Juillet-Août 2008
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"Il est très utile à notre vie spirituelle d'honorer notre ange gardien d'un culte spécial, en le vénérant et en l'invoquant surtout contre les tentations, en suivant ses inspirations, en lui rendant de justes actions de grâces et en n'offensant jamais sa présence par le péché."
Cardinal Pierre Gasparri |
Prions les uns pour les autres
Dans la supplication et l'action de grâce, joignons nos prières à celles des correspondants de l'Association.
Nous devons obéir à notre ange gardien
Si notre coeur est plein d'amour pour notre ange gardien, nous serons heureux de lui obéir et de ne jamais le contrister par une résistance volontaire à ses inspirations. N'est-ce pas parce qu'il aime son père et sa mère qu'un enfant bien né a tant de joie à faire leur volonté et à se rendre à leurs moindres désirs ? N'est-ce pas parce qu'ils aiment Dieu de tout leur coeur que les Saints se soumettent si parfaitement à ses commandements, à ses conseils, à son bon plaisir ?
Sans doute, notre bon ange ne se montrera pas à nous visiblement pour nous communiquer des ordres, mais la foi ne nous le représente-t-elle pas sans cesse occupé à nous inspirer de bonnes pensées, à nous suggérer de saintes résolutions, à nous inviter à fuir le mal, à faire le bien, à aller de vertu en vertu ? Oh ! puissons-nous lui obéir toujours fidèlement, promptement, joyeusement !
De fait, que peut-il y avoir de meilleur pour notre âme que cette obéissance ? "L'obéissance, dit saint François de Sales, est une vertu si excellente que Notre-Seigneur a voulu conduire tout le cours de sa vie par obéissance ainsi qu'il le dit tant de fois." Au témoignage de nos saints Livres, l'âme obéissante pourra dire les victoires qu'elle aura remportées et elle aura un droit particulier à la protection du Ciel. Rappelons-nous ces paroles solennelles qu'autrefois Dieu faisait adresser à son peuple : Je vais envoyer un ange qui vous précédera et vous protégera le long du chemin ; il vous conduira dans le pays que je vous ai préparé. Prenez bien soin de lui obéir, de ne pas vous montrer insoumis ; il ne supporterait pas votre révolte, car il agit en mon nom. Si vous lui obéissez fidèlement, si vous accomplissez scrupuleusement ce que je vous ordonne, moi le Seigneur, je serai l'ennemi de vos ennemis et l'adversaire de vos adversaires. (Ex 23, 20-22). Pourquoi le jeune Tobie a-t-il fait un si heureux voyage ? N'est-ce pas parce que toujours il a obéi à la direction de son compagnon céleste sans lui opposer jamais la moindre résistance ?
D'après l'abbé P. Feige, adapté de L'Ange gardien, Pierre Téqui, 1910.
Extrait de la revue "L'Ange Gardien", juillet-août 2008.
Le retour
Je conduisis le jeune homme que le Seigneur m'a confié à ce tribunal où siège la clémence, où règne la charité, où le coupable est d'autant plus sûrement absous qu'il s'accuse avec plus de rigueur.
Le pécheur redit avec componction ces fautes auxquelles il avait demandé la joie et qui lui avaient donné la tristesse. À mesure qu'il les déclarait, il était soulagé et versait des larmes de reconnaissance.
Un ange avait agité les eaux de la piscine dans laquelle il se plongeait. Dans l'âme du prêtre j'avais mis un zèle tout divin et sur ses lèvres des paroles qui égalaient en douceur celles des purs esprits.
Quand le ministre de la réconciliation étendit la main et qu'il ouvrit la bouche pour prononcer la sentence, l'infinie miséricorde était en son coeur.
Comme le Dieu qui les remettait par sa voix, il oublia des fautes qui n'étaient plus, et ne se rappela que la condescendance du Père et la générosité de l'enfant.
Durant cette scène accomplie dans le secret du divin tribunal, il y avait eu des signes de joie au baptistère, des soupirs d'amour dans le tabernacle, des témoignages d'impatience au-dessus de la table sainte, de mystérieuses voix à tous les points du sanctuaire.
Les anges étaient là pour féliciter le pécheur, l'encourager dans sa démarche, l'assister dans sa pénitence.
Le Père céleste ne peut contenir sa joie. Il convoque ses amis, leur raconte son bonheur, les invite à s'unir à lui pour faire au prodigue une belle réception.
D'après l'abbé G. Chardon, Mémoires d'un ange gardien, Librairie Catholique, Clermont-Ferrand, 1873.
Extrait de la revue "L'Ange Gardien", juillet-août 2008.
L'ange de l'abandon (1)
"Ne rien posséder, et tout avoir" : ainsi peut-on décrire l'attitude des sages, dans toutes les religions, à toutes les époques. Celui-là seul est vraiment libre qui n'attache son coeur à nul objet créé, qui peut abandonner tout ce qui a tant de prix pour les autres. (...). En se libérant du moi, en se vidant de tous les soucis et de toutes les angoisses que lui cause son individualité, l'homme permet que Dieu naisse dans son coeur ; il peut reconnaître au tréfonds de lui-même sa véritable nature, le noyau inaltéré de sa personne. Cet abandon, attitude de liberté et de paix intérieures, saine prise de distance en face de tout ce qui afflue vers moi du dehors, menaçant de m'envahir et de prendre possession de moi, c'est plus qu'une simple disposition du caractère ; on peut s'y exercer. Pour y accéder, il faut renoncer à beaucoup de choses.
Ce qu'il faut abandonner, c'est d'abord le monde. Ainsi parlent les mystiques. Saint Antoine, le père de tous les moines, a commencé par renoncer à tous ses biens afin de se libérer pour vivre. L'homme doit abandonner son attachement à la propriété, au succès, à la reconnaissance par les autres. Car celui qui est attaché à quelque bien terrestre devient prisonnier de son attachement ; or une telle dépendance est contraire à la dignité humaine. Nous dépendons bien souvent de notre prospérité matérielle, de nos habitudes, d'autres êtres. Un Père des temps anciens nous explique par une image qu'il n'est de jouissance pour nous que par l'abandon des attachements : un enfant voit, dans une cruche de verre, quantité de noix. Il y plonge la main et s'efforce d'en retirer autant de noix qu'il peut, mais son poing fermé ne passe plus à travers le goulot de la cruche. Il faut d'abord relâcher les noix ; alors on peut les sortir une par une, et les manger.
L'abandon, ce n'est pas un tour de force ascétique que nous devrions nous extorquer à grand-peine. Il procède bien plutôt de notre profond désir de liberté intérieure, et de l'intuition que notre vie ne devient vraiment féconde que si nous sommes libérés de toute dépendance...
Anselm Grün, o. s. b., 50 anges..., Petit traité de spiritualité au quotidien, Albin Michel.
Extrait de la revue "L'Ange Gardien", juillet-août 2008.
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