Jusqu’au XVIIe siècle - XVIIe siècle - XVIIIe siècle - XIXe siècle - XXe siècle - Thèmes généraux
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1887 Le 13 septembre, le Frère Hiéron, Frère des Ecoles chrétiennes (Jean Giraudias, 1830-1905), fonde le tout premier syndicat chrétien français : le Syndicat des Employés du Commerce et de l'Industrie (SECI). Il a ses locaux à l’école de Bonne-Nouvelle, 14 rue des Petits-Carreaux à Paris (2ème arrondissement). C'est ici que le Frère Hiéron a été chargé dès 1883 d'organiser un patronage et un bureau destiné à apporter une aide morale et matérielle, ainsi qu’une orientation professionnelle, aux anciens élèves des Frères de Paris et aux membres de leurs patronages. Source et compléments d'information : Notice HIÉRON (Jean-Baptiste GIRAUDIAS, en religion Très Cher Frère) par André Caudron, version mise en ligne le 30 mars 2010, dernière modification le 20 mars 2017, et Bulletin du Syndicat des employés du commerce et de l'industrie (1894-1900). 1890 Le 29 juin, à Montmartre, première apparition du Sacré-Cœur sur le drapeau tricolore, celui de ce Syndicat des Employés du Commerce et de l'Industrie. 1891 En janvier, première publication du Bulletin du Syndicat des Employés du Commerce et de l'Industrie. En 1901, la publication prendra le nom de L'Employé. (Bulletins à consulter sur BNF/Gallica) |
1892 C'est à cette même adresse de la rue des Petits-Carreaux qu'est fondée l'Union fraternelle du Commerce et de l'Industrie par Léon Harmel (1829-1915), pour la publication de l'Annuaire et les services qui s'y rattachent. Le conseil d'administration est formé ainsi : Président : Léon Harmel Directeur : Victor Lecoffre Secrétaire général : Hyacinthe Le Franc (Annuaires à consulter sur BNF/Gallica) |
1894 L'Union fraternelle du Commerce et de l'Industrie appose à son tour l'emblème du Sacré-Cœur sur le drapeau national. |
1891-1902 : L'église Notre-Dame du Travail L’abbé Grenier, curé de Notre-Dame-de-Plaisance, envisage la construction d'une nouvelle église pour ce quartier parisien, et acquiert pour cela un terrain sur lequel sont entrepris en 1891 d'importants travaux de consolidation (le terrain est situé sur d'anciennes carrières). Son vicaire le P. Soulange-Bodin (1861-1925) prend sa succession en 1896, et poursuit les travaux par des fouilles qui se poursuivent jusqu'en 1897. Il lance un large appel à souscription par l'impression de prospectus dans lesquels il expose son projet. L’architecte choisi pour la réalisation de cette église est Jules Astruc. La crypte est achevée en novembre 1898. Elle est solennellement inaugurée en avril 1902. C'est le P. Soulange-Bodin qui décide de la dédicace de cette nouvelle église, ayant retenu une proposition faite par l’un des vice-présidents de l’Union fraternelle du Commerce et de l’Industrie, dans une lettre qu'il lui a adressée : « Si vous placiez votre église à édifier sous le vocable de Notre-Dame-du-Travail, réservant un pilier à chacune des professions industrielles ou commerciales, suivant les anciennes corporations ? »La dédicace, dans l’esprit du P. Soulange-Bodin, devait permettre de réconcilier les travailleurs et la religion, le travail et le capital. Des industriels et commerçants du quartier proposent de financer la réalisation d’une statue représentant Notre-Dame-du-Travail. Cette sculpture réalisée en 1898 par Joseph Lefèvre (1836-1911), taillée dans un bloc de calcaire de sept tonnes, est toujours visible dans la chapelle de la Vierge. Source et compléments d'information : Cécile Dupré, Notre-Dame-du-Travail (Paris), une église au tournant du XIXe siècle et du XXe siècle (Ministère de la Culture, In Situ, Revue des patrimoines) |
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Le Sacré-Coeur de Jésus Deux mille ans de Miséricorde Le recueil qui est reproduit dans les pages du dossier ci-dessous avait trouvé un éditeur, Téqui, en juin 2008. Une version considérablement enrichie, et actualisée jusqu'en juin 2019, est désormais disponible à la vente chez le même éditeur depuis le 4 décembre 2019, en ligne sur son site internet ICI. Merci de faire connaître autour de vous la nouvelle version de ce travail, augmentée de plus de 200 pages par rapport à la première édition. « Les personnes qui propageront cette dévotion, auront leur nom inscrit dans mon Cœur, et il ne sera jamais effacé. » (11ème promesse du Sacré-Coeur à sainte Marguerite-Marie) |
Notre dossier complet sur la dévotion au Sacré-Coeur de Jésus
