Janvier 2006
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Belle et Sainte année 2006 !
Au nom de l'Association des Saints Anges Gardiens, je vous souhaite de tout coeur une belle et sainte année 2006, toute entière confiée au Seigneur, à Son Amour, à Sa Miséricorde.
Que tout au long de cette année nous apprenions à toujours mieux répondre aux discrètes invitations, et aux sages conseils de notre fidèle Gardien, à cette douce voix céleste qui murmure à la porte de notre coeur !
Qu'avec son aide et son soutien, cette année 2006 devienne ainsi un chemin de Paix et de Joie, pour vous et tous ceux qui nous entourent !
Angélologie
La plus haute autorité pour l'histoire, la vie, la nature des anges est la Sainte Ecriture. Il y a une grande unité dans la manière dont les différents livres de la Bible, depuis la Genèse jusqu'à l'Apocalypse, nous présentent les notes caractéristiques des anges. Le type angélique ne change jamais, nous pouvons même dire qu'il ne se développe pas, comme le font les autres sujets révélés, qui, de siècle en siècle, progressent et se précisent. Ce que les anges font à Bethel, ils le font encore au temps du Christ, ils "montent et descendent sur le Fils de l'homme" (Jn 1,51). Le Chérubin qui "fait tournoyer son épée flamboyante pour garder le chemin de l'arbre de vie" (Gn 3,24) est une vision aussi formidable que n'importe laquelle des angélophanies (manifestations, apparitions d'un ou plusieurs anges) dans Ezéchiel ou dans l'Apocalypse. On ne trouve pas dans l'angélologie (science qui traite des anges) cette révélation progressive du mystère qui est le propre de la christologie (science qui traite du Christ). Le mystère de l'Homme-Dieu est graduellement révélé à l'esprit humain ; il n'en est pas ainsi pour les anges. Ils sont complètement manifestés dès le début, et bien que, au cours des siècles, ils mettent plutôt en lumière tantôt tel genre d'activité, tantôt tel autre, leur conduite, leur activité essentielle, est toujours la même. L'Ecriture ne nous donne nulle part un enseignement ex professo sur les esprits du monde invisible, elle ne nous rapporte aucune révélation de leur mystérieuse existence. Les écrivains inspirés tiennent cette existence comme admise, et mentionnent les anges uniquement en rapport avec l'histoire humaine, avec l'histoire du peuple de Dieu, avec celle du Christ. Rien n'est plus fortuit et inattendu, dans n'importe quelle partie de la Sainte Ecriture, que la mention des anges. On ne sait jamais s'il faut ou non s'attendre à voir l'un d'eux apparaître. Il n'y a aucun genre d'événement dont on puise prédire avec certitude qu'il entraînera la manifestation d'un ange. Un même événement arrive tantôt par le ministère des anges, tantôt par le cours naturel des choses.
On peut donc dire que nos livres inspirés admettent le monde angélique comme une puissance complète, se suffisant à elle-même, inexplicable, qui ne peut être modifiée par le cours des événements humains, mais qui, par contre, peut influencer ceux-ci quand il lui plaît.
Dom Anschaire Vonier, o.s.b., Les Anges, Editions SPES, Paris.
Extrait de la revue "L'Ange Gardien", janvier-février 2006.
L'ange du respect
La notion de respect associe à la considération une sorte de crainte. Il ne s'agit pas de la crainte que peuvent inspirer les hommes, ou les situations dangereuses, mais de cette réserve, de cette distance qu'il importe de conserver pour ne pas devenir importun. Le respect est un sentiment de nature religieuse. Comme l'a dit Romano Guardini, "c'est le sens du sacré, de l'inaccessible, qui, dans l'expérience archaïque de l'existence, environnait toutes les réalités relevant de la sublimité, de la puissance, de la magnificence". L'être respectueux ne cherche pas à prendre possession de ce qu'il admire ; au contraire, il s'en écarte avec une sorte de timidité. Il rend à l'être humain et à la création le tribut d'étonnement et d'honneurs qui leur est dû. Il se refuse à pénétrer en importun dans le secret des êtres ; il respecte leur mystère. Selon Guardini, toute civilisation authentique commence quand l'homme prend ce recul, quand il concède à la personne sa dignité, à l'œuvre sa beauté. Il n'y a pas de civilisation sans respect. Toutes les religions ont des anges qui communiquent aux hommes le sentiment de respect : qui leur font comprendre qu'ils se trouvent face à quelque chose qui pénètre et transcende leur vie, qui les concerne de manière essentielle, mais les dépasse au point qu'ils ne peuvent que reculer avec un étonnement craintif.
Le respect nous fait renoncer à tout savoir, à tout apprendre de l'autre, à scruter sa plus profonde intimité. Pour saint Benoît, le respect des hommes consiste à croire en la bonté de leur être ultime, à voir en eux l'étincelle divine, le Christ lui-même. Je n'emprisonne pas l'autre dans ses fautes et ses faiblesses ; je porte sur lui un regard plus profond, derrière une façade qui n'est pas toujours très édifiante, je saisis la nostalgie qui fait la vérité de son être. Tout au fond de son être, chaque homme aspire à être bon. Nous ne nions pas le mal que nous voyons faire, mais nous ne condamnons pas celui qui le fait. Nous tentons de voir ce qu'il y a derrière le décor, derrière le mal ; nous constatons alors que nul ne fait jamais le mal par goût pour le mal, mais toujours pas désespoir…
Anselm Grün, o.s.b., 50 anges…, Petit traité de spiritualité au quotidien, Albin Michel.
Extrait de la revue "L'Ange Gardien", janvier-février 2006.
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