Avril 2006
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Pour votre soutien, si minime soit-il, de tout coeur, par avance, merci !
Les raisons de cet appel, et notre adresse postale : ICI |
Samedi 15 avril : Veillée Pascale
Qu'exulte de joie dans le ciel la multitude des anges ! Chantez, serviteurs de Dieu, et que retentisse la trompette triomphale pour la victoire du grand Roi ! Réjouis-toi, ô notre terre, resplendissante d'une lumière éclatante, car il t'a prise en sa clarté et son règne a dissipé ta nuit ! Réjouis-toi, Eglise notre mère, toute remplie de sa splendeur, et que résonne l'acclamation du peuple des fils de Dieu !…
Vraiment il est juste et bon de proclamer à pleine voix ta louange, Dieu invisible, Père tout puissant, et de chanter ton Fils bien-aimé, Jésus Christ notre Seigneur. C'est lui qui a payé pour nous la dette encourue par Adam notre père, et qui a détruit en son sang la condamnation de l'ancien péché. Car voici la fête de la Pâque où l'Agneau véritable est immolé pour nous. Voici la nuit où tu as tiré de l'Egypte nos pères, les enfants d’Israël, et leur as fait passer la mer Rouge à pied sec ; nuit où le feu de la nuée lumineuse a repoussé les ténèbres du péché…
Ô nuit qui nous rend à la grâce et nous ouvre la communion des saints ; nuit où le Christ, brisant les liens de la mort, s'est relevé victorieux des enfers. Heureuse faute d'Adam qui nous a valu un tel Rédempteur ! Ô nuit qui seule a pu connaître le temps et l'heure où le Christ est sorti vivant du séjour des morts ; ô nuit dont il est écrit : « La nuit comme le jour illumine, la ténèbre autour de moi devient lumière pour ma joie » (Ps 138,12)… Ô nuit bienheureuse, où se rejoignent le ciel et la terre, où s’unissent l’homme et Dieu.
Dans la grâce de cette nuit, accueille, Père très Saint, le sacrifice du soir de cette flamme que l'Eglise t'offre par nos mains ; permets que ce cierge pascal, consacré à ton nom, brûle sans déclin en cette nuit et qu'il joigne sa clarté à celle des étoiles. Qu'il brûle encore quand ce lèvera l'astre du matin, celui qui ne connaît pas de couchant, le Christ ressuscité revenu des enfers, qui répand sur les hommes sa lumière et sa paix. Garde ton peuple, nous t'en prions, ô notre Père, dans la joie de ces fêtes pascales. Par Jésus Christ, ton Fils notre Seigneur, qui par la puissance de l'Esprit s'est relevé d'entre les morts et qui règne près de toi pour les siècles des siècles. Amen !
Exultet, trad. Liturgie chorale du Peuple de Dieu.
Problème technique
Le serveur qui héberge ce site sur internet a connu un gros souci technique autour du week-end des 4-5 mars derniers, avec des répercutions jusqu'au jeudi 9 mars. Durant ces quelques jours, les pages de ce site n'ont été que partiellement accessibles, et surtout les couriers qui m'ont été adressés ne me sont pas parvenus.
En conséquence, si au cours de cette période vous avez envoyé par courrier électronique une demande de spécimen de notre revue, et que vous n'avez pas reçu de réponse à la suite à cette demande, n'hésitez pas à me contacter de nouveau : je ferai immédiatement le nécessaire.
Je vous remercie de tout coeur pour votre compréhension.
Un site à découvrir
Robert Derome, professeur au département d'histoire de l'art de l'Université du Québec à Montréal, a dirigé de mai 1997 à mai 2000, au Musée des Hospitalières de l'Hôtel-Dieu de Montréal, une exposition consacrée aux Anges, à leurs représentations dans les arts et dans les manifestations de la dévotion populaire.
On peut encore examiner le catalogue de cette exposition en ligne
ICI.
Il s'y trouve de nombreuses reproductions photographiques.
Les légendes et commentaires sont remarquables.
A lire également sur ce site, les écrits de André Couture, professeur à la faculté de théologie et de sciences religieuses de l'Université Laval : "Les anges et les religions, continuités et ruptures".
Annonce
Une fidèle lectrice nous demande d'insérer l'annonce suivante :
Artiste, seule, âgée, amour des animaux et nature, attachée à son Ange gardien, espère le soutien d'une femme de coeur au Centre-Ouest ou Dinan.
86 - J-F G.
Si vous souhaitez répondre à cette annonce, utilisez exclusivement la voie postale, à l'adresse de "L'Ange Gardien" : 21 montée Saint-Laurent, 69005 Lyon (France), en précisant bien les références ci-dessus.
Merci par avance pour cette fidèle abonnée de la revue !
Restons unis dans la prière !
C'est dès ce monde-ci que nous sommes appelés à vivre la communion des Saints : par notre union dans la prière, nous nous soutenons les uns les autres, et nous apprenons à ne faire qu'Un dans la louange, la supplication et l'action de grâces. Visitez régulièrement cette page, mise à jour tous les deux mois. Les appels et les remerciements des lecteurs de la revue vous attendent, pour que vous unissiez votre voix à la leur !
Dans l'Ancien Testament
Les Écritures ne distinguent pas nettement pour chaque cas l'intervention angélique de l'intervention divine ; le visiteur céleste qu'on appelait "ange" passe parfois soudain à un rôle manifestement divin. C'est particulièrement remarquable dans la plus ancienne des grandes angélophanie (manifestation, apparition d'un ou de plusieurs anges) de la Bible. L'ange que nous appellerions volontiers l'ange de la famille d'Abraham, le messager céleste qui parle à Agar, la femme de condition servile, est en même temps ange et Seigneur de la vie : "L'ange de Yahweh la trouva (Agar) près d'une source d'eau dans le désert, près de la source qui est sur le chemin de Sur. Il dit : "Agar, servante de Saraï, d'où viens-tu et où vas-tu ?". Elle répondit : "Je suis loin de Saraï, ma maîtresse". L'ange de Yahweh lui dit : "Retourne vers ta maîtresse et humilie-toi sous sa main". L'ange de Yahweh ajouta : "Je multiplierai extrêmement ta postérité ; on ne pourra la compter tant elle sera nombreuse". (Gn 16, 7-10). Par contre, la vision de Jacob est peut-être l'exemple le plus frappant que nous offre la Genèse pour la différence entre une manifestation angélique et une manifestation divine : "Il eut un songe : et voici, une échelle était posée sur la terre et son sommet touchait au ciel ; et voici, sur elle des anges de Dieu montaient et descendaient, et en haut se tenait Yahweh. Il dit : "Je suis Yahweh, le Dieu d'Abraham ton père, et le Dieu d'Isaac. Cette terre sur laquelle tu es couché, je te la donnerai à toi et à ta postérité" (Gn 28, 12-13).
Dans la grande période qui précède le déluge, il n'est pas question d'anges, on ne parle pas non plus d'une aide qu'ils auraient apportée à Noé dans ses épreuves et ses dangers. Le ministère des anges, en tant que tel, commence avec l'histoire du peuple juif. Dans l'histoire de la création, il n'en est pas fait l'ombre d'une mention et le fait que l'on parle de l'esprit du mal avant toute autre puissance du monde invisible montre à l'évidence que l'écrivain inspiré ne s'est donné d'autre tâche que de retracer l'histoire de l'homme et de ses vicissitudes. L'histoire des esprits n'est pas le thème biblique.
dom Anschaire Vonier, o.s.b., Les Anges, Éditions SPES.
Extrait de la revue "L'Ange Gardien", mars-avril 2006.
Confiance dans la miséricorde
"Oh ! combien l'incrédulité de l'âme me blesse. Une telle âme professe que je suis saint et juste mais ne crois pas que je suis miséricorde, elle se défie de ma bonté. Les démons aussi exaltent ma justice, mais ils ne croient pas en ma bonté.
Mon coeur se réjouit de ce titre de miséricorde ".
Je n'ai pas peur des coups, des coups de la justice divine car je suis unie à Jésus. O mon Dieu, je désire de cette manière faire réparation pour les âmes qui ne croient pas à Ta bonté. J'ai confiance contre tout espoir en l'océan de Ta miséricorde. Mon Seigneur et mon Dieu, ma part - ma part pour l'éternité - je fais cet acte d'offrande en comptant non pas sur mes forces mais sur la puissance qui découle des mérites de Jésus-Christ. Je vais répéter chaque jour cet acte d'offrande en récitant la prière suivante que Toi-même, Jésus, m'as apprise : "Ô Sang et Eau, qui avez jailli du Coeur de Jésus, comme source de Miséricorde pour nous, j'ai confiance en vous !"
"Ma fille, si par toi j'exige que les hommes honorent ma miséricorde, toi la première tu dois te distinguer par cette confiance en ma miséricorde. J'exige de toi des actes de miséricorde qui doivent découler de ton amour pour moi. Tu dois témoigner aux autres la miséricorde, toujours et partout ; tu ne peux pas t'en écarter ni t'excuser, ni te justifier.
Je te donne trois moyens pour exercer la miséricorde envers le prochain : le premier, l'action ; le deuxième, la parole ; le troisième, la prière ; ces trois degrés renferment la plénitude de la miséricorde et c'est la preuve irréfutable de l'amour envers moi. De cette manière, l'âme glorifie et honore ma miséricorde. Oui, le premier dimanche après Pâques est la fête de la Miséricorde, mais il doit y avoir aussi l'action et j'exige qu'on honore ma miséricorde en célébrant solennellement cette fête et en honorant cette image qui a été peinte. Par cette image, je donnerai beaucoup de grâces aux âmes ; elle doit leur rappeler les exigences de ma miséricorde, car même la foi la plus forte ne sera rien sans l'action."
Ô mon Jésus, Toi seul peux m'aider en tout, car Tu vois combien je suis petite ; je compte uniquement sur Ta bonté, mon Dieu.
Nicolas Journé, Prier avec sainte Faustine, Saint-Paul/Parole et dialogue.
Extrait de la revue "L'Ange Gardien", mars-avril 2006.
Rappel : le 23 avril 2006,
Dimanche de la Divine Miséricorde !
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