Les saints Anges gardiens

Nouveautés 2011


« Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient continuellement la face de mon Père qui est dans les cieux. »
(Mt 18, 10)





  Juillet-Août 2011 (extraits de la revue)

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  Prions les uns pour les autres

Dans la supplication et l'action de grâce, joignons nos prières à celles des correspondants de l'Association.


  1er juillet 2011 - Le Sacré Coeur de Jésus

« Le culte du Coeur très sacré de Jésus est en substance le culte de l'amour que Dieu a pour nous en Jésus, et en même temps la pratique de notre amour envers Dieu et les autres hommes. En d'autres termes, ce culte se propose l'amour de Dieu envers nous comme objet d'ado¬ration, d'action de grâce et d'imitation ; il a pour fin de nous conduire à la perfection et à la plénitude de l'amour qui nous unit à Dieu et aux autres hommes, observant toujours plus allègrement le commandement nouveau que le divin Maître à laissé aux Apôtres comme un héritage sacré. »
Ainsi s'exprimait le pape Pie XII, dans son encyclique Haurietis aquas, du 15 mai 1956, à l'occasion du centenaire de l'institution officielle de la fête du Sacré-Coeur. Cette dernière apparaît donc comme intimement liée à l'acte d'amour total par lequel Notre-Seigneur a donné sa vie sur la Croix, amour dont le Coeur de Jésus transpercé par la lance du soldat est resté le symbole. (...) Elle est la méditation des paroles de Jésus à ses disciples, le jour de la Cène : « Voici quel est mon commandement : aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés » (Jn 15, 12-13). Aussi la dévotion au Sacré-Coeur repose-t-elle sur l'adoration du mystère eucharistique qui annonce le sang jailli du Coeur transpercé : « Ceci est mon sang versé pour vous. Faites ceci en mémoire de moi. » C'est bien ce qu'avait exprimé d'une autre manière soeur Marie Alacoque, ou une de ses novices, qui avait dessiné en 1685 ce qui est devenu l'emblème du Sacré-Coeur de Jésus : un coeur surmonté d'une croix et entouré d'épines. (...)
Contempler le Coeur de Jésus, ce Coeur doux et humble, c'est se laisser envahir par l'amour de Dieu, c'est ouvrir son propre coeur à l'effusion de l'Esprit : « Je vous donnerai un coeur nouveau, je mettrai en vous un esprit nouveau » (Ez 36, 25). Cette mise en présence du Coeur brûlant d'amour du Christ doit nous conduire à l'action de grâce, à la prière de réparation, et à l'annonce de la plénitude de l'amour divin.

Jean-Luc Muller, Église en fêtes - Le cycle liturgique, Téqui éditeur.
Extrait de la revue "L'Ange Gardien", juillet-août 2011.


  Du « Pasteur angélique »

L'allocution adressée le 3 octobre 1958 par Pie XII à sept cents pèlerins américains est un vrai joyau de théologie pastorale. Elle est courte, mais dense de doctrine et riche d'applications pratiques. Celui qu'on a appelé le « Pasteur angélique » y exhorte les fidèles à entretenir une certaine familiarité avec les anges gardiens.
Selon sa méthode pastorale, Pie XII part des choses de la terre pour élever graduellement ses auditeurs vers les réalités du ciel. Après avoir évoqué les beautés du monde visible - la mer, le ciel étoilé - admirées par les pèlerins d'outre-Océan pendant leur voyage, le Pape leur rappelle « qu'il existe aussi un autre monde, un monde invisible, mais tout aussi réel » que le nôtre. Ce monde invisible qui nous entoure est peuplé d'anges. « Ils étaient dans les villes que vous avez visitées..., ils étaient vos compagnons de voyage. »
Et le Pape, s'inspirant de l'Écriture Sainte, des Pères et de la liturgie, marque le rôle des anges gardiens dans nos vies :
« Le Christ n'a-t-il pas dit des petits enfants, qui furent toujours si chers à son cœur pur et aimant : Leurs anges dans le ciel voient sans cesse la face de mon Père qui est dans les cieux (Mt 18, 10) ? Lorsque les enfants deviennent adultes, leurs anges gardiens les abandonnent-ils ? Certes pas !
Chantons les anges gardiens des hommes, disait la liturgie d'hier dans l'hymne des premières Vêpres, compagnons célestes que le Père a donnés à leur fragile nature pour qu'elle ne succombe pas aux ennemis qui la guettent. Cette même pensée revient sans cesse dans les écrits des Pères de l'Église.
Chacun, si humble soit-il, a des anges pour veiller sur lui. Ils sont glorieux, purs, splendides, et cependant ils vous ont été donnés comme compagnons de route : ils sont chargés de veiller soigneusement sur vous, pour que vous ne vous écartiez pas du Christ, leur Seigneur.
Et non seulement ils veulent vous défendre contre les dangers qui vous guettent le long de votre chemin, mais ils se tiennent d'une façon active à votre côté, encourageant vos âmes lorsque vous vous efforcez de monter toujours plus haut dans l'union à Dieu à travers le Christ. »

Georges Huber, Mon ange marchera devant toi, Éditions Saint-Paul.
Extrait de la revue "L'Ange Gardien", juillet-août 2011.


  Le prix de l'aumône

Chez nos amis, dont nous sommes les anges gardiens, le pauvre ayant été secouru, un touchant spectacle nous était donné. Le Sauveur paraissait au milieu de nous ses anges et nous montrait le morceau de pain, le verre d'eau, la pièce de monnaie, le lambeau d'étoffe, en disant :
« Mes serviteurs m'ont fait cette libéralité. »
Vus aux lueurs du monde, ces objets étaient vulgaires et communs ; contemplés à la clarté du ciel, ils étaient riches et brillants. La charité leur communiquait son prix. La laine des brebis se changeait en vêtement royal, le verre d'eau devenait une coupe enchantée, l'humble denier se transformait en pièce d'or, le morceau de pain surpassait en blancheur et en suavité la manne angélique.
Mais les témoignages de respect et d'affection, aumône du cœur, trouvaient le divin pauvre plus sensible encore. Quels transports quand, nous montrant la cicatrice de son pied ou de sa main, Jésus nous disait :
« Là se sont imprimées leurs lèvres. »
Nous étions glorieux et fiers d'entendre prononcer, devant la cour céleste, des noms chéris et de voir les regards se porter vers nous.
« Il est beau, disions-nous alors, de bénir un Dieu dans sa gloire et de chanter ses louanges dans la patrie : mais combien il est plus beau de l'assister dans sa détresse et de soulager ses douleurs dans l'exil ! »
La part réservée à Dieu dans ces champs y attirait les bénédictions et en éloignait les fléaux. D'un coup d'aile les anges repoussaient les orages et sous leur haleine l'air devenait pur et sain. Pour sauver la part de Jésus-Christ, ils sauvaient la part de la famille.
Mais ces faveurs qu'attirait l'aumône et que Dieu refusait quelquefois, pour des motifs d'un ordre supérieur, étaient à peine un acompte. La dette ne doit être payée qu'au dernier jour, quand le souverain juge convoquera les nations, pour rendre à chacun selon ses œuvres.
Notre vœu le plus cher était de voir se multiplier les dettes divines. En fidèles agents, nous inscrivions au grand livre jusqu'aux moindres actes de miséricorde et de charité.

D'après Mgr G. Chardon, Mémoires d'un ange gardien, Librairie Catholique, Clermont-Ferrand, 1873.
Extrait de la revue "L'Ange Gardien", juillet-août 2011.


  Une autre dimension

... Pour bien des hommes aujourd'hui, Dieu est plutôt lointain et insaisissable. Les anges sont un reflet concret de Dieu dans notre monde. Grâce à eux, l'homme entre en contact avec les forces créatives et apaisantes de son âme. Même à notre époque, les hommes ne sont pas réfractaires aux expériences angéliques. Cela s'explique probablement par le fait que, de nos jours précisément ils aspirent à une autre dimension, une dimension de gratuité dans le monde souvent impitoyable des affaires dans lequel nous vivons. Ils aspirent à un monde de sécurité, de légèreté, de beauté et d'espoir. C'est pour cette raison que les anges symbolisent une vie réussie, une vie d'amour et de tendresse, qui n'est pas marquée par la fragilité de l'amour humain.

l'expérience du cœur

Les êtres humains ont tous un ange. Même si parfois nous nous sentons seuls, comme abandonnés, nous ne sommes jamais totalement livrés à nous-mêmes. Dans chaque situation, Dieu envoie un ange et nous en percevons toujours la trace.
Le tout est d'avoir confiance : nous ne sommes pas seuls. Et à partir de cette expérience, nous pouvons aussi devenir un ange pour d’autres hommes.
Par l'intermédiaire de l'ange, Dieu envoie un message aux hommes. Par l'intermédiaire de l'ange, il accompagne chacun de nous. Et grâce à l'ange, il provoque quelque chose dans le cœur de l'homme, car c'est dans son cœur que l'homme peut faire l'expérience de l'ange.

des messagers de Dieu

Dieu n'est pas seulement le mystère lointain et insaisissable. Il intervient concrètement dans notre vie. Il nous envoie des anges, sous une forme humaine, qui sont pour un temps à nos côtés, nous ouvrent les yeux sur la vraie réalité. Il nous envoie des anges qui, en rêve, nous montrent le chemin pour sortir de l'impasse, nous fournissent des baumes apaisants pour notre âme et dénouent les liens qui nous enserrent. Dieu nous aide, par l'intermédiaire de l'ange qui est en nous, dans notre cœur, dans nos pensées, dans les élans secrets de notre âme.

Anselm Grün, o. s. b., Le reflet de Dieu dans notre vie - Le petit livre des anges, Salvator.
Extrait de la revue "L'Ange Gardien", juillet-août 2011.


  A notre portée

Les saints sont ceux en qui Dieu fait tout. Et ces saints ne sont pas nécessairement sur les autels. Marie Noël savait par expérience que la sainteté n'est pas une question de vertus resplendissantes, de qualités éminentes, de sacrifices héroïques, bref que ce n'est pas la perfection, mais l'amour. Elle en arrive à cette définition : « La sainteté, c'est Moi, Dieu, en toi, l'homme » (Notes intimes). Ainsi, la sainteté se trouve dans cette union étroite de notre volonté à celle de Dieu. Nous nous laissons aimer par Dieu. Cette union se vit toujours dans l'humilité que l'on découvre comme un vide et que l'on accueille comme une grâce, puisque Dieu nous remplit à la mesure infinie de son amour. Comme le disait si bien le curé d'Ars : « Les saints n'ont pas tous bien commencé, mais ils ont tous bien fini. »
Grâce à notre baptême, nous avons toutes les possibilités pour devenir des saints. Saint Paul appelait les chrétiens des saints : « Vous les fidèles qui êtes, par appel de Dieu, le peuple saint » (Rm 1,7). Nous devenons saints lorsque nous laissons Dieu faire tout en nous, ce qui suppose une bonne dose d'abandon, nous prévient la réaliste mère Teresa (...) : « On ne peut se décider à être un saint sans qu'il en coûte beaucoup de renonciations, de tentations, de combats, de persécutions, de toutes sortes de sacrifices. » (Tu m'apportes l'amour).
Toutefois, gardons-nous de confondre sainteté, canonisation et équilibre humain. Les saints n'étaient pas parfaits, mais ils aimaient Dieu à la folie. Ce n'était pas toujours facile de vivre avec eux, ce qui faisait dire à quelqu'un que ce ne sont pas eux que l'on devrait canoniser, mais ceux et celles qui ont vécu avec eux ! La sainteté reste donc à notre portée, nous qui sommes si imparfaits et blessés. Les saints, connus ou inconnus, ont eu aussi des angoisses, des névroses, des blessures intérieures, des doutes, des inhibitions, des refoulements, des obsessions, des scrupules, des défauts. Ce qui ne les a pas empêchés de vouloir faire plaisir à Dieu dans les petites choses du quotidien, car ils avaient confiance en lui.

Jacques Gauthier, Les Saints, ces fous admirables, Novalis et EDB.
Extrait de la revue "L'Ange Gardien", juillet-août 2011.


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