Mai-Juin 2013 (extraits de la revue)
Soutenez notre action !
Faites un don en ligne :
De tout coeur, par avance, merci !
Les raisons de cet appel, et notre adresse postale : ICI |
Prions les uns pour les autres
Dans la supplication et l'action de grâce, joignons nos prières à celles des correspondants de l'Association.
Que faire quand nous avons le sentiment que prier ne sert à rien ?
Prier n'est pas en premier lieu chercher un rendement, c'est chercher la volonté et la proximité de Dieu. C'est justement dans son silence apparent que Dieu nous invite à faire encore un pas de plus - dans un abandon total, dans une foi sans réserve, dans une attente sans fin. Celui qui prie doit laisser à Dieu l'entière liberté de parler quand il veut, d'exaucer quand il veut et de se donner quand il veut.
Il nous arrive souvent de dire : « J'ai prié et ça n'a servi à rien. » Peut-être n'avons-nous pas prié avec assez de ferveur. (...) Il se peut aussi que nous ne demandions pas à Dieu les bonnes choses. Ainsi sainte Thérèse d'Avila a dit un jour : « Ne prie pas pour avoir un fardeau plus léger, mais prie pour avoir un dos plus robuste ! »
Youcat, n°507.
Le départ
L'âme que le Seigneur m'a confiée devait partir enfin.
« Restez là, vous qui aimez ! vous ne pourrez la suivre du regard et connaître quelle direction elle prend. Elle ne pourra, de son côté, vous envoyer aucun signe de joie ni de détresse. Ô solitude ! ô isolement affreux ! »
Mais non, la solitude et l'isolement n'étaient qu'imaginaires. Cette âme n'était point condamnée à franchir seule et sans guide le seuil redoutable. Un compagnon l'attendait, celui de toute sa vie, celui qui l'avait aidée à faire tant de pas difficiles. (Cf. Saint Bernard, Commentaire sur le Psaume 90).
« Donne la main, âme qui m'es chère comme une sœur. Ce n'est pas aujourd'hui qu'il t'abandonnera l'ange qui te fut toujours dévoué. Je le connais ce chemin que tu vas prendre ; je l'ai parcouru si souvent, quand je portais à Dieu tes prières et que je te rapportais les grâces de Dieu. »
Je parlais encore... « Silence ! s'écrie tout à coup le moribond, n'entendez-vous pas cette harmonie et ces chants ? »
Les assistants font silence, ils écoutent, ils voient ses mains défaillantes chercher à s'élever vers le ciel, ils l'entendent murmurer :
« Je te salue, ô mon ange gardien et je te donne le bonjour de l'éternité ! Je vous salue, ô Marie ma mère, ô Jésus mon Rédempteur, ô bienheureux élus qui formez la couronne de mon Dieu ! Je vous salue et je vous donne le bonjour de l'éternité ! »
Là s'arrêtent ses paroles, mais son regard, devenu fixe, semble suivre une apparition.
On approche avec un religieux respect, on admire le calme de son visage, le sourire de ses lèvres, la beauté surnaturelle de ses traits. On craint de troubler son extase, on ose à peine respirer, on attend.
Et lui aussi il attend, mais sur un autre rivage. Glissant doucement à travers la poussière qui la revêtait, son âme a pris son envol vers les purs esprits.
D'après Mgr G. Chardon, Mémoires d'un ange gardien, Librairie Catholique, Clermont-Ferrand, 1873.
Extrait de la revue "L'Ange Gardien", mai-juin 2013.
Un trésor intérieur
Il arrive que l'ange nous montre en rêve un monde tout différent de la réalité ennuyeuse dans laquelle nous vivons ; un monde plein de vie et de couleurs. C'est précisément à celui qui vit dans un environnement étroit, qui est déterminé et bousculé par les autres, que l'ange du rêve ouvre un vaste monde, dans lequel le rêveur se sent libre et plein de fantaisie. Le rêve nous révèle le trésor intérieur que personne ne peut nous dérober. Et, souvent, il amorce la guérison de ceux qui ont perdu tout espoir de se libérer des modèles qui les rendent malades.
- sois attentif -
Ce n'est pas toi qui crées tes rêves nocturnes. En eux, Dieu te parle. Et les rêves dans lesquels les anges de Dieu te rendent visite te montrent parfois le chemin du bonheur. Ou bien ils te rendent heureux si une lumière traverse et illumine ton âme ; ou encore si quelque chose qui te fait peur dans la réalité t'apparaît dans une lumière plus amicale. Les rêves nocturnes peuvent devenir des sources de bonheur. Ils n'éloignent pas de la réalité, mais nous la font voir avec des yeux nouveaux.
Les rêves nous montrent la dimension énigmatique de notre être, car ils renvoient au fondement divin de toute chose et à la joie qui peut y être présente.
Sois attentif à cette réalité.
- dans le sommeil et dans la veille -
Puisse l'ange du sommeil bienfaiteur accompagner toutes tes nuits. Puisse-t-il aussi t'envoyer l'ange du rêve qui t'indiquera la manière d'organiser ta vie. Puisse l'ange veiller sur toi quand tu dors, qu'il te permette de te réveiller reposé, avec la confiance intérieure qui va te faire sentir ce qu'est le mystère de la vie. Je te souhaite de pouvoir aujourd'hui laisser une trace de ton ange en ce monde.
Anselm Grün, o. s. b.,
Le petit livre des anges, Salvator, 2010.
Extrait de la revue
"L'Ange Gardien", mai-juin 2013.
Jésus s'impatiente devant le manque de foi de ses disciples (Mt 8, 26 ; 17, 8.20) et de ceux qui attendent avant tout un geste extraordinaire : « À moins que vous ne voyiez des signes et des prodiges, vous ne croirez donc jamais ? » (Jn 4, 48). Marc nous a rapporté le récit de la guérison d'un enfant épileptique et l'étonnant dialogue entre Jésus et le père désespéré : « Si tu peux quelque chose, viens à notre secours, par pitié pour nous. - Si tu peux !... Tout est possible à celui qui croit. - Je crois ! Viens en aide à mon peu de foi ! » (Mc 9, 22-24). La foi est la compagne quotidienne de Jésus mais, devant les résistances rencontrées, il lui arrive de s'interroger : « Le Fils de l'Homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? » (Lc 18, 8). Pierre, parce qu'il est un « homme de peu de foi », perdra vite pied sur la mer où Jésus l'invite à marcher (Mt 14, 31) et cependant, c'est à lui que le Maître, à la veille de sa passion, dira : « Simon, j'ai prié pour toi afin que ta foi ne défaille pas. Et toi, quant tu seras revenu, affermis tes frères » (Lc 22, 31-32). (Quelques versets plus loin, en 34, Jésus parlera du reniement de Pierre.)
Est-ce à dire que Jésus lui-même n'a jamais connu le doute, la tentation ? Est-il si sûr de lui-même et de la vocation reçue du Père qu'il n'ait jamais besoin d'être rassuré ? Alors pourquoi demande-t-il un jour à ses disciples : « Qu'est-ce que les gens disent du Fils de l'Homme ? Pour vous, qui suis-je ? » (Mt 16, 12-15). Simple curiosité ? Faut-il y voir plus probablement, (...), le désarroi d'un être humain qui, profondément impliqué dans l'aventure de la foi, s'interroge sur sa propre existence et son poids de mystère ? C'est une lecture possible mais Jésus, en posant cette question, cherche moins, semble-il, à être rassuré sur une identité qui lui échapperait qu'à faire reconnaître par les disciples la vocation unique qu'il a reçue du Père.
Car, dès le début de sa mission, s'il faut en croire l'évangéliste Luc, il sait fort bien ce qu'il veut et où il va. Ainsi, lorsque à son habitude (Lc 4, 16) il se rend un jour de sabbat à la synagogue de Nazareth, il ne choisit pas au hasard le texte qu'il va lire. (Cf. Is 61, 1)...
René Luneau, Jésus, l'homme qui évangélisa Dieu, Albin Michel, 2009.
Extrait de la revue "L'Ange Gardien", mars-avril 2013.
Ma mère, mes frères
Mon frère, ma sœur, ma mère : la grâce et la vocation de la Mère sont inséparables de la grâce et de la vocation des frères. Contempler la foi vive de Marie, c'est lire en transparence le mystère même de l'Église. Le Concile Vatican II cite à ce sujet l'enseignement de saint Ambroise : la Mère de Dieu est le modèle de l'Église dans l'ordre de la foi, de la charité et de la parfaite union au Christ (Lumen Gentium, n° 63). On connaît la belle page de sainte Thérèse de Lisieux (dans les Derniers entretiens), reprochant aux prédicateurs de trop insister sur les prérogatives de Marie et de ne pas la faire assez aimer : On montre la Sainte Vierge inabordable, il faudrait la montrer imitable, pratiquant les vertus cachées, dire qu'elle vivait de foi comme nous... On sait bien que la Sainte Vierge est la Reine du ciel et de la terre, mais elle est plus mère que reine. On trouve dans le Journal de Marthe Robin une réflexion semblable : Cette absence d'extraordinaire dans la vie de la Reine du Ciel est la plus pure merveille. Dieu voulant nous donner la Sainte Vierge pour modèle, pour exemple, a voulu que sur la terre, sa vie fut plus imitable qu'admirable. Si dans la vie de la Sainte Vierge il n'était parlé que de faits éclatants et sublimes, d'actes merveilleux, combien peu d'âmes oseraient la prendre pour modèle. D'ailleurs, c'est sur sa vie intérieure toute faite de parfaite union à Dieu qu'il faut baser la nôtre. Didier Decoin dit cela à sa manière - inimitable : je raconte davantage une petite princesse bouleversante qu'une grande reine somptueuse (La Sainte Vierge a les yeux bleus, Éditions du Seuil). Certes, il y a en Marie quelque chose d'absolument unique et de non imitable, c'est la mission qui lui est confiée et le don qui lui est fait : sa maternité divine et virginale. En revanche, la façon dont elle accueille ce don et vit cette mission, aussi admirable qu'elle soit, est parfaitement imitable. L'admiration authentique conduit d'ailleurs à l'imitation. C'est un des enjeux de la prière mariale. Elle n'a pas pour but de mettre Marie sur un piédestal, en l'éloignant du commun des mortels. Elle a plutôt pour fruit de nous élever, de nous entraîner avec elle sur les voies de la sainteté et de l'amour.
Alain Bandelier, La prière avec Marie, Salvator.
Extrait de la revue "L'Ange Gardien", mars-avril 2013.
Vous souhaitez vous abonner ?
Cliquez sur l'image ci-dessus pour l'imprimer
Des appréciations
Je vous remercie pour votre revue qui est vraiment très agréable à lire. 12 - Merci pour la revue qui est un rayon de soleil chaque fois. 31 - Merci pour tout le livre de « l'Ange gardien » si intéressant. Je le reçois depuis longtemps. 38 - Cette petite revue m'apporte beaucoup de réconfort. 44 - J'apprécie énormément votre revue et prier avec vous me fait du bien. 92 - Réabonnement à votre revue que j'aime beaucoup et qui me fait grandir dans ma foi. Paris 8e - Merci pour votre attachante revue : elle est pleine de lumière, instructive et distrayante. Je la reçois toujours avec le sourire et je la lis presque en intimité comme un dessert mérité. 38 - Fidèle à notre revue si porteuse d'espérance. 06 - Un grand merci à votre équipe qui nous soutient à travers la revue si belle et qui nous apporte des nouvelles du monde entier, ce qui est réconfortant. 39 - Que le Seigneur, la Vierge Marie et les saints Anges continuent à vous soutenir dans votre belle œuvre et fassent de plus en plus connaître votre si sympathique revue ! Les articles font bien réfléchir (ainsi que la page « brindilles ») et certains nous mettent au courant de ce qui se passe dans le monde et dont on ne parle guère dans la presse, la radio ou à la télévision... De plus l'« humour » ne manque pas ! 92 - Oui, votre revue est pleine de trésors qui se montrent sur notre chemin quand la route devient trop sombre et que le désespoir nous guette. Merci. Grand merci. 29.
La revue de « l'Ange gardien » est pour moi un soutien dans ma vie de chrétienne et un bon support dans ma vie spirituelle. 12 - Bravo et merci pour votre petite revue toujours aussi riche au fil des pages. 56 - Voici un chèque pour mon réabonnement à votre très bonne revue. Belgique - Les méditations de la belle petite revue m'accompagnent. 83 - J'apprécie la revue toujours si instructive. Je l'ai toujours sous la main pour la lire : c'est mon rayon de soleil. Merci. 79 - Je vous adresse mon réabonnement à votre revue si agréable pour le bien qu'elle m'apporte tous les 2 mois. 11 - Votre revue m'est très précieuse. 90 - Merci pour votre revue d'un format pratique et toujours très riche. 35 - Que de nombreux nouveaux abonnés viennent soutenir notre si précieux bulletin qui aide tant et tant de personnes. 64 - Merci pour votre revue : c'est très beau, très priant. 81 - J'espère de tout cœur que « l'Ange gardien » va avoir de nouveaux lecteurs qu'il mérite tant. 77 - J'aime beaucoup cette revue, d'abord pour sa belle couverture avec l'Ange de Reims, pour la mise en page, la typographie, la qualité des courts articles notamment ceux du P. Anselm Grün ou les poésies, etc. 59.
Extrait de la revue "L'Ange Gardien", mai-juin 2013.
Agrégation à la Confrérie des saints Anges gardiens
Du 3 décembre au 29 janvier 2013, nous avons enregistré 73 nouveaux agrégés, soit 29.675 depuis 1986.
Leurs noms sont inscrits au registre de la Confrérie à Lyon. Ils ont reçu leur diplôme d'affiliation. Ils participent désormais à tous les avantages spirituels réservés aux associés de "l'Ange gardien", tout spécialement aux grâces de la messe de chaque mardi qui est célébrée par un clerc de Saint-Viateur aux intentions recommandées. Chaque 1er vendredi du mois, une messe est célébrée en réparation des péchés du monde et pour les vocations. Chaque 1er samedi du mois, une messe spéciale est offerte aux intentions des membres actifs de l'Association ayant témoigné de leur soutien, de leur zèle, pour le rayonnement de "l'Ange gardien".
Association des saints Anges gardiens
Canoniquement érigée et affiliée à l'Archiconfrérie des Saints-Anges
Pour faire partie de l'Association, il faut en manifester le désir et solliciter son inscription au Centre de l'Association : 21 montée Saint-Laurent, 69005 Lyon (France). Les enfants peuvent être inscrits à la demande de leurs parents. Une image-attestation est envoyée à l'Associé. Les inscriptions ne se font qu'une seule fois dans la vie. Offrande libre. Pour resserrer les liens entre associés, il est recommandé de s'abonner à "l'Ange gardien", bulletin publié 6 fois l'an.
Demandez votre
spécimen gratuit de la revue de l'Association :
Ecrivez à : "L'Ange Gardien" - 21, montée Saint-Laurent - 69005 Lyon - France
ou laissez simplement vos nom et coordonnées postales sur notre
boîte aux lettres.
Retour en haut
