de l'Église.
C'est le ministère d'un ange qui précède immédiatement l'Incarnation : l'ange Gabriel annonce à Zacharie la naissance du Précurseur et à Marie la naissance de Jésus ; c'est également un ange qui avertit Joseph pour l'engager à fonder le foyer qui accueillera l'enfant. Déjà cette intervention angélique initiale fait comprendre que la médiation des anges n'est pas exclue par la médiation que viendra exercer le Fils de Dieu en s'incarnant. Elle tend plutôt à favoriser l'accomplissement de cette unique médiation.
Ensuite, lors de la naissance de Jésus, c'est un ange qui apporte aux bergers le joyeux message de la naissance du Sauveur, et c'est une troupe d'anges qui rend gloire à Dieu pour l'amour témoigné aux hommes.
Il convient de noter que Jésus Lui-Même exprime le sens du mystère de l'Incarnation en se servant d'une représentation imagée de l'Ancien Testament, où un mouvement incessant des anges accompagne la présence de Dieu sur la terre : « Amen, amen, je vous le dis : vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre au-dessus du Fils de l'homme » (Jn 1, 52). Par cette allusion au songe de Jacob (Gn 28, 10-17), Jésus fait comprendre que les anges sont désormais attachés au Fils de l'homme, en qui l'échelle qui relie la terre au ciel devient une réalité. D'une façon saisissante, la déclaration montre comment les anges sont intimement liés au mystère de l'Incarnation, et engagés dans le mouvement qui instaure la présence divine au milieu des hommes.
Au début de la vie publique, l'épisode de la tentation, où Jésus repousse les sollicitations de Satan, se termine, dans les récits de Marc (1, 13) et de Matthieu (4, 11), par l'affirmation : « les anges le servaient ». A la présence hostile de l'ange mauvais fait contrepoids la présence des bons anges qui se vouent à son service.
Lors de la Passion, l'angoisse éprouvée à Gethsémani est marquée, selon Luc, par l'intervention d'un ange : « Alors, du ciel, Lui apparut un ange qui Le réconfortait » (22, 43). C'est le signe de la participation des anges au drame rédempteur. D'après le récit évangélique, la présence de l'ange ne fait pas disparaître l'angoisse qui provoque une sueur de sang, mais elle procure une assistance pour surmonter une grande crise intérieure.
Au moment capital de la Résurrection, les anges se manifestent. Ils sont présents dans le tombeau vide, pour en expliquer le sens ; ce sont ceux qui, avant les apparitions du Christ ressuscité, annoncent aux femmes le grand événement qui vient de se produire (Mt 28, 5-7 ; Mc 16, 5-8 ; Lc 24, 4-23 ; Jn 20, 12). Il importe donc de souligner que cette intervention des anges est garantie par le témoignage des femmes, selon les indications concordantes des quatre évangiles (...). Les anges agissent en messagers qui réclament la foi en la résurrection avant la vue du Sauveur ressuscité.
Non moins significative est l'apparition de deux anges au moment de l'Ascension. Ils exhortent les disciples à accepter la disparition de leur Maître et à remplir la mission qui leur est dévolue pour assurer sa venue dans le monde (Ac 1, 10 s). La venue dont parlent les anges n'est pas la Parousie de la fin des temps, mais la venue du Fils de l'homme annoncée par Jésus, celle qui va commencer à la Pentecôte. Ainsi prend tout son sens l'exhortation à coopérer à cette venue. Ici encore le témoignage des apôtres garantit l'historicité du fait.
Si pour les événements antérieurs les affirmations de l'intervention des anges posent un problème sur les sources de l'information, la Résurrection et l'Ascension fournissent une évidence plus immédiate. Elles offrent l'assurance que le triomphe glorieux du Christ ne met nullement fin à la coopération des anges.
Dans l'histoire de l'Église primitive, cette coopération prend occasionnellement des formes exceptionnelles. Lorsque les apôtres furent mis en prison, « pendant la nuit, l'ange du Seigneur ouvrit les portes de la prison et les fit sortir. Il leur dit : Partez, tenez-vous dans le Temple et là, dites au peuple toutes ces paroles de vie » (Ac 5, 19-20). De même un ange libère miraculeusement Pierre de sa captivité (Ac 12, 7-11). Dans une tempête où tous à bord du navire ont perdu espoir, un ange apparaît à Paul pour l'encourager et lui certifier que Dieu conserve sa vie et celle de tous ses compagnons (Ac 27, 23-24).
Jean Galot, s.j., « Esprit et Vie », Les anges dans l'Évangile, 99e année, n°18.
Extrait de la revue "L'Ange Gardien", novembre-décembre 2018.
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3 novembre - Saint Martin de Porrès
Martin de la charité
Fils naturel d'un chevalier espagnol et d'une autochtone, Martin de Porrès naquit à Lima, capitale du Pérou, le 9 décembre 1579. Il entra dans le couvent des dominicains de cette ville comme tertiaire, mais il fit cependant profession solennelle. Il passa toute sa vie dans cette communauté et n'y exerça qu'un seul emploi, celui d'infirmier.
Le pape Jean XXIII lui a donné la qualification qui résume toute son existence : « Martin de la charité ». Les lectures choisies dans la liturgie pour sa fête veulent mettre en lumière cet amour pour les autres qui va jusqu'au don de soi le plus total. « Revêtez-vous le cœur de tendresse et de bonté, d'humilité, de douceur, de patience », écrit saint Paul. Et Jésus, dans le Sermon sur la montagne, exhorte ses disciples à aimer gratuitement tous les hommes. Si quelqu'un a mis ce programme en actes, c'est bien Martin de Porrès.
Sa charité sans bornes s'exerçait non seulement auprès des hommes, mais encore auprès des animaux. La paix est une composante de la charité, et l'on nous dit que ce frère se montrait artisan de paix en faisant vivre pacifiquement entre eux les chiens, les chats, les rats et les souris. On lui a attribué beaucoup de miracles. Ce qui est important à souligner, c'est que ceux-ci étaient toujours accomplis au service de cet amour universel et parfois même en faveur de ceux qui l'offensaient.
Mais ce don de soi n'est pas aussi facile qu'il peut le paraître. Il s'oppose aux tendances de l'homme « naturel ». Si le frère Martin a pu se mettre ainsi au service des autres dans l'esprit de l'Évangile, c'est parce qu'il a travaillé à se purifier le cœur, afin qu'il soit plus disponible aux dons de l'Esprit Saint. Tout d'abord par la prière. Il passait des heures entières à prier, en particulier la nuit. Ses temps forts ne l'empêchaient pas d'égrener inlassablement son Rosaire durant le jour, et lorsque ses occupations au service des malades de sa communauté le lui permettaient. A la prière s'ajoutait l'ascèse. Il jeûnait, se contentant souvent de restes de pain. Quand il mourut, le 3 novembre 1639, il était déjà considéré comme un saint.
Marcel Driot, Le saint du Jour, Médiaspaul.
Extrait de la revue "L'Ange Gardien", novembre-décembre 2018.
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25 novembre 2018 - Le Christ, Roi de l'Univers
La dernière fête
L'année liturgique, qui débute avec le premier dimanche de l'Avent, achève la longue série des dimanches ordinaires par la fête du Christ, Roi de l'Univers, solennité qui annonce le triomphe du Seigneur et l'achèvement de son œuvre de création.
C'est en 1925 seulement que cette dernière fête du cycle liturgique a été instituée par le pape Pie XI, dans son encyclique Quas Primas, sur le Christ-Roi, alors que l'athéisme faisait déjà des progrès inquiétants et que la société se sécularisait de plus en plus. Pie XI, voyant dans l'exclusion sociale de Dieu la cause des maux qui affligeaient alors le monde, a voulu affirmer, par ce document et par l'instauration d'une fête en l'honneur du Christ-Roi, l'autorité souveraine de Dieu sur les hommes et sur les institutions. La célébration de cette nouvelle fête avait donc à l'origine un but essentiellement de pédagogie spirituelle, selon les termes même du pape, la royauté du Christ étant déjà évoquée à plusieurs reprises, en particulier à l'Épiphanie, à Pâques et à l'Ascension. (...)
Aux yeux de certains, évoquer ainsi la royauté du Messie pourrait sembler suspect, car lorsque les hommes s'emparent du pouvoir, ce n'est hélas ! pas toujours par souci du bien commun. Mais réagir ainsi serait oublier que la royauté du Christ, elle, n'a rien de commun avec celle des puissants de ce monde. Investi d'une mission de véritable Pasteur auprès de tous, et en particulier des petits et des pauvres, le Christ, « jugera, mais non sur l'apparence ; Il se prononcera, mais non sur un ouï-dire. Il jugera les faibles avec justice, Il rendra une sentence équitable pour les humbles du pays » (Is 11, 3-4).
De plus, la royauté du Seigneur ne se limite pas au seul aspect de son autorité. Elle a aussi une dimension cosmique et eschatologique. La royauté du Christ, c'est aussi sa gloire, son éternité, sa puissance de création et d'amour : « Le Seigneur est Roi, Il règne éternellement ; le Seigneur donne à son peuple la bénédiction de la paix » (Ps 28, 10-11 : antienne de communion de cette fête)...
Jean-Luc Muller,
Église en fêtes, Pierre Téqui éditeur, 1991.
Extrait de la revue
"L'Ange Gardien", novembre-décembre 2018.
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4 décembre - Saint Jean de Damas
Face aux iconoclastes
Arabe de souche, grecque de culture, chrétienne de religion, la famille de Jean est un riche terreau. Il est né vers 675 à Damas. Le grec est privilégié dans la bonne société chrétienne où il grandit ; c'est la langue de l'administration des califes Omeyyades dans laquelle il est ministre des finances. Son grand-père, son père et lui-même sont des personnages en vue à la Cour. Jean connaît une jeunesse dorée dans un milieu cultivé et raffiné, où musulmans et chrétiens coexistent pacifiquement.
À la suite de l'islamisation de l'administration, il perd son travail, rompt avec sa vie brillante et se retire, à 45 ans, à la Grande Laure au sud-est de Jérusalem, l'un des plus illustres monastères de la région. Jean a dû y trouver la culture qui nourrit, entre autres, sa puissante œuvre dogmatique, empreinte aussi d'une grande piété mariale. Il est un écrivain fécond de langue grecque. Jusqu'à sa mort en 750, le moine devenu prêtre partage sa vie entre la prédication à Jérusalem, où le patriarche l'a choisi comme conseiller théologique, et l'étude dans son monastère.
Jean prend part, vers 730, à la Querelle des images, qui agitera l'Église d'Orient pendant plus d'un siècle. Plusieurs Discours sur les images lui vaudront l'anathème des synodes iconoclastes, et le titre de docteur de l'Église auprès des partisans des images ; le 7e concile œcuménique de Nicée II (787) réhabilitera sa mémoire.
Pour les « briseurs d'icônes », le Christ, la Vierge Marie, les saints, ne doivent pas être représentés, et les honneurs rendus à leurs images sont assimilés à de l'idolâtrie. Pour Jean et les partisans des images, l'adoration est réservée à Dieu seul, et l'honneur rendu aux images de Marie ou des saints est possible dans la mesure où il s'agit de rendre un culte aux saints eux-mêmes. Pour le théologien, nier la possibilité de représenter le Fils de Dieu, c'est nier qu'en lui Dieu se soit fait homme.
Finalement, l'hérésie iconoclaste met en cause la conception même de la sainteté...
Marie-Christine Lafon, « Famille Chrétienne », n°1663.
Extrait de la revue "L'Ange Gardien", novembre-décembre 2018.
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7 décembre - Saint Ambroise
L'évêque inopiné
Quelle stupeur d'être promu à l'épiscopat par acclamation populaire, alors qu'on n'est même pas encore baptisé ! Qu'importe, Ambroise fera face. Né à Trêves vers 340 d'une famille chrétienne de haut rang, ce cadet de trois enfants a reçu une solide formation. N'a-t-il pas tout pour réussir, lui qui est déjà, à 35 ans, gouverneur à Milan, la ville impériale ?
Oui, mais voilà : le baptême et l'ordination épiscopale reçus à la hâte changent les plans... L'évêque inopiné se sait indigne du sacerdoce. Il demande avant tout à Dieu la grâce de la compassion. (...)
Évêque, Ambroise explique sans relâche à son peuple l'Écriture Sainte. Il célèbre la messe chaque jour et prêche inlassablement. Son éloquence qui captivait les foules subjugua un jeune rhéteur venu d'Afrique : le futur saint Augustin. Elle est bien touchante la scène, vraie « icône patristique » (Cf. Benoît XVI,
audience générale, 24.10.2007), où l'on voit le jeune Africain contempler, médusé, l'illustre Ambroise lisant en silence le Livre sacré. Même ce grand « embrouillement d'affaires » qu'est l'épiscopat ne pouvait distraire Ambroise du recueillement nécessaire à l'« écoute intérieure ». L'âme chrétienne scrutant la Parole de Dieu pour y voir surgir au détour d'une page le Christ, est comme une femme de marin qui guette l'océan depuis le rivage :
« Elle craint, en détournant ses yeux un moment, de ne pas être la première à apercevoir celui qu'elle attend : elle craint de ne pouvoir lui dire, la première : te voilà, cher mari. » (Saint Ambroise. Sur le Psaume 118). (...)
Comme il est courageux et admirable, cet évêque que les
« grandeurs d'établissement » n'impressionnent pas et que le seul salut des âmes requiert !
Que lui coûte-t-il, au juste, d'interpeller les puissants, quand, en lisant la Bible, il s'entretient quotidiennement avec le Christ, Roi des rois ?
Ayant goûté la bonté du Seigneur dans le saint viatique, il apprit à son peuple à se conformer au mystère pascal en mourant dans la nuit du Vendredi au Samedi saint, du 3 au 4 avril 397.
P. Guillaume de Menthière, «
Famille Chrétienne », n°1626.
Extrait de la revue
"L'Ange Gardien", novembre-décembre 2018.
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Havre de paix
Au cœur d'un monde déchiré par les guerres et secoué par les tempêtes, la famille n'a-t-elle pas pour mission d'être un havre de paix ? Ni bulle artificiellement isolée du reste du monde, ni cocon refermé sur lui-même, la famille est un port où il fait bon se préparer à prendre le large et où il est toujours possible de trouver refuge quand la tempête souffle trop fort. Pour bâtir ce port, puisons quelques conseils à la source de la Parole de Dieu.
« Aimez-vous les uns les autres comme Je vous ai aimés. » (Jn 13, 34). L'angoisse la plus destructrice naît de la peur de n'être pas aimé, la paix la plus profonde vient de la certitude d'être aimé. Un enfant ne peut devenir pleinement lui-même que s'il se sait aimé inconditionnellement. Il n'a pas à mériter l'amour de ses parents, il n'a pas à faire ses preuves : en famille, il doit pouvoir se sentir aimé tel qu'il est, unique et irremplaçable. Comme le Christ nous a aimés, nous sommes appelés à aimer gratuitement, sans conditions ni limites, chacun des enfants qu'Il nous a confiés.
« Soyez miséricordieux, comme votre Père est miséricordieux. » (Lc 6, 36). L'amour inconditionnel ne ressemble en rien à la fausse indulgence qui fait semblant d'ignorer les fautes et les erreurs. Aimer et protéger nos enfants, c'est être exigeant avec eux. Mais c'est aussi prendre à cœur leurs difficultés et leur misère ; c'est leur pardonner « soixante-dix fois sept fois » afin qu'ils soient toujours certains d'être accueillis les bras ouverts, comme le fils prodigue de la parabole.
« Parents, n'exaspérez pas vos enfants. » (Ep 6, 4). Vouloir que nos enfants donnent le meilleur d'eux-mêmes nous conduit parfois à les harceler d'exigences multiples, de remarques et de reproches. Comme il leur est impossible de satisfaire toutes nos demandes, ils se découragent en se sentant continuellement coupables de nous décevoir (« Quoi que je fasse, je ne suis pas à la hauteur ! »), à moins qu'ils ne se rebellent contre une pression insupportable. De toute façon, ça ne les aide pas à grandir sereinement ! Tout l'art de l'éducateur consiste à établir des priorités pour solliciter un effort à la fois, en l'adaptant aux possibilités de chaque enfant.
« Revêtez-vous tous d'humilité dans vos rapports mutuels. » (1 Pi 5, 5), Si nous exerçons la responsabilité de parents, ce n'est pas en raison de nos mérites personnels, mais parce que le Seigneur nous a appelés à cette tâche. C'est une mission qui nous a été confiée : pour cette raison, nous ne pouvons pas nous en glorifier, ni abuser de notre autorité à l'égard des enfants. Et lorsque nous doutons de notre aptitude à être de « bons parents », rappelons-nous que c'est le Seigneur qui nous a choisis : Il sait bien ce qu'Il fait et reste toujours à nos côtés.
« À chaque jour suffit sa peine. » (Mt 6, 34). Nous avons bien des raisons d'être inquiets devant l'avenir ; pour certaines familles touchées par le chômage ou la maladie, ces motifs d'inquiétude pèsent lourdement sur la vie quotidienne. Il est juste que les enfants ne soient pas totalement tenus à l'écart de ces difficultés : c'est une manière de leur apprendre le respect du travail, de la nourriture, des biens matériels. Mais cet apprentissage des exigences et des difficultés de l'existence n'est profitable que s'il est vécu dans la paix : sinon, c'est une source d'angoisse qui casse les enfants au lieu de les faire grandir ; en revanche, s'ils voient leurs parents garder une indéfectible confiance en la Providence, ils expérimentent concrètement la souveraine liberté de l'enfant qui se sait dans les mains du Père.
La paix dont nos enfants ont besoin pour grandir, la vraie paix qui demeure envers et contre tout, cette paix-là est don de Dieu. « Elle est le fruit de l'Esprit Saint dans nos cœurs. C'est pourquoi, avant de chercher à être instrument de paix pour les autres, il faut tout simplement nous tourner vers Jésus, et sans cesse Lui demander de pacifier notre âme, de mettre en tout notre être cette unité profonde, substantielle, qui fera rayonner tout naturellement la paix autour de nous. » (P. Thomas Philippe, Pour une vraie joie... Les béatitudes, Éditions Saint-Paul).
Christine Ponsard, La Foi en famille, Éditions des Béatitudes, 2004.
Extrait de la revue "L'Ange Gardien", novembre-décembre 2018.
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Prière pour les amis
Seigneur, nous Te rendons grâce pour tous les amis qui nous entourent. Merci de les mettre sur notre route.
Fais que ces amitiés grandissent toujours dans la vérité et la transparence sous ton regard.
Que les chemins de nos amis et le nôtre nous enrichissent et nous aident à progresser dans notre vie de chaque jour.
Apprends-nous à nous rendre service mutuellement, à donner sans compter et à prendre du temps les uns pour les autres. Aide-nous à ne pas attendre de l'autre qu'il fasse cc que nous devons faire pour lui.
Garde-nous de toute jalousie.
Apprends-nous à être miséricordieux et justes les uns envers les autres.
Donne-nous de demeurer fidèles malgré les éloignements que la vie occasionne.
Seigneur, nous Te rendons grâce pour tous ces moments partagés, pour cette entraide.
Merci, Seigneur, pour cette joie que Tu nous procures à chaque rencontre.
Aide-nous à savoir Te mettre au cœur de nos amitiés familiales, à nous tourner vers Toi.
Donne-nous assez de simplicité et d'humilité pour demander à nos amis de prier pour nous, et nous de leur promettre de toujours prier pour eux.
À dire par les petits :
Jésus, regarde mes amis.
Tous ne Te connaissent pas : aide-moi à leur parler de Toi.
Je prie pour eux. Ne les mets-Tu pas à côté de moi pour cela ?
Notre Père...
Ludovic Lécuru, o.s.b.,
100 prières en famille, Salvator, 2014.
Extrait de la revue
"L'Ange Gardien", novembre-décembre 2018.
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Des appréciations
Bon courage. Bonne continuation. 62 - Merci pour votre revue qui est pour moi un enrichissement spirituel. 07 - Je viens me réabonner à « l'Ange gardien » qui m'apporte beaucoup et ravive en moi la dévotion aux saints Anges. 69 - Merci pour le réconfort procuré par votre revue, simple et profonde... Je me réabonne avec plaisir. Lyon 1er - Merci pour votre revue si intéressante et qui nous aide à prier. 02 - Merci pour ces éclats de joie que vous nous donnez. Dieu vous bénisse. 44 - Merci pour le réconfort apporté par ce beau livre de chevet. 69 - C'est plus qu'une revue ; c'est une source où je viens puiser tous les deux mois pour y trouver de belles prières, de beaux textes des Pères de l'Église et des Saints, mais aussi des poèmes que j'apprécie et des pages d'humour très précieuses... Je fais partie de l'aumônerie de l'hôpital de *. Les malades nous attendent. Vos textes m'aident à les faire prier et aussi à les faire rire. Il faut être des visiteurs gais qui apportent l'espoir et une vraie foi... Quand j'ai bien lu votre revue et recopié les textes que j'ai aimés, je la laisse à la chapelle pour les familles. J'en ai des nouvelles : les Anges ne restent pas inactifs. Je vous remercie pour tout ce que vous faites ; c'est un travail énorme et silencieux... 21.
Je tiens à vous remercier pour la revue dirigée par les clercs de Saint-Viateur, qui nous permet de surmonter les difficultés de notre époque très incertaine pour de nombreuses personnes, et pour vos écrits particulièrement spirituels, doux, qui redonnent espoir et confiance sur l'avenir de chacun. 94 - Réabonnement à votre revue que j'aime beaucoup. 42 - Avec mes prières et tous mes remerciements pour cette revue que j'apprécie tant. 56 - Deux réabonnements. Cette revue nous procure une grande joie et un grand réconfort. Nous avons plaisir à la lire. 31 - C'est avec une grande joie que je vous adresse ma demande d'abonnement à « l'Ange gardien » car votre spécimen gratuit me nourrit l'âme. 974 - J'aime bien votre revue. Je la lis et la prie. 81 - Cette revue m'apporte beaucoup surtout dans les moments difficiles... Merci pour tous les textes que je lis le soir avant de dormir. Je vous renouvelle ma confiance et vous remercie encore. 59 - Je vous remercie pour la réception de « Vie chrétienne au foyer » à laquelle nous sommes abonnés. C'est toujours avec le même plaisir que nous la recevons. 63.
Je n'ai pas toujours le temps de bien lire la revue. J'aime lire le texte de la 4e de couverture, les « brindilles », « sourions », etc., etc. Merci de votre travail. Continuez. Puisse Dieu pourvoir en toutes choses et vous aider à tenir ! Fraternellement. 53 - Je donnerai la revue dès que je l'aurai lue. J'aime beaucoup le poème d' « il y a 100 ans » de Ch. Hyver (n°4 - 2018, page 5). Cela ressemble aux pensées que j'avais pour mon fils quand j'ai pu le prendre dans mes bras la première fois. 05.
Extraits de la revue "L'Ange Gardien", novembre-décembre 2018.
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Agrégation à la Confrérie des saints Anges gardiens
Leurs noms sont inscrits au registre de la Confrérie à Lyon. Ils ont reçu leur diplôme d'affiliation. Ils participent désormais à tous les avantages spirituels réservés aux associés de "l'Ange gardien", tout spécialement aux grâces de la messe de chaque mardi qui est célébrée par un clerc de Saint-Viateur aux intentions recommandées. Chaque 1er vendredi du mois, une messe est célébrée en réparation des péchés du monde et pour les vocations. Chaque 1er samedi du mois, une messe spéciale est offerte aux intentions des membres actifs de l'Association ayant témoigné de leur soutien, de leur zèle, pour le rayonnement de "l'Ange gardien".
Association des saints Anges gardiens
Canoniquement érigée et affiliée à l'Archiconfrérie des Saints-Anges
Pour faire partie de l'Association, il faut en manifester le désir et solliciter son inscription au Centre de l'Association : 21 montée Saint-Laurent, 69005 Lyon (France). Les enfants peuvent être inscrits à la demande de leurs parents. Une image-attestation est envoyée à l'Associé. Les inscriptions ne se font qu'une seule fois dans la vie. Offrande libre. Pour resserrer les liens entre associés, il est recommandé de s'abonner à "l'Ange gardien", bulletin publié 6 fois l'an.
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Ecrivez à : "L'Ange Gardien" - 21, montée Saint-Laurent - 69005 Lyon - France
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