Georgette Faniel (1915-2002)
Une grande mystique a quitté ce monde le 2 juillet : Georgette Faniel, 86 ans, suite à une opération à Montréal. Georgette avait offert sa vie pour Medjugorje et pour les prêtres. Elle était très liée aux évènements de Medjugorje. Pour notre plus grand profit spirituel, nous étions en contact avec elle depuis des années. Elle prenait à coeur tout ce que nous partagions avec elle et obtenait de merveilleuses réponses de Dieu. Elle était notre sainte petite "mamie" à qui nous pouvions confier nos secrets car elle priait constamment. Et comme elle était joyeuse ! Avec le père Slavko, elle est maintenant parmi nos "Anges" là-haut, veillant sur Medjugorje. Elle m'avait promis qu'elle nous aiderait beaucoup plus du Ciel qu'elle ne le faisait de la terre, merci Seigneur ! J'aime à l'imaginer dansant maintenant avec les élus !
Voici des extraits de "Histoire d'une autre âme", un chapitre de "Medj, les Années 90" (voir PS), 1996, qui va vous aider à mieux situer Georgette (nous l'appelions 'Mimi').
"Georgette est née à Montréal en 1915 où elle mena une vie très cachée, dans une intense prière. Dès l'âge de 6 ans, Jésus lui parle aussi bien au coeur qu'à l'oreille. Elle croit alors que tout le monde entend comme elle la voix de Jésus ! Dès l'âge de 6 ans aussi, elle est atteinte d'une maladie qui la fera de plus en plus souffrir et la rendra invalide, mais ses "compagnons célestes" l'aident à porter cette croix et à unir sa souffrance à celle de Jésus. Elle vit aussi avec les anges qui l'aident de manière très concrète avec parfois beaucoup d'humour !
En 1950, elle reçoit les plaies de Jésus et vit la Passion. Un évènement-clé se produit un jour pour elle, qui réjouira ceux qui aiment Medjugorje : le Vendredi Saint de 1950, le Seigneur lui demande : accepte-t-elle d'ofrrir sa vie, toutes ses souffrances et ses prières pour que l'authenticité des apparitions de Medjugorje soit reconnue ?" Georgette avait entendu parler de Medjugorje par le père Girard, son père spirituel. Depuis lors elle ne cesse de "travailler" à la cause de Medjugorje, le jour et la nuit (où elle ne dort qu'une heure), se sacrifiant pour les voyants, les Franciscains de la paroisse, l'évèque du lieu et bien sûr les paroissiens et les pélerins. Lors de leurs missions au Canada, les voyants comme les Franciscains ne manquent pas de lui rendre visite, Georgette fait partie de leur famille spirituelle.
Pour ma part, j'ai l'intime convistion que l'extraordinaire fécondité de Medjugorje est due à ces âmes, secrètement immolées au fond d'une chambre, qui combattent jusqu'au sang les puissances des ténèbres et obtiennent du coeur de Dieu les plus précieuses victoires. Georgette en fait éminemment partie.
Je la sens chaque jour présente et, lorsque je dois réaliser une mission pour la Gospa, son appui me porte, nous travaillons comme en tandem. Je sais qu'elle ressent jusqu'à l'agonie toutes les offenses faites à la Reine de la Paix, les machinations ourdies contre Medjugorje, nos indifférences aux messages, nos divisions, nos lenteurs.
Georgette a reçu des lumières sur le rôle fondamental de Jean-Paul II pour Medjugorje et elle suit intérieurement, comme sur un écran de télévision mystique, le grand combat qui se livre à Medjugorje pour le salut de la race humaine.
"Depuis que le Père Eternel m'a demandé de lui offrir mes souffrances et de prier pour la cause de Medjugorje, dit-elle, Satan rage contre moi beaucoup plus qu'avant".
Georgette vit aussi la grâce de la transverbération (terme mystique pour le transpercement du coeur), comme ste Thérèse d'Avila. "C'est comme une flèche de feu très brûlante qui transperce le coeur. La douleur est très intense. Je sens que mon âme ne doit jamais cesser de remercier, pendant que Jésus blesse mon coeur. A ce moment-là il y a une très grande joie intérieure dans mon âme. Les plus grandes joies du monde ne peuvent se comparer avec ce que je ressens en moi. Cette blessure me rend semblable à Jésus crucifié, parce que j'unis ma volonté à celle du Père comme Jésus l'a fait sur la croix. Le Père me demande d'offrir ces blessures pour le Saint Père, les âmes consacrées, les prêtres de Medjugorje, les voyants, afin qu'ils soient protégés de leurs ennemis visibles et invisibles, pour les évèques de l'ex-Yougoslavie et pour tous ceux qui demandent nos prières. Je m'en fais un devoir. J'offre mes souffrances pour que le message de la Reine de la Paix soit répandu partout dans son authenticité.
Un jour, après avoir prié pour que les apparitions soient reconnues et que les obstacles disparaissent, j'ai vu la Vierge Marie pleurer. J'avais la conviction qu'elle pleurait face à la situation de Medjugorje. Quand je l'entends pleurer à cause des âmes consacrées, ses pleurs sont des sanglots, c'est comme une douleur physique. Dans le cas de Medjugorje, je n'entendais pas de sanglots. Elle pleurait abondamment, mais dans le silence et la noblesse d'une Mère et d'une Reine. Elle sollicite des prières pour les prêtres de Medjugorje, mais aussi pour les prêtres qui visitent cet endroit béni, les pélerins, les voyants, afin qu'ils demeurent fidèles à ce qu'elle leur demande. Elle demande avec une grande insistance de prier pour que l'Eglise reconnaisse, par la puissance de l'Esprit Saint, l'authenticité des apparitions de Medjugorje." (voir P.S.)
Georgette est l'un des plus magnifiques joyaux de Medjugorje. Lorsque vous la verrez au ciel, pas besoin de lui demander son identité... Je crois que la Reine de la Paix elle-même vous racontera qui était pour elle cette grande dame...
P.S. : J'ai entendu ces propos de la bouche même de Georgette. Ils ont également été consignés dans : "Marie, Reine de la Paix, demeure avec nous", Editions Paulines et O.E.I.L., 1987.
[Source disparue du web]
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