Mars-Avril 2011 (extraits de la revue)
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Prions les uns pour les autres
Dans la supplication et l'action de grâce, joignons nos prières à celles des correspondants de l'Association.
Le sacrifice eucharistique
Au jour du Seigneur, la loi du repos bannissait les œuvres profanes et la loi du culte appelait les œuvres saintes. Celles-ci venaient se grouper autour de l'œuvre par excellence, le sacrifice eucharistique.
Au moment où le Sauveur allait s'offrir en holocauste, nos amis dont nous étions les anges gardiens, obéissant à un précepte cher à leur cœur, avaient hâte de partir pour l'église, rendez-vous de la terre et du ciel.
En entrant, nous nous inclinions devant le prêtre qui se disposait à monter à l'autel, puis devant les esprits gardiens du saint lieu.
Quand le représentant de Jésus-Christ s'avançait vers le nouveau Calvaire, des anges le précédaient, d'autres le suivaient, tous l'assistaient dans ses augustes fonctions.
Nous redisions dans le monde invisible les prières des hommes et leurs cantiques. Nous alternions avec eux dans la supplication et la louange. Comme eux et pour eux, nous répétions en gémissant : « Seigneur, prends pitié ! » Et notre voix reprenant bientôt son essor, nous chantions, ainsi qu'à Bethléem : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes qu'Il aime ! »
Au nom de Jésus, toutes les hiérarchies fléchissaient le genou. Les démons, errant sur la terre ou enchaînés dans l'abîme, le fléchissaient aussi, mais par force et malgré eux.
Sur le point d'accomplir le grand acte de la consécration, le prêtre invitait les fidèles à rendre grâce avec les anges et à s'unir au Rédempteur. Il s'inclinait ensuite profondément et disait : « Saint, saint, saint ! » et tout le ciel prosterné redisait avec lui : « Saint, saint, saint le Seigneur, Dieu de l'univers ! »
L'autel se couvrait alors de lumières et de feux qui le transformaient en un bûcher d'amour.
De chaque chœur céleste arrivaient de nouveaux esprits, pour offrir, comme nous, à son Père le tendre Agneau qui ôte les péchés du monde. À la vue de cet unique objet de ses complaisances, le Très-Haut ne montrait que clémence et bonté...
D'après Mgr G. Chardon, Mémoires d'un ange gardien, Librairie Catholique, Clermont-Ferrand, 1873.
Extrait de la revue "L'Ange Gardien", mars-avril 2011.
Des souhaits qui viennent du cœur (1)
... Lorsque nous formulons des vœux pour quelqu'un, nous les associons souvent à l'image de l'ange. Nous souhaitons qu'un ange soit à ses côtés, lui prête assistance, qu'il veille sur lui et le préserve d'une erreur. Ces souhaits-là viennent du tréfonds de nous-mêmes. En les formulant, nous nous adressons avec tout notre cœur à quelqu'un d'autre. Nous parlons avec notre cœur. Et les paroles qui viennent du cœur sont toujours des paroles d'amour. D'elles émanent la chaleur, la tendresse, la compréhension, la proximité. Elles s'allient au cœur de celui à qui elles s'adressent. Elles créent un rapprochement : quelque chose passe d'un cœur à l'autre. [...]
Tout homme aspire à l'attention d'autrui. Quel est le souhait élémentaire du petit enfant ? Que sa mère pose sur lui un regard aimant et lui sourie. Cette expérience originelle, qui offre à l'enfant la justification de sa vie, signifie : tu es bienvenu sur cette terre. Cela, nous avons sans cesse besoin de l'entendre. L'attention maternelle est l'image originelle de la bénédiction. Dans sa bénédiction, Dieu tourne vers moi sa Face rayonnante pour que mon visage rayonne à son tour. L'attention et la bénédiction vont de pair. Celui qui ne ressent pas l'attention d'autrui se sent rejeté et n'entend que des messages blessants qui le poussent à l'écart. Il n'entend pas de bons souhaits, mais plutôt des malédictions qui peuvent peser sur sa vie. Aspirer à l'attention revient finalement à aspirer à la bénédiction. Tout homme aspire à être ainsi béni. « Bénir » - en latin bene-dicere - signifie dire à quelqu'un quelque chose de bien, quelque chose de bon, parler de lui en bons termes, lui adresser de bons souhaits, comme un cadeau : c'est désirer que de bonnes choses lui arrivent.
L'ange est l'incarnation de l'attention que Dieu porte à l'homme. Dieu ne laisse pas l'homme seul. Il lui envoie son ange, afin qu'il sente à toute heure et en tout lieu la proximité bienfaisante et aimante de Dieu...
Anselm Grün, o. s. b., Le petit livre des anges, Salvator.
Extrait de la revue "L'Ange Gardien", mars-avril 2011.
Connaissance des anges (5)
(suite du n° 1.2011)
- Avec une simplicité toute humaine et surnaturelle, Raphaël prend congé de la famille de Tobit, après avoir révélé son action : « Vous saurez donc que, lorsque vous étiez en prière, toi et Sara, c'était moi qui présentais vos suppliques devant la Gloire du Seigneur et qui les lisais ; et de même lorsque tu enterrais les morts. Quand tu n'as pas hésité à te lever, et à quitter la table, pour aller ensevelir un mort, j'ai été envoyé pour éprouver ta foi, et Dieu m'envoya en même temps pour te guérir, ainsi que ta belle-fille Sara. Je suis Raphaël, un des sept anges qui se tiennent toujours prêts à pénétrer auprès de la Gloire du Seigneur. » (Tb 12, 12-15).
L'Ancien Testament révèle déjà la fonction de louange des armées angéliques. Plus encore que la louange, la vision d'Isaïe (ch.6) est révélation de la fulgurante transcendance de Dieu : devant elle, les anges ne se sentent pas purs et se voilent la face et les pieds de leurs six ailes.
Les anges, gardiens de l'honneur de Dieu, chassent et fustigent Héliodore qui voulait s'emparer des vases d'or et d'argent du temple. On ne peut citer tous les textes qui dévoilent petit à petit le rôle majeur des anges dans l'Ancien Testament : ils sont médiateurs entre Dieu et les homes qu'ils doivent rassurer et conforter en attendant l'avènement du Messie.
- Les anges jouèrent-ils un rôle dans la promulgation de la Loi ?
Dans son Épître aux Galates, saint Paul dit que c'est par les anges que fut promulguée la Loi : « Elle fut ajoutée (à la promesse) en vue des transgressions (...), édictée par le ministère des anges et l'entremise d'un médiateur (Moïse) » (Ga 3, 19). Remarquons qu'il faut accorder une extrême importance à cette présence angélique dans la remise solennelle que Yahvé fit à Moïse de la Loi divine. En bas du mont Sinaï, les Hébreux seront témoins des retombées de cette gigantesque théophanie accompagnée d'éclairs et de tonnerre. Mais la remise de la Loi au sommet de la montagne, événement qui se dérobe dans l'obscurité du mystère, revêt une telle importance que la Sainte Écriture en fera mention en trois endroits différents : Ga 3, 19 ; He 2, 2 ; Ac 7, 38.
Les moines du Barroux sous la direction de dom Gérard,
Catéchisme des Anges, Éditions Sainte-Madeleine.
Extrait de la revue
"L'Ange Gardien", mars-avril 2011.
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