Mars 2004
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Enquête sur l'existence des Anges gardiens... réédition enrichie !
L'ouvrage de Pierre Jovanovic : "Enquête sur l'existence des Anges gardiens" a été réédité, dans une version considérablement enrichie. Nous vous en proposons ici un extrait : l'Ange gardien de sainte Gemma Galgani.
Ce livre est désormais édité par Le jardin des Livres : 243 bis Boulevard Pereire, 75017 Paris.
L'Ange de sainte Françoise Romaine
A (re)découvrir avec ce beau texte extrait du "Trésor d'Histoires pour l'explication de la doctrine chrétienne" du Chanoine Millot.
Une vision ravissante
Aux côtés de sainte Lydwine de Schiedam, pour ceux qui douteraient encore de l'existence de nos célestes Gardiens !
Prières
Deux nouvelles prières rejoignent cette page, extraites d'un ouvrage ancien : "Semaine Angélique de dévotion au S. Ange Gardien", édité en 1787... Pour s'assurer que cette dévotion n'est pas nouvelle !
Assistance de Dieu aux nations
Avant l'alliance avec Abraham, l'Ancien Testament connaît une première alliance, celle de Noé, contractée avec l'humanité entière, qui a pour objet la fidélité de Dieu dans le cosmos et dont le sacrement est l'arc-en-ciel. C'est de cette alliance qu'il est question dans les Actes des Apôtres : "Dieu a laissé les nations suivre leurs voies, mais ne s'est pas laissé sans témoins auprès d'elles, leur donnant les pluies et les saisons fécondes et remplissant leur cœur de nourriture et de joie" (Ac XIV, 16-17). La régularité des lois naturelles est ainsi une "hiérophanie" à travers laquelle l'homme peut reconnaître l'existence d'un Dieu provident. C'est l'enseignement de l'Epître aux Romains : "Les perfections invisibles de Dieu peuvent être reconnues à travers les choses créées" (Ro 1, 20).
Or dans cette assistance de Dieu aux nations, les anges aussi jouent un rôle. C'est en effet une doctrine commune à toute la tradition ancienne que Dieu a confié les nations à ses anges. Cette doctrine remonte au judaïsme. Nous en avons l'écho dans la traduction grecque de Deut., XXXII, 8 : "Lorsque Dieu adjugea aux nations leur héritage, il fixa les limites des peuples d'après le nombre des anges de la Grèce et de la Perse" (Dn X, 13-21). Les apocalypses juives connaissent cette doctrine. Le nouveau Testament semble la supposer. On la retrouve chez les Pères. Irénée la mentionne. Clément d'Alexandrie écrit : "Les présidences des anges ont été distribuées selon les nations et les villes".
Origène donne à cette doctrine une place importante dans son système : "Certaines puissances, écrit-il, ont reçu en ce monde la présidence de nations déterminées". Les Pères du IV° siècle connaissent aussi les anges des nations : "Qu'il y ait des anges préposés à des nations entières, c'est là l'enseignement de Moïse et des Prophètes", écrit saint Basile. St Jean Chrysostome témoigne dans le même sens. Et le Pseudo-Denys : "La théologie a distribué aux anges la hiérarchie qui nous concerne, nommant Michel, l'ange d'Israël, et donnant d'autres noms à ceux des autres nations".
Jean Danielou, Les anges et leur mission - essai – Desclée
Extrait de la revue "L'Ange Gardien", novembre-décembre 2003.
L'ange de la lenteur
"La hâte est une invention du diable", dit, dans sa sagesse, un proverbe turc. La paix, la quiétude, nous les qualifions de "célestes". L'ange de la lenteur peut raviver en nous le souvenir de cette vertu paradisiaque ; le roman qui traite de "la découverte de la lenteur" est devenu un livre-phare. A l'évidence, son auteur Sten Nadolny, a touché le point sensible de notre temps et sa nostalgie profonde. Non seulement les nerfs de beaucoup de nos contemporains sont à vif, sous l'effet d'un stress permanent, mais même nos âmes subissent des dommages en raison de notre hâte fébrile, de la pression implacable qu'exerce sur nous la nécessité de gérer le temps. S'il faut que tout aille toujours plus vite, si l'on s'efforce, dans le déroulement de son travail, d'économiser minute après minute, si l'on ne se permet plus aucune pause, si l'on ne cesse d'appuyer sur l'accélérateur, alors un correctif s'impose : découvrir la lenteur. Il y a bien des choses à redécouvrir en même temps que la lenteur et le calme, et à travers eux. Nous avons besoin de ralentir ! (...)
Chez nous, le temps c'est de l'argent. Nous devons en économiser le plus possible pour le réserver à des occupations plus importantes, or la question est de savoir ce qui est le plus important. (...) Nous sommes devenus les victimes de notre propre agitation fébrile ; c'est ainsi qu'elle finit par s'insinuer jusque dans notre temps libre. (...) Or cette accélération permanente fait que bien des gens désapprennent à vivre... Ils ne se sentent vivants qu'au milieu de la plus grande agitation. (...) On peut s'entraîner dans le cours même quotidien. Marcher lentement... ne pas se laisser presser par quoi que ce soit, cela nous permet d'être tout entiers dans l'instant présent, nous le fait vivre avec intensité, et nous conduit vers la paix intérieure. La lenteur a sa beauté propre. (...) Nous laissons le temps qu'il faut pour une conversation. Nous prenons le temps de manger, bien lentement, consciemment. Et nous sentons alors toute la saveur des mets ; nous sommes capables de savourer (...).
L'ange de la lenteur se propose de t'initier, ami lecteur, à l'art de vivre avec intensité, à l'art d'être, tout simplement (...).
Anselm Grün, Petit traité de spiritualité quotidien - Albin Michel
Extrait de la revue "L'Ange Gardien", mars-avril 2004.
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