Jusqu’au XVIIe siècle - XVIIe siècle - XVIIIe siècle - XIXe siècle - XXe siècle - Thèmes généraux
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Constance Bernaud, née à Besançon le 28 octobre 1825, devient novice chez les Visitandines de Bourg-en-Bresse le 25 novembre 1849 et reçoit le nom de Sœur Marie du Sacré-Cœur. Elle fait sa profession religieuse le 1er vendredi d’avril 1851. C'est en décembre 1862 qu'une lettre reçue du monastère d’Annecy impulse cet élan de ferveur qui va donner naissance à la Garde d'Honneur : « Notre-Seigneur s’est plaint à une âme très favorisée de ce que, nous ayant révélé son Cœur, nous ne déployions pas assez de zèle pour en propager le culte ». Comme les sœurs s’entretiennent en récréation, les regards se tournent vers Sœur Marie du Sacré-Cœur : « C’est à vous de trouver un nouveau moyen pour faire glorifier le Cœur de Jésus ». Biographie de Sœur Marie du Sacré-Cœur Bernaud, sur le site internet de la Garde d'Honneur. |
C'est en 1863 que Sœur Marie du Sacré-Cœur a la vision intellectuelle du cadran de la Garde d’honneur ; elle le reproduit, puis écrit les légendes « Amour ! Gloire ! Réparation ! » et au-dessous, elle se sent pressée d’écrire : « Garde d’honneur du Sacré-Cœur ». Le 13 mars, l’Association est fondée : toutes les sœurs de la communauté de Bourg choisissent leur heure. Historique détaillé de la fondation, sur le site internet de la Garde d'Honneur. |
L'image du cadran est imprimée en petits formats et sous forme de dépliants explicatifs, pour être distribué aux associés et zélateurs de la Garde d'Honneur. |
L’heure de garde ne consiste pas à passer une heure d’adoration devant le St Sacrement - c’est là l’originalité – de Sœur Marie du Sacré Cœur, mais à vivre une heure quotidienne sans rien changer aux occupations habituelles, qu’elles soient d’ordre ménager, professionnel, familial, de loisirs… mais en prenant plus intensément conscience de la présence de Dieu. Durant cette heure, l’associé offre en louange et réparation tout ce qu’il fait, où qu’il soit. Cette pratique de la réparation a été représentée sur de nombreuses images pieuses de la fin du XIXe siècle, sans que soit mentionnée explicitement la Garde d'Honneur. En voici quelques exemples. |
Gravures de la Garde d'Honneur, éditées par Turgis à Paris (fin XIXe) |
Ces gravures ont été rééditées par Turgis sous forme d'images pieuses |
Autres images pieuses en lien avec la Garde d'Honneur |
Les Billets-Zélateurs |
Les Billets-zélateurs sont divisés en 4 séries, de 33 billets chacune, qui sont destinées : au clergé, aux ordres religieux, aux séculiers, aux enfants. Ainsi que leur nom l'indique, ces Billets stimulent et dirigent les efforts de l'Associé, d'une réunion mensuelle à l'autre. Ils portent tous un titre, une pratique, une aspiration, dont les âmes peuvent se nourrir pendant l'oraison, le travail, l'heure de Garde. C'est comme le mot d'ordre tombé du Cœur de Jésus à l'adresse de chaque Garde d'honneur. Traduits dans toutes les langues, répandus dans l'Univers entier, ces petits Billets sont très propres à vivifier, non seulement la Garde d'honneur, mais toutes les Œuvres qui se rattachent au culte du Sacré-Cœur. Puisse leur diffusion bénie hâter la réalisation de ces paroles de Notre-Seigneur à la B. Marguerite-Marie : « Par la dévotion à mon Sacré-Cœur, je ruinerai l'empire de Satan, et j'établirai le règne de mon amour dans les âmes. » Adveniat regnum tuum ! |
Médailles de l'Archiconfrérie |
Quelques merveilles... |
Monastère de la Visitation de Bourg-en-Bresse |
Un premier monastère fut construit en 1627 sur les lieux de l’actuel bâtiment. Les Sœurs
Visitandines en furent chassées par la Révolution en 1792. La Congrégation racheta le monastère en 1852, et y entreprit des travaux, notamment avec la construction du cloître en 1868. Les Sœurs y sont restées jusqu'en 1983, et le bâtiment racheté par l'Etat. Le couvent est alors transformé en bureaux, et la chapelle démolie est remplacée par un bâtiment neuf. Il est occupé par la DDE de l'Ain. (Source et détails des travaux) |
La chapelle du monastère |
Du 12 au 15 juin 1913, le Jubilé de la fondation de la Garde d'Honneur (1863-1913) rassemble une foule immense autour de la chapelle de la Visitation de Bourg. |
Chacun est invité à Vivre cette expérience spirituelle : "Toi du moins, aime-moi !" (Jésus à Ste Marguerite Marie) Commencer par choisir son HEURE par jour, et laisser s’écouler ce temps sans rien changer à ses activités présentes. Mais les assumer en tournant son regard vers Jésus Eucharistie, Jésus si souvent Solitaire au Tabernacle. Offrir ses activités, travail, étude, repas, repos sport, oraison, distraction …. En Union à l’Offrande du Christ à son Père pour Sa Gloire et le salut de nos frères. L’offrir "en réparation" de tous nos péchés et ceux du monde : l’indifférence, l’ingratitude, les blasphèmes, les sacrilèges existent loin ou tout près de nous. Vivre cette Heure de Présence est un souhait, un engagement, mais rien ne serait une obligation, sous peine de péchés. L’important dans la Garde d’Honneur, c’est l’AMOUR. Vivre cette Heure nous rend semblable à la Présence et dans cette proximité de Jésus notre vie devient plus conforme à Lui. |
Renseignements et inscriptions : "L'Heure de présence au Cœur de Jésus" "Garde d'Honneur du sacré Cœur de Jésus" Direction générale et Secrétariat : Monastère de la Visitation 13, rue de la Visitation 71600 PARAY LE MONIAL tél. : 09 51 96 47 90 E-mail : gdh.paray@free.fr |
Le Sacré-Coeur de Jésus Deux mille ans de Miséricorde Le recueil qui est reproduit dans les pages du dossier ci-dessous avait trouvé un éditeur, Téqui, en juin 2008. Une version considérablement enrichie, et actualisée jusqu'en juin 2019, est désormais disponible à la vente chez le même éditeur depuis le 4 décembre 2019, en ligne sur son site internet ICI. Merci de faire connaître autour de vous la nouvelle version de ce travail, augmentée de plus de 200 pages par rapport à la première édition. « Les personnes qui propageront cette dévotion, auront leur nom inscrit dans mon Cœur, et il ne sera jamais effacé. » (11ème promesse du Sacré-Coeur à sainte Marguerite-Marie) |