Janvier-Février 2009
Belle, sainte et heureuse année 2009 !
Voici que je vais envoyer un ange devant toi, pour qu'il veille sur toi en chemin et te mène au lieu que je t'ai fixé. Révère-le et écoute sa voix, ne lui sois pas rebelle, il ne pardonnerait pas vos transgressions car mon Nom est en lui. (Ex 23, 23) |
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Prions les uns pour les autres
Dans la supplication et l'action de grâce, joignons nos prières à celles des correspondants de l'Association.
L'audace de croire
Dieu nous aime et c'est cet amour qui guérit,
qui est source de toutes les délivrances.
Dieu nous aime tels que nous sommes.
Nous sommes tous du même peuple ;
appelés par Dieu,
comme les douze apôtres au temps de Jésus,
nous avons la même mission : aimer !
Chaque fois que je me sens seul et perdu,
j'ai l'audace de croire
en un Dieu qui est là, présent à nos côtés.
Chaque fois que je porte, comme une croix,
mon incapacité à être meilleur envers mon prochain,
j'ai l'audace de croire
en un Dieu qui m'accepte quand même
et qui vient me rejoindre dans ma faiblesse.
Chaque fois que maladie, peur, douleur m'entourent,
j'ai l'audace de croire
en un Dieu proche des réalités humaines
et qui agit où je me trouve.
Oui, Seigneur, j'ai l'audace de croire que, pour moi
et pour notre monde, ton projet de Vie
traverse notre histoire.
En espérance, je te confie
mon aujourd'hui, mon demain.
Amen.
Jésus nous dit : « J'étais en prison, et vous êtes venus jusqu'à Moi ! »
(Mt 25, 36).
Prière quotidienne en prison, communiquée par un détenu.
Extrait de la revue "L'Ange Gardien", janvier-février 2009.
Nous devons imiter notre ange gardien dans le support du prochain
Considérons et admirons avec quelle bonté, avec quelle charité, notre ange gardien nous supporte. Nous avons beau avoir des défauts, ne pas penser à lui, répondre à ses bienfaits par l'indifférence et l'ingratitude, commettre le péché, il endure tout. « Avec quelle bénignité, s'écrie Saint François de Sales, en parlant de nos bons anges, nous supportent-ils en nos défauts et imperfections, sans jamais se lasser de nos faiblesses et misères ! »
Et remarquons qu'il en sera ainsi jusqu'au moment de la mort. Quelque sujet de peine, de tristesse, de mécontentement que nous puissions donner à notre bon ange, jamais il ne s'en plaindra ; jamais il ne nous gardera rancune ; jamais il ne nous abandonnera. Quel support, ô mon Dieu !
Mais aussi quelle leçon ! Puisque notre ange gardien nous supporte avec tant de générosité et de persévérance, malgré nos innombrables misères, pourquoi, à son exemple, ne supporterions- nous pas les misères de notre prochain ? Il n'est pas rare de rencontrer des gens qui ne savent rien supporter... Tout les froisse, les met de mauvaise humeur, les irrite... A un manque d'égards ils répondent par des paroles blessantes, quelquefois par la bouderie, la rancune, la haine, les injures... Oh ! comme ils déplaisent à Dieu !
Ne soyons jamais de ce nombre. Objet d'un si admirable support de la part de notre ange gardien, nous aussi, sachons supporter notre prochain. Que ses imperfections et ses défauts soient pour nous l'occasion d'une plus grande charité. « Qu'on ne vous touche pas pour vous blesser, sans faire immédiatement sortir de vous un rayon plus vif et plus chaud de bonté et de dilection. Que toute peine venant du prochain soit à votre charité ce qu'est au feu le fer qui l'attise. Et n'est-ce pas lorsque l'atmosphère est plus froide, que la flamme brille avec plus d'éclat ? » (Mgr Gay). Écoutons l'Apôtre : Je vous encourage, dit-il, à suivre fidèlement l'appel que vous avez reçu de Dieu : ayez beaucoup d'humilité, de douceur et de patience, supportez-vous les uns les autres avec amour (Ep 4, 1-2).
D'après l'abbé P. Feige, adapté de L'Ange gardien, Pierre Téqui, 1910.
Extrait de la revue "L'Ange Gardien", janvier-février 2009.
Le conseiller
En face du péril, je suggérais à celui dont je suis l'ange gardien mille réflexions sur ses imprudences et lui mettais sous les yeux les tourments qu'il en avait ressentis. Il me suffisait d'un regard pour le ramener à lui-même, lui arracher des larmes, assurer sa fidélité. (...).
Pour prévenir de nouveaux écarts, je lui inspirai la pensée de me consulter en tout désormais et de se rappeler ma présence à chacune de ses actions.
S'il était invité à une réunion mondaine : « Je ne puis y aller sans toi, ô mon céleste ami, disait-il, et je n'oserais point te prier de m'y conduire. »
Si un livre mauvais lui tombait sous la main : « Pourrais-je appeler ton regard sur des pages dictées par Satan ? »
S'il était porté à se venger : « Un bras invisible ne viendrait-il pas arrêter et suspendre le coup que je médite ? »
S'il éprouvait une tentation humiliante : « Oserai-je devant un prince du ciel ce que je n'oserais pas devant le dernier de mes semblables ? »
S'il entendait de mauvais propos : « Pourrais-je m'arrêter à des paroles qui vont blesser au cœur mon meilleur ami ? »
S'il était exposé à scandaliser le prochain : « Ce serait m'associer au ministère des démons et combattre le ministère des bons anges. » (...)
Rien ne se faisait sans mon approbation. Tout m'était soumis. Je régnais sur son esprit et dirigeais ses actes. II participait à ma sagesse et se conduisait par mes lumières.
D'après l'abbé G. Chardon, Mémoires d'un ange gardien, Librairie Catholique, Clermont-Ferrand, 1873.
Extrait de la revue "L'Ange Gardien", janvier-février 2009.
L'ange du renoncement
L'ange du renoncement n'a pas la tâche facile de nos jours. Bien des gens en effet associent le mot de renoncement à une morne ascèse. Et pourtant, Dieu veut que nous ayons la vie dans toute sa plénitude. Pourquoi donc renoncer ? Ne s'agit-il pas aujourd'hui de consommer le plus possible, de s'accorder le plus d'agréments et de jouissances possible ? Nous avons bien sûr quantité d'exemples de gens qui, à force de renoncements, sont devenus insupportables. Mais est-il absolument inévitable que le renoncement entraîne une attitude d'hostilité à la vie ? Renoncer, cela veut dire, en fait, cesser de revendiquer quelque chose qui en principe me revient. Le but en est d'accéder à la liberté intérieure. Celui qui veut avoir tout ce qu'il aperçoit vit dans un état de dépendance totale, il est déterminé du dehors, privé de liberté.
Le renoncement, c'est l'expression de la liberté intérieure. Si je sais renoncer à quelque chose qui me fait normalement plaisir, je suis libre. Le renoncement peut être un entraînement à la liberté. Si par exemple je renonce pendant le carême à l'alcool et à la viande, je m'y entraîne. J'essaie, pour voir si j'arrive à passer six semaines sans boissons alcoolisées, sans viande, sans tabac, sans télévision, voire sans café. Si je réussis, je me sens bien ; j'ai le sentiment de n'être pas simplement l'esclave de mes habitudes, que je n'ai pas un besoin absolu de ces stimulants : je me sens libre. Or notre dignité d'homme implique la liberté. (...)
Bien des gens aujourd'hui sont incapables d'éprouver du plaisir parce qu'ils ne savent plus renoncer. (...) L'avidité empêche le plaisir. Je te souhaite, ami lecteur, d'être conduit par l'ange du renoncement à la liberté intérieure. (...) Tu sentiras que cet ange est aussi celui du plaisir et de la joie, et qu'il te fera du bien. En renonçant à ce qui te revient tout à fait normalement : manger, boire, regarder la télévision, par exemple, c'est toi-même que tu gagnes ; c'est ta vie que tu prends en main Puisse cet ange t'initier à l'art de vivre par toi-même, de disposer librement de toi-même et de prendre ainsi plaisir à ta vie.
Anselm Grün, o. s. b., 50 anges..., Petit traité de spiritualité au quotidien, Albin Michel.
Extrait de la revue "L'Ange Gardien", janvier-février 2009.
Les Amis de l'Époux
... Nous sommes aimés de Dieu et des anges. Ainsi, nous pouvons (...) regarder et nous approcher sans crainte de ces esprits célestes afin de mieux comprendre leur action auprès de nous.
Leur première mission depuis le péché originel a été de nous préparer au temps des fiançailles, de nous préparer à accueillir l'Époux, le Christ. C'est en résumé toute la période de l'Ancien Testament. Maintenant leur rôle s'est transformé. Le Christ est passé et il nous a blessés d'une blessure d'amour. La mission des anges consiste, dès lors, à nous conduire jusqu'à la chambre nuptiale. Ces images tirées du Cantique des Cantiques définissent, on ne peut mieux, le rôle des créatures célestes. Ils sont véritablement les Amis de l'Époux.
De fait, toute la Tradition n'a jamais cessé de voir en ces êtres spirituels des indicateurs, des guides. Les anges cherchent ainsi à élever toute âme au sommet de la vie spirituelle (Jean Daniélou, Les anges et leur mission) pour s'effacer lorsque l'Époux est là. Leur rôle est de nous préparer, de nous conduire au Christ et de nous laisser seuls avec Lui (id.).
En ce sens, ils ressemblent étrangement à la figure de saint Jean-Baptiste. Ils sont aussi des pédagogues, des précepteurs. Ils nous aident à nous purifier, ils nous illuminent de leur vision de Dieu pour nous laisser enfin pénétrer dans la vie unitive avec le Christ. En fin de compte, l'âme atteint Dieu quand elle dépasse les images que les anges impriment en elle (id.).
Il est impressionnant de voir à quelle profondeur les Pères de l'Église nous font entrer quand ils nous parlent de l'assistance des anges dans notre ascension. Ces êtres voient l'âme « sortir de l'obscurité du péché, s'élever jusqu'à eux par la vie de la grâce et monter au-delà d'eux dans la gloire que le Verbe de Dieu, en s'unissant à elle, a conférée à la seule humanité » (id.).
Frère Ange-Marie de la Croix et de la Miséricorde, o.c.d., Les anges et les hommes, "Carmel", n° 99.
Extrait de la revue "L'Ange Gardien", janvier-février 2009.
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