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1858 Maurice Maignen (1822-1890) fonde avec l'Abbé Le Boucher et quelques pères directeurs de patronage la Société des jeunes ouvriers qui réunit ces différents groupements. 1871 Albert de Mun (1841-1914), le marquis René de La Tour du Pin Chambly (1834-1924) et Maurice Maignen fondent l'Œuvre des cercles catholiques d’ouvriers, dont la première scéance se déroule le 21 décembre. Elle a pour but « le dévouement de la classe dirigeante à la classe ouvrière ; pour principes, les définitions de l’Eglise sur ses rapports avec la société civile » sur les bases de l’Encyclique de 1864, et elle « se place sous la tutelle du Souverain Pontife et de NN. SS. les Evêques de France. Elle fait acte de foi, de fidélité et de soumission à notre sainte Mère l’Eglise catholique, apostolique et romaine, qui peut seule donner la vie, la fécondité, la durée et la force ». (Art. I des Statuts), et les Cercles sont placés sous le patronage de St Joseph. (Source : Œuvre des Cercles catholiques d’ouvriers, Instruction sur l’Œuvre, Paris, Au Secrétariat Général de l’Œuvre, 1877) |
1872 Le 18 février, le Pape Pie IX, bénit l’Œuvre nouvelle, « afin que cette Société prenne de jour en jour de plus grands accroissements, confiants dans la miséricorde du Dieu tout-puissant et par l’autorité de ses Bienheureux Apôtres Pierre et Paul. » Il accordera par un Bref en date du 2 octobre 1874, « une Indulgence Plénière à tous les fidèles… qui entreront dans cette Association… ». En 1880, les Cercles catholiques d’ouvriers regrouperont déjà près de 20.000 ouvriers. (Source : Œuvre des Cercles catholiques d’ouvriers, Instruction sur l’Œuvre, Paris, Au Secrétariat Général de l’Œuvre, 1877) Le 7 avril est inauguré à Belleville le premier Cercle parisien, suivi de peu par celui de Montmartre. Le mouvement gagne rapidement la province, notamment à Lyon (en août 1872, à la Croix-Rousse) et Bordeaux (en décembre 1872, paroisse Saint-Seurin). Le 14 juillet, l'Œuvre des Cercles catholiques d'ouvriers se réunit dans la chapelle de Jésus-Ouvrier (rachetée aux Irlandais par Albert de Mun l’année précédente), et se consacre au Sacré-Cœur. Paul Vrignault en a rédigé l’acte. Cette consécration sera renouvelée chaque année lors de la clôture des assemblées générales, d’abord à la chapelle provisoire de Montmartre, puis dans la basilique elle-même. « L’Œuvre comptait quelques mois à peine, quand on songea à appeler sur elle de nouvelles bénédictions, en la consacrant au Sacré Cœur de Jésus. Les promesses faites à la bienheureuse Marguerite-Marie Alacoque étaient présentes à tous les esprits et les malheurs de la France leur donnaient un caractère d’actualité particulièrement solennel : c’était un besoin universel de chercher refuge dans ce Cœur adorable, et de réparer, par un redoublement de ferveur, les ingratitudes dont il était abreuvé dans notre pauvre patrie ! L’Œuvre était trop chrétienne et trop française pour rester en arrière d’un mouvement si général. Elle prononça sa consécration dans une simple et touchante cérémonie, célébrée dans une chapelle que la Révolution avait profanée, et dont une circonstance providentielle, en nous permettant de la rendre au culte, avait fait le sanctuaire de notre Œuvre sous le vocable de Jésus-Ouvrier : là, prosternés devant le Saint-Sacrement, nous acceptâmes pour nous, pour nos frères les ouvriers, pour tous ceux qui, après nous, entreraient dans nos rangs, cette consécration que l’un de nos confrères lisait au pied de l’autel. Au dehors, des ouvriers livrés à l’impiété, s’efforçaient de nous troubler par le bruit de leurs chants et de leurs instruments de travail : au-dedans, notre Seigneur Jésus bénissait la petite phalange de ceux qui s’enrôlaient à son service, et il entendait l’humble prière qui s’élevait de nos cœurs pour le salut des égarés qui blasphémait son saint nom ! » |
L’insigne porté par les membres de ces Cercles se compose désormais des emblèmes de l’Œuvre, « la croix rayonnante chargée du Sacré-Cœur, et ornée de la devise : In hoc signo vinces. Deux palmes croisées au pied de la croix complètent l’insigne, qui est fixé par une épingle ou un bouton au côté gauche de la poitrine. » La bannière est également « aux couleurs du Sacré-Cœur et aux emblèmes de l’Œuvre, chargée sur sa face de l’inscription : Cercles catholiques d’ouvriers, et sur son revers, de l’inscription du nom de la ville et de celui du Cercle. » Léon XIII, après Pie IX, encouragera également l’Œuvre, la déclarant « digne de toute louange ». |
Le Sacré-Coeur de Jésus Deux mille ans de Miséricorde Le recueil qui est reproduit dans les pages du dossier ci-dessous avait trouvé un éditeur, Téqui, en juin 2008. Une version considérablement enrichie, et actualisée jusqu'en juin 2019, est désormais disponible à la vente chez le même éditeur depuis le 4 décembre 2019, en ligne sur son site internet ICI. Merci de faire connaître autour de vous la nouvelle version de ce travail, augmentée de plus de 200 pages par rapport à la première édition. « Les personnes qui propageront cette dévotion, auront leur nom inscrit dans mon Cœur, et il ne sera jamais effacé. » (11ème promesse du Sacré-Coeur à sainte Marguerite-Marie) |