Août 2000
Méditation sur les Anges
Saints Anges, je soupçonne un peu, mais que je voudrais savoir mieux toute l'histoire de votre réponse à l'amour du fils de Dieu, afin de l'imiter ! Je trouverais en vous le modèle de ma vie, le modèle de chaque journée, nouvelle petite vie qui recommence sans cesse jusqu'à l'éveil éternel.
Si je savais, si je méditais mieux votre premier mouvement de charité, lorsque, au sortir du néant, vous vous êtes vus comblés de biens naturels et divins par la Charité infinie, j'aurais en vous le modèle parfait d'un saint réveil ; je voudrais chaque matin, en me retrouvant sous l'amour et la grâce de Jésus, lui donner mon coeur sans retard, sans réserve, pour ce jour nouveau, pour toute la vie, pour l'éternité.
Et quand la tentation, grave ou légère, se présente, si je songeais mieux à votre générosité au moment de l'épreuve, je me dirais, à votre exemple, avec toute l'énergie de mon âme : Qui est comme Dieu ? Qui est comme Jésus pour l'amour ? Et qui mérite d'être aimé comme lui ?
Et si je réfléchissais mieux avec quel amour vous avez assisté à la formation, au développement du monde, je saurais mieux aussi, au cours de ma journée et de ma vie, profiter de la Nature pour répondre à l'amour de Jésus.
Si je savais mieux comment vous avez adoré l'amour du Verbe sanctifiant le premier homme, je saurais mieux aussi admirer et bénir cet amour qui, chaque jour, sanctifie tant d'enfants, réconcilie tant de pécheurs.
Quels modèles d'amour encore je trouve en vous, dans la lecture des saintes Ecritures ! Vous étiez si attentifs à tous les événements qu'elles nous racontent ! Donnez-moi quelque chose de votre intérêt devant chaque manifestation nouvelle de la Charité infinie dans ces pages qui, au fond, nous parlent toujours d'elle.
[...]
Ce sont aussi des auxiliaires puissants, des excitateurs vigilants, qui peuvent, si nous le leur demandons, réveiller nos langueurs, secouer notre paresse, encourager notre pusillanimité ; nous obtenir par leurs prières beaucoup de grâces, et surtout la grâce d'aimer davantage ; nous aider à réparer par l'offrande qu'ils peuvent faire en notre nom, puisque nous l'oublions trop souvent, de tant de messes qui se célèbrent, de tant de prières, de tant de souffrances...
Charles Sauvé ss
in "Le Culte du Coeur de Jésus", T.I, Paris, Charles Amat Editeur, 1913 (5° éd.)
Le message de la délivrance
Dans l'essaim des esprits célestes, il en est un qui a été spécialement chargé par Dieu de combattre les maux qui s'attaquent à notre être matériel, et il porte écrit dans son nom sa glorieuse prérogative : c'est
Raphaël. Ce mot est formé de la racine hébraïque
rapha (il guérit), et de
el (Dieu) comme qui dirait
médecin de Dieu. "Cet ange dit Pierre de Natalibus, n'est pas seulement le guide de ceux qui voyagent, il est encore le médecin de ceux qui luttent contre la maladie".
Dans son Office, l'Eglise élève vers le ciel cette supplication : "O Christ, envoyez des cieux l'ange Raphaël, médecin qui procure le salut, afin qu'il guérisse toutes les maladies". Que de fois, au cours des siècles, l'ange miséricordieux a usé de son bienfaisant pouvoir !
Entendez-vous cette plainte déchirante ? Elle s'échappe des lèvres de Job, le grand malade : "Périsse le jour où je suis né !". C'est que la main de Dieu l'a touché, et que des pieds à la tête, son corps n'est plus qu'une plaie. L'un de ses amis a pitié de son affliction, et dans cette nuit d'angoisse fait briller le rayon de l'espérance : "Quand même, lui dit-il, un malheureux verrait sa tombe ouverte, s'il se trouve pour lui un ange intercesseur, un d'entre ces mille qui annoncent à l'homme la voie qu'il doit suivre, Dieu a compassion de lui et dit à l'ange : Délivre-le, afin qu'il ne descende pas dans la fosse ; j'ai trouvé pour lui une rançon. Et sa chair a plus de fraîcheur qu'au premier âge. Il revient aux jours de sa jeunesse" (Job XXXIII, 26-28).
Raphaël, n'êtes-vous pas cet ange miséricordieux dont l'intercession met fin à nos mots ? Et quand l'heure fut venue où le juste éprouvé devait être arraché à sa détresse, n'est-ce pas vous qui avez apporté à Job se retournant sur son lit de misère et d'opprobre, le message de la délivrance ?
M. Lemaire
Archiconfrérie de saint Raphaël
Ce deuxième texte est extrait de la revue
"L'Ange Gardien", revue bimestrielle - Juillet-Août 2000
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