Les saints Anges gardiens

Hiérarchies angéliques


« Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient continuellement la face de mon Père qui est dans les cieux. »
(Mt 18, 10)





  Saint Michel

Apparition de Saint-Michel au Mont Gargan
Apparition de Saint Michel à Rome
Apparition de Saint Michel à Licata
Dévotion de Ferdinand, prince de Portugal, envers saint Michel
Conclusion


  Apparition de Saint-Michel au Mont Gargan

Les premiers chrétiens eurent certainement recours, dans leurs prières, à l'intercession des esprits célestes, comme l'attestent les plus anciennes liturgies et les Pères de l'Eglise. « Que Jésus-Christ et les saints Anges nous assistent dans toutes nos actions », écrivaient le martyr Némésien et ses compagnons à saint Cyprien. « Je prie les bons Anges de recevoir mon âme à l'heure de ma mort », disait saint Grégoire de Nazianze.
Mais il n'y eut aucune fête en l'honneur des esprits bienheureux, durant les quatre premiers siècles de l'ère chrétienne, c'est-à-dire jusqu'à ce que le Ciel donnât lui-même le signal d'un culte public et solennel, par une apparition de l'Archange saint Michel.
Cette apparition eut lieu le 8 mai 492, sous le pontificat de Gélase 1°, sur le mont Gargan, aujourd'hui San-Angelo, dans le royaume de Naples.
Un riche habitant de Siponte avait ses troupeaux sur les flancs du mont Gargano. Un jour, se dérobant à l'œil des bouviers, un taureau disparut. Après bien des recherches, on le retrouva enfin sur la cime la plus escarpée de la montagne, à l'entrée d'une grotte, et les cornes embarrassées dans de fortes lianes.
Furieux contre les obstacles qui le retenaient sur place, l'animal se débattait si violemment que personne ne put l'approcher. Alors on lança vers lui une flèche ; mais, chose étrange, cette flèche se retourna à mi-chemin de sa course, et alla frapper celui qui l'avait tirée. Ce fait extraordinaire remplit d'une telle crainte les bouviers, qu'ils s'éloignèrent immédiatement de la grotte.
Cet évènement émut la ville de Siponte, et l'évêque ordonna des prières publiques. Trois jours après, saint Michel apparut au prélat et lui dit : « Je suis l'archange Michel, un de ceux qui se tiennent sans cesse devant le Seigneur. J'ai choisi ce lieu pour être vénéré sur la terre ; j'en serai le protecteur à jamais. »
L'évêque et les habitants se rendirent processionnellement jusqu'à la grotte du mont Gargano, et prièrent en l'honneur de l'Archange.
A quelque temps de là, Siponte vit ses ennemis dévaster ses campagnes et menacer la ville. La bataille s'engagea, et Siponte paraissait vaincue, quand, tout à coup, une formidable secousse ébranla le mont Gargano ; de son sommet, couvert d'une noire vapeur, jaillirent des éclairs et des foudres qui portèrent la terreur et la mort dans le camp ennemi.
Triomphante par le secours miraculeux de saint Michel, la ville de Siponte se montra reconnaissante à son puissant protecteur. Elle exécuta aussitôt des travaux gigantesques, afin de pouvoir accéder plus facilement sur le mont Gargano, et sur la grotte naturelle qu'elle fit revêtir intérieurement de marbres précieux, elle bâtit une belle église dont la dédicace solennelle eut lieu le 29 septembre 522, par le pape saint Boniface. Cette église est depuis le rendez-vous de nombreux pèlerinages, et de grands miracles s'y sont opérés par la puissante intercession de saint Michel.
De ce promontoire, comme d'une forteresse d'où il protège l'Eglise, le Prince des milices angéliques semble dire à l'univers entier : le Sauveur Jésus, mon maître, est Roi des rois et Seigneur des seigneurs ; son Eglise a seule le pouvoir d'éclairer les intelligences, de gouverner les volontés et de sauver les âmes. Là encore, comme sur le mont Saint-Michel, s'élevant au-dessus de la terre et de l'océan, il répète cette parole qui foudroya Lucifer : Quis ut Deus ? Qui est semblable à Dieu ?
Glorieux Archange, vous que nos rois ont autrefois proclamé patron de la France, protégez-nous contre tous nos ennemis ; protégez particulièrement les pieux lecteurs de L'Ange Gardien, durant l'année qui commence ; nous vous conjurons de les placer tous sous votre impénétrable égide. Protégez toujours l'Eglise et la France !

Extrait de "L'Ange Gardien" n° 9, Janvier 1897, pp.292-294.


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  Apparition de Saint Michel à Rome

A Rome, sur le faîte du château Saint-Ange, autrefois superbe mausolée que l'empereur Adrien avait voulu qu'on lui érigeât avec une magnificence extraordinaire, on voit une grandiose statue de saint Michel. Cette statue rappelle le souvenir d'une apparition de l'Archange et la cessation miraculeuse de la peste qui dévastait la ville de Rome.
Au mois de novembre 589, le Tibre, prodigieusement enflé à la suite de fortes pluies, inonda la ville, renversa les édifices, occasionna la famine et jeta dans la campagne de nombreux cadavres de serpents énormes qui infectèrent l'air. Ce fut la peste, une peste si horrible que personne ne voulait ensevelir les morts. Le pape Gélase en fut une des premières victimes.
Son successeur sur la chaire de saint Pierre, saint Grégoire 1°, à si juste titre surnommé Grégoire-le-Grand, ne se contenta pas de prendre les moyens naturels, pour mettre fin à cette épouvantable calamité ; il implora la clémence de Dieu, et il engagea son peuple à se repentir de ses fautes et à faire pénitence.
« Il faut, bien-aimés frères, disait-il, craindre au moins les fléaux de Dieu, quand nous les subissons, puisque nous n'avons pas su les prévenir. Vous voyez que tout le peuple est frappé du glaive de sa colère ; la mort n'attend pas la maladie et enlève le pécheur avant qu'il songe à faire pénitence. Considérez en quel état il paraît devant le Juge terrible ! Ce n'est pas une partie des habitants qui périt, tout tombe à la fois : les maisons demeurent vides et les pères voient mourir leurs enfants ! Rappelons donc le souvenir de nos fautes et expions-les par nos larmes. Que personne ne désespère pour l'énormité de ses crimes : les Ninivites effacèrent les leurs par une pénitence de trois jours, et le larron, à l'heure même de la mort. Celui qui nous avertit de l'invoquer montre bien qu'il veut pardonner à ceux qui l'invoquent. » Saint Grégoire ordonna des prières publiques et une procession solennelle, pendant trois jours consécutifs. Lui-même, tenant entre ses mains l'image miraculeuse de la Mère de Dieu, peinte par saint Luc, traversa nu-pieds, lentement et pieusement, toute la ville, de la basilique de Sainte-Marie-Majeure à celle de Saint-Pierre ; ceux qui le suivaient portaient aussi des vêtements de pénitence. Dans ce parcours, quatre-vingts personnes tombèrent foudroyées par le terrible fléau.
Au retour de la dernière procession, comme saint Grégoire allait passer le pont du Tibre qui relie la ville au quartier du Vatican, des chœurs angéliques chantèrent dans les airs ces paroles :
Regina coeli, laetare, alleluia ! quia quem meruisti portare, alleluia ! resurrexit sicut dixit, alleluia !
Reine du ciel, réjouissez-vous, alleluia ! parce que celui que vous avez mérité de porter, alleluia ! est ressuscité comme il l'a dit, alleluia !
En même temps, saint Michel apparut, environné d'une éclatante lumière, sur la cime du mausolée d'Adrien. L'archange remit un glaive étincelant dans son fourreau, pour annoncer que le courroux céleste était apaisé par les supplications, et que Rome allait être délivrée de l'horrible épidémie. En effet, dès lors la peste ne fit plus aucune victime.
Cette apparition de l'Archange remplit 1e cœur du pontife et de son peuple d'un saint respect et d'une pieuse reconnaissance. Tombant à genoux, et levant les yeux au ciel, saint Grégoire inspiré s'écria : Ora pro nobis Deum alléluia !
Priez Dieu pour nous, alleluia ! répéta la foule avec autant de ferveur que d'enthousiasme. La procession se termina par un cantique d'actions de grâces.
En mémoire de ce prodige, le pape Boniface III, successeur de saint Grégoire-le-Grand, érigea une chapelle dédiée à saint Michel, au sommet du mausolée. On y plaça plus tard une statue de marbre blanc représentant l'Archange dans l'attitude où l'avait vu saint Grégoire. Au siècle dernier, Benoît XIV substitua à la statue de marbre celle de bronze doré qui domine aujourd'hui le château Saint-Ange, et qui rappelle toujours à la ville de Rome un acte merveilleux de la miséricorde de Dieu, par l'entremise de saint Michel.

Extrait de "L'Ange Gardien" n° 10, Février 1897, pp.327-330.


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  Apparition de Saint Michel à Licata

L'Italie qui, depuis le 1° siècle de l'ère chrétienne, a le privilège – hélas ! bien mal compris aujourd'hui – d'avoir le gouvernement suprême de l'Eglise, et dont le sol est tout imprégné du sang des martyrs, devait avoir, encore mieux que la France, des marques visibles, merveilleuses, de la protection spéciale de saint Michel.
Après ses apparitions au mont Gargan et à Rome le glorieux Prince des anges apparaît en Sicile (1624), à Licata, pour exaucer les prières d'un humble religieux de l'ordre de Saint-François d'Assise.
Dans le monastère de Licata, frère François remplissait la charge d'infirmier. Doux, fervent, observateur de la règle, il soignait ses malades avec dévouement et charité.
Un soir, vers les dix heures, récitant au chœur ses prières accoutumées, il se rappelle qu'il a oublié de faire remplir une ordonnance du médecin, remède urgent pour un religieux bien malade. Que faire ? Il est nuit, les portes du monastères sont fermées, et les clés sont chez le père prieur. « O mon Dieu, envoyez-moi quelque secours ! » s'écrie frère François.
A l'instant, il lui vient à l'esprit de se confier à saint Michel, titulaire du sanctuaire, et qu'il a choisi pour son protecteur spécial. Il monte à l'infirmerie, prend l'ordonnance et un verre, redescend dans la chapelle et, avec une entière confiance, pose sur l'autel le verre et l'ordonnance. « Saint Michel, dit-il, je ne puis rien, c'est donc à vous de tout faire ! Dans une demi-heure je reviendrai, et, dans ce verre, il faut que je trouve le remède qu'a commandé le médecin. »
O merveille ! au bout d'une demi-heure, le remède est dans le verre. Frère François, transporté de joie à la vue de ce miracle, rend grâces à saint Michel, puis se hâte auprès du malade, qui, à la première goutte de la potion, se trouva guéri.
Le lendemain matin, à l'aurore, deux hommes frappaient à la porte du monastère : c'était le médecin et le pharmacien.
- Je suis très inquiet, dit le médecin au prieur, de l'état critique de mon malade, et je viens m'informer si le remède que je lui ai ordonné lui a procuré quelque soulagement.
- Mon père ajouta le pharmacien, je n'ai pu dormir de toute la nuit, à cause de la visite si extraordinaire, si mystérieuse, de votre messager. Quel est cet étranger ?
- Que voulez-vous dire, répondit 1e prieur. II n'y a aucun étranger au monastère, et je n'ai chargé personne, hier au soir, d'aller à la pharmacie.
- Cependant, hier au soir, vers dix heures, continua le pharmacien, un jeune homme d'une beauté remarquable vint me demander, en votre nom, un remède urgent que le médecin avait prescrit.
I1 était revêtu d'une armure blanche et d'un casque orné d'un beau panache. Sur sa poitrine brillait un soleil. II portait un manteau de brocart d'or ; sa tunique était admirablement brodée, et son écharpe était en elle-même un trésor. Partout scintillaient des pierres précieuses, arrangées avec un ordre parfait sur sa ceinture, ses bracelets, son casque et sa cuirasse. Enfin, sa splendeur était telle que mes yeux éblouis refusaient de le regarder, et ma vénération a été si grande que je n'ai pas eu le courage de lui demander son nom. Par charité, mon Père, dites-moi quel est ce jeune homme ?
- Je vous assure, répliqua le prieur, que je n'en sais rien. Personne n'est venu me demander les clés, et on n'a pas vu au monastère le jeune homme dont vous parlez. Appelons le frère infirmier et voyons s'il peut nous en dire quelque chose.
François arrive, mais à la question du père prieur, il s'incline, les mains jointes et rougissant, sans prononcer une parole. Très étonné, le prieur lui commande de dire tout ce qu'il sait.
Alors, pour la gloire de Dieu et de son céleste protecteur, frère François raconta tout ce qui lui était arrivé, la veille, ajoutant que Dieu seul savait qui lui avait apporté le remède.
- Je le sais aussi maintenant, interrompit vivement le pharmacien, c'est saint Michel lui-même, c'est lui qui est venu me le demander.
On alla voir le religieux malade, et on le trouva en parfaite santé.
- Levez-vous, mon père, lui dit le médecin, saint Michel vous a guéri ; remerciez-le de sa puissante et céleste intercession.
Le religieux se leva immédiatement, apprit tous les détails de l'apparition du glorieux Archange, et alla tout joyeux célébrer la sainte messe à l'autel de saint Michel, en actions de grâces de sa guérison.
A la suite de ce miracle éclatant, la dévotion du frère François envers saint-Michel devint encore plus fervente, et bien des malades de Licata se rendirent à l'église des capucins. Frère François les conduisait à la chapelle de saint Michel et, imbibant un peu de coton dans l'huile qui brûlait devant l'Archange, il les touchait avec une foi ardente, et ils se trouvaient guéris. Ainsi la dévotion envers saint Michel et la confiance en sa protection s'accrurent de jour en jour.

Extrait de "L'Ange Gardien" n° 11, Mars 1897, pp.363-365.


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  Dévotion de Ferdinand, prince de Portugal, envers saint Michel

Le P. Engelgrave raconte que Ferdinand, jeune prince de Portugal, avait une si grande dévotion envers saint Michel, qu'il ne passait aucun jour sans se mettre sous sa protection spéciale, et sans aller prier à son autel. Il célébrait toutes les fêtes de l'Archange par des jeûnes et la sainte communion.
Saint Michel récompensa son zèle et sa piété. Il lui apparut un jour, suppliant la Mère de Dieu de délivrer bientôt le jeune prince des périls du monde, et de lui obtenir la grâce d'aller droit au ciel.
La bonne Mère accueillit cette prière de son céleste serviteur ; elle indiqua même le jour où Ferdinand quitterait heureusement la vie terrestre pour être introduit aussitôt par saint Michel dans la gloire du paradis. Ferdinand mourut à l'âge de dix-sept ans.

Extrait de "L'Ange Gardien" n° 10, Février 1897, p.330.


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  Conclusion sur la dévotion à Saint-Michel

Nous terminons nos Pieuses considérations sur saint Michel, par la belle invocation de dom Guéranger, l'illustre abbé de Solesme, au glorieux Archange :

« Que vous êtes beau, Archange Michel, sous votre armure céleste, rendant gloire au Seigneur dont vous avez terrassé l'ennemi !
Votre regard humble et ardent se dirige vers le trône de Jéhovah dont vous avez soutenu les droits et qui vous a donné la victoire. Votre cri sublime « Qui est semblable à Dieu ? » a électrisé les légions fidèles et il est devenu votre nom et votre couronne.
Dans 1'éternité, il nous rappellera sans fin votre fidélité et votre triomphe sur le dragon. En attendant, nous reposons sous votre garde ; nous sommes vos heureux clients.
Ange gardien de la sainte Eglise, le moment est venu de déployer toute la vigueur de votre bras. Satan menace, en sa fureur. la noble Epouse de votre Maître ; faites briller les éclairs de votre glaive, et fondez sur cet implacable ennemi et sur ses affreuses cohortes. Le royaume du Christ est ébranlé jusque dans ses fondements. Le règne de l'homme de péché est-il donc à la veille de se déclarer, et approchons nous de ce dernier jour où vous devez remplir aux pieds du juge souverain, sur les débris enflammés de ce monde coupable, le redoutable ministère de séparer pour jamais les boucs des brebis ?
Mais si la terre doit vivre encore, si les destinées de l'Eglise ne sont pas accomplies, n'est-il pas temps, ô puissant Archange ! de faire sentir au dragon infernal qu'on n'outrage pas impunément sur la terre Celui qui l'a créée, Celui qui l'a rachetée et qui s'appelle le Roi des rois, le Seigneur des seigneurs ?
Le torrent de l'erreur et du mal ne cesse d'entraîner vers l'abîme la génération séduite ; sauvez-la, glorieux Archange, en dissipant les noirs complots dont elle est victime.
Vous êtes, ô Michel ! le protecteur de nos âmes au moment de leur passage du temps à l'éternité. Durant notre vie, votre œil nous suit, votre oreille nous écoute. Tout éblouis que nous sommes de vos splendeurs, nous vous aimons, ô Prince immortel ! et nous vivons heureux et confiants à l'ombre de vos ailes. Le jour viendra bientôt où, en présence de nos restes inanimés, la sainte Eglise, notre mère, demandera pour nous au Seigneur que nous soyons arrachés à la gueule du lion infernal, et que vos mains puissantes nous reçoivent et nous présentent à la lumière éternelle.
En attendant ce moment solennel, veillez sur vos clients, ô Archange ! Le dragon nous menace, nous entendons les sifflements de sa rage, il voudrait nous dévorer. O Michel ! Apprenez-nous à répéter avec vous : « Qui est semblable à Dieu ? »
L'honneur de Dieu, le sentiment de ses droits, l'obligation de lui rester fidèles, de le servir, de le confesser en tout temps et en tout lieu, c'est le bouclier de notre faiblesse, c'est l'armure par laquelle nous vaincrons comme vous avez vaincu. Mais il nous faut quelque chose de ce mâle courage que vous empruntiez à l'amour dont vous étiez rempli. Faites-nous donc aimer notre commun Seigneur, ô Archange ! car c'est alors que nous serons invincibles comme vous. Le dragon ne sait pas résister à la créature qui est éprise de l'amour du grand Dieu ; il fuit honteusement devant elle.
Le Seigneur vous avait créé, ô Michel ! et vous avez aimé en lui votre Créateur ; nous, il ne nous a pas seulement créés, il nous a rachetés et rachetés dans son sang. Quel doit être pour lui notre amour !
Fortifiez notre amour dans nos cœurs ; et puisque nous combattons dans votre milice, dirigez-nous, échauffez-nous, soutenez-nous de votre regard et parez les coups de notre ennemi. Vous serez présent, nous 1'espérons, à notre heure dernière, ô porte-étendard de notre salut !
En retour de notre tendre dévotion envers vous, daignez faire la garde auprès de notre couche, la couvrir de votre bouclier. Si le dragon voit étinceler votre glaive, il n'osera pas approcher de nous. Au sortir de notre corps, puisse notre âme éperdue s'élancer dans vos bras ! Ne l'abandonnez pas, saint Archange, quand elle se pressera contre vous ; portez-la au pied du tribunal de Dieu, couvrez-la de vos ailes, rassurez ses terreurs ; et daigne le Seigneur, votre Maître, vous donner ordre de la transporter promptement dans la région des joies éternelles. Ainsi soit-il. »

Oui, chers associés, Ainsi soit-il ! Qu'il en soit ainsi pour vous tous, pour nos familles, pour l'Eglise et notre patrie. Daigne saint Michel, prince des hiérarchies célestes, accroître dans nos âmes la confiance et la vénération qui lui sont dues, afin de mieux nous accorder sa puissante protection dans les vicissitudes de la vie et surtout à 1'heure de la mort.
Souvenons-nous toujours des paroles si consolantes de saint Liguori, paroles qui nous font comprendre combien grande, combien constante doit être notre dévotion à saint Michel : La dévotion à saint Michel, dit-il, est un signe de prédestination.

Extrait de "L'Ange Gardien" n° 12, Avril 1897, pp.399-402.


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