Septembre 2005
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29 Septembre
Nous célébrons aujourd'hui la fête des saints anges… Mais que pouvons-nous dire de ces esprits angéliques ? Voici notre foi : nous croyons qu'ils jouissent de la présence et de la vue de Dieu, qu'ils possèdent un bonheur sans fin, ces biens du Seigneur « que l’oeil n'a pas vus, ni l'oreille entendus, qui ne sont pas montés jusqu'au coeur de l'homme » (1Co 2,9). Qu'est-ce qu’un simple mortel peut dire à ce sujet à d'autres hommes mortels, incapable qu'il est de concevoir de telles choses ?… S'il est impossible de parler de la gloire des saints anges en Dieu, nous pouvons au moins parler de la grâce et de l'amour qu'ils manifestent à notre égard, car ils jouissent non seulement d’une dignité incomparable mais aussi d’une serviabilité pleine de bonté… Si nous ne pouvons pas comprendre leur gloire, nous nous attachons d’autant plus étroitement à la miséricorde dont sont remplis ces familiers de Dieu, ces citoyens du ciel, ces princes du Paradis.
L'apôtre Paul lui-même, qui a contemplé de ses yeux la cour céleste et qui en a connu les secrets (2Co 12,2), nous atteste que « tous les anges sont des esprits chargés d'un ministère, envoyés en service en faveur de ceux qui doivent hériter du salut » (He 1,14). Ne voyez là rien d'incroyable, puisque le Créateur, le Roi des anges lui-même « est venu, non pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie pour la multitude des hommes » (Mc 10,45). Quel ange dédaignerait donc un tel service où l'a devancé celui que les anges servent dans les cieux avec empressement et avec joie ?
Saint Bernard (1091-1153), 1er Sermon pour la fête de St Michel. |
S.O.S. aux saints Anges et à leurs amis... - Ils croient, ils prient... ils remercient
Les fidèles de ce site connaissent ces deux rubriques, régulièrement mises à jour : ce sont les témoignages des lecteurs, qui appellent à l'intercession de leur Ange gardien et à la prière des Associés, ou qui rendent grâce pour tant de faveurs et de protections, par l'entremise de leur céleste Gardien. Unissons-nous à ces prières, dans la communion des Saints !
Iconographie
Une nouvelle rubrique iconographique ouvre ce mois-ci, grâce aux envois de Marie-Hélène (Nice), que je remercie encore chaleureusement : Manuscrits et Enluminures.
N'hésitez pas à participer, vous aussi, à l'enrichissement de ces rubriques !
Le sanctuaire
Non seulement l'enfant pouvait résister à mon action, mais il pouvait encore me dérober la vue de son coeur.
C'est un privilège accordé à l'homme aussi bien qu'à l'ange de rester maître de lui-même et d'avoir sur ses sentiments un empire auquel ne puisse avoir part aucune créature.
Dieu seul peut, sans leur consentement, pénétrer l'intérieur du coeur angélique et du coeur humain.
Comme un lis épanoui aux rayons du soleil, la jeune âme s'était ouverte à mon regard et m'avait révélé ses secrets. J'y voyais les pensées éclore, les jugements se former, les affections grandir, les intentions se diriger vers leur but.
Un jour, tout disparut à mes yeux. Par un mouvement funeste, l'âme se replia sur elle-même, voila sa beauté et me cacha ses trésors.
Un souffle étranger avait passé sur la fleur, et la fleur avait fermé son calice.
Grande fut ma tristesse ! Comment, sans la vue intérieure de cette âme, y cultiver les bons sentiments et les saintes pensées ? Comment y combattre les pensées et les sentiments mauvais ?
Mais cet état ne dura point.
La simplicité et la candeur m'ouvrirent de nouveau le sanctuaire et je revins y exercer mes douces fonctions.
Sans obstacle, je pus contempler l'éclat de mon lis et lui apporter sa goutte de rosée.
G. Chardon, Mémoires d'un Ange gardien, Librairie Catholique, Clermont-Ferrand, 1873.
Extrait de la revue "L'Ange Gardien", septembre-octobre 2005.
L'ange de la consolation
Nous avons toujours besoin de consolation quand nous venons de subir une perte ; quand une amitié s'est rompue, quand quelqu'un nous a blessés profondément, quand un être cher nous a été enlevé par la mort. Quelle diversité de formes l'expérience de la consolation peut prendre, un simple regard jeté sur le langage suffit à nous le montrer. (...). Pour dire "consoler", le grec biblique use du mot parakalein, dont le sens est : invoquer, appeler à l'aide, et aussi consoler, encourager, prodiguer de bonnes paroles. Celui qui fait l'expérience du manque et de la souffrance qui en résulte a besoin d'avoir à ses côtés un ange qui lui prenne le bras et sache lui parler. Pour les Grecs, la consolation passe avant tout par la parole bien ajustée qui rétablit le sens là où la perte l'a détruit, ce qu'elle fait toujours. Mais parler ainsi, ce ne peut être simplement abreuver quelqu'un de "bonnes paroles", car elles seraient sans effet. Prodiguer les "bonnes paroles" à celui qui souffre, ce n'est pas lui faire du bien, c'est passer à côté de sa souffrance ; c'est dire n'importe quoi, quelque chose à quoi l'on ne croit pas soi-même ; c'est proférer des mots qui ne peuvent apporter aucun soutien, recréer aucun sens. Consoler, au contraire, c'est s'adresser vraiment à l'autre, trouver les mots qui l'atteindront, qui ne peuvent concerner que lui seul et qui pénétreront donc dans son coeur ; c'est parler de coeur à coeur, et non pas faire des effets de style ; c'est ouvrir à l'autre un nouvel horizon, et lui permettre de retrouver son assise dans la vie.
Le mot latin, c'est consolari : être là avec celui qui reste seul avec sa perte, sa douleur, sa détresse ; trouver l'accès à celui qui s'est refermé sur lui-même, dont la détresse a clos la bouche et le coeur. Tout le monde n'a pas ce pouvoir. Tout le monde n'a pas le courage de frapper à la porte de l'être qui s'est barricadé dans sa souffrance, d'entrer dans la maison du deuil où n'attendent que la solitude et la détresse sans fond. Être avec l'autre, cela signifie partager sa douleur, rester proche de lui en elle. On ne peut pas consoler l'autre du dehors, en lui resservant de pieuses paroles que l'on aura lues ailleurs. Il faut entrer chez lui, et supporter les ténèbres et le déchirement où il demeure. Si l'on a ce pouvoir, alors celui qui est en deuil sentira près de lui la présence d'un ange consolateur, il saura qu'il a reçu la visitation de "l'Astre d'en haut" (Lc 1, 78).
Anselm Grün, o.s.b., 50 anges..., Petit traité de spiritualité au quotidien, Albin Michel.
Extrait de la revue "L'Ange Gardien", septembre-octobre 2005.
Hymne - Pour le 29 septembre
Ô Christ, gloire des saints Anges,
Auteur et Rédempteur du genre humain,
Daigne nous faire monter vers les trônes bienheureux
Des habitants du ciel.
Que l'Ange de la Paix, Michel, dans nos demeures,
Nous arrive du ciel
Avec la paix sereine qu'il apporte,
Reléguant aux enfers les guerres et leurs larmes.
Que l'Ange fort, Gabriel, repousse nos vieux ennemis
Et renouvelle sa visite aux temples amis du ciel
Que sa mission triomphale
A établis dans le monde entier.
Que l'Ange médecin de notre santé, Raphaël,
Du ciel nous assiste,
Pour guérir tous les malades
Et diriger les actes hésitants de notre vie.
Que la Vierge, Reine de Paix et Mère de Lumière,
Ainsi que le choeur sacré des Anges,
Nous assistent toujours
Avec la cour royale du ciel étincelant.
Qu'elle nous fasse ce don,
La divinité bienheureuse du Père,
Du Fils et tout ensemble du Saint-Esprit,
Dont la gloire retentit dans le monde entier.
A.G., 1975.
Extrait de la revue "L'Ange Gardien", septembre-octobre 2005.
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