Janvier 2005
Belle et Sainte Année 2005 à toutes et tous !
Mon Dieu, je T'offre cette année qui commence. C'est une parcelle de ce temps si précieux que Tu m'as donné pour Te servir. Je la mets sous le signe de la fidélité : fais qu'elle soit une longue ascension vers Toi et que chaque jour me trouve plus riche de foi et d'amour. |
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Unique en son genre
L'Ange est unique en son genre ; il résume à lui seul une participation à la perfection divine ; alors que chez nous celle-ci est comme réfractée par le prisme de la matière dans la multiplicité du quantitatif, en une sorte d'immense arc-en-ciel. Dans l'ange, la lumière de Dieu se donne de manière immatérielle, en quelque sorte à l'état pur. Aussi dans les apparitions angéliques, l'homme a beaucoup de mal à distinguer la présence de l'ange de la manifestation de Dieu lui-même. L'ange apparaît toujours comme porteur d'une qualité divine ; d'où les noms angéliques qui dans l'Ecriture sont presque toujours des noms de Dieu. C'est le cas des noms des archanges qui nous ont été révélés. Mikaël signifie : "Qui est comme Dieu ?" ; Gabriel, "force de Dieu" ; Raphaël, "Dieu guérit".
En effet, au moment où il se rend présent, l'ange est envoyé comme messager (angelos en grec) de Dieu. C'est en étant porteur de la qualité divine réfractée en lui qu'il communique la lumière du Très-Haut. C'est pourquoi souvent l'homme ne le voit pas. Il nous est aussi difficile de distinguer la lumière d'une bougie de celle du soleil quand la première est placée devant le second. Il faut une très grande pureté de cœur et une très grande attention contemplative pour recevoir comme tel dans les communications de la lumière divine le messager qui y est toujours présent.
La première présence de l'ange dans la Sainte Ecriture apparaît sous l'expression "l'ange du Seigneur" : celle-ci n'est pas une simple manière de dire que Dieu se rend présent, elle signifie la venue d'un médiateur, d'un "envoyé" qui est le vecteur de la théophanie de Dieu et qui cependant est là. Or cette présence était sans doute perçue confusément, comme est confuse pour nous, du moins au commencement, l'expérience angélique. Nous expérimentons des manifestations de Dieu dans sa providence envers nous et, parfois, au cœur de ces manifestations, comme une autre présence, mais dont la perception est rare et reste floue. D'où les réflexions de chrétiens d'aujourd'hui : "Les anges, on y croit, mais n'est-ce pas simplement une manière d'exprimer la présence de Dieu auprès de nous !" (...)
Or, sur ce point, nous devons être très humbles et ne pas vouloir réduire la Révélation à nos capacités de perception (...) Il faut accepter l'ensemble de l'histoire du salut ; les témoignages de la vie des saints : les spirituels témoignent unanimement qu'ils ont expérimenté plus que la simple intervention divine ; ils ont perçu la présence d'une créature spirituelle.
Jean-Michel Garrigues, Le monde invisible des Anges..., Ed. de l'Emmanuel.
Extrait de la revue "L'Ange Gardien", janvier-février 2005.
La joie des anges lors du baptême
Plus profondément, dans d'autres textes, est exaltée la joie des anges lors du baptême. Ainsi chez Cyrille de Jérusalem. Décrivant à l'avance aux catéchumènes les splendeurs de la veillée pascale où ils sont baptisés, après avoir évoqué la nuit lumineuse et le Paradis rouvert, il écrit : "Elevez maintenant les yeux de votre esprit, représentez-vous les chœurs des anges, le Dieu Souverain de l'univers sur son trône, le Fils monogène assis à sa droite et l'Esprit qui est présent à leurs côtés, les Trônes et les Dominations accomplissant leur ministère et chacun de vous obtenant le salut. Ecoutez déjà avec vos oreilles. Désirez cette parole bienheureuse que les anges proféreront au moment où s'opérera votre salut : "Bienheureux ceux dont les péchés sont remis", au moment où, comme les astres de l'Eglise, vous entrerez avec des corps éclatants de blancheur et des âmes éblouissantes de lumière". C'est un moment de la nuit pascale qui est évoqué ici, celui où les nouveaux baptisés pénétraient dans l'église au chant des psaumes avec leur tunique blanche.
C'est ce même moment solennel qui suit le baptême et qui est l'entrée dans la Jérusalem céleste parmi les myriades d'anges, que célèbre Ambroise dans son traité sur les sacrements : "Après le baptême, vous avez commencé à vous avancer. Les anges ont regardé, ils vous ont vus approcher et cette condition même, jadis souillée par la laideur obscure du péché, ils l'ont vue soudain resplendir. Aussi ont-ils demandé : "Quelle est celle-ci qui monte du désert, éclatante de blancheur ?" (cant. VIII, 5). Les anges sont dans l'admiration. Veux-tu savoir à quel point ils admirent. Ecoute l'Apôtre Pierre dire "qu'on nous a donné ce que les anges désirent voir". Ainsi l'éclat des nouveaux baptisés jette les anges dans la stupeur. Et Ambroise compare cette stupeur à celle qui fut la leur lors de l'Ascension du Christ. Le baptême est une participation à l'exaltation du Christ au-dessus des mondes angéliques.
Jean Danielou, Les Anges et leur mission, essai / Desclée de Brouwer.
Extrait de la revue "L'Ange Gardien", janvier-février 2005.
Richesse de la grâce
Au retour du saint temple - le jour de son baptême - j'aidais à le porter. J'eus hâte de bénir son berceau. Sa mère l' y déposa, après l'avoir baisé avec un religieux respect. Je veillais comme elle sur ce cher trésor. Mes deux ailes restaient déployées sur lui, protégeant son repos. Sa paupière s'ouvrait et se fermait sous mon regard. Le battement de son cœur me réjouissait.
"Dors, dors, sous l'aile de ton ange. Là, tu n'as rien à craindre : tu es au seuil du paradis. Quels charmes donne à la plus humble des créatures un sourire de la divine bonté ! C'est elle qui, de la boue immonde, fait sortir chaque jour et la rose et le lys. Venez, ô mes frères du ciel : la terre a des spectacles dignes de vous. Ici, dans l'ombre, est un astre d'un jour, destiné à briller dans l'éternité. Sous ces liens et dans ce frêle corps, vous pourrez contempler votre plus belle image".
Ainsi, près de la couche où dormait l'innocence, je chantais les richesses de la grâce. Je ne résistai point à la joie de donner un signe extérieur de mes complaisances. Un matin, l'heureuse mère entendit une voix qui partait du berceau. Elle regarda et vit une colombe qui se jouait autour de l'enfant éveillé. Elle accourut pour la prendre. La colombe ne s'envola point, mais disparut à l'instant, dans le lieu même où elle venait d'apparaître.
La mère comprit qu'un ange seul pouvait se manifester ainsi, et tombant à genoux, elle me rendit grâce pour la bienveillance que je témoignais à son enfant.
G. Chardon, Mémoires d'un Ange Gardien, Clermont-Ferrand - A la Librairie Catholique - 1873.
Extrait de la revue "L'Ange Gardien", janvier-février 2005.
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