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Comme en témoigne les Archives de la Maison Mère de la Compagnie des Filles de la Charité, rue du Bac à Paris, Ste Catherine Labouré (1806-1876) reçoit de la Sainte Vierge en 1830 la demande de faire naître un mouvement qui rejoindrait les jeunes des milieux populaires, et de « fonder un ordre, une Confrérie d’enfants de Marie ». Sous l'impulsion de son confesseur, le P. Jean-Marie Aladel (1800-1865), des associations se forment peu à peu dans les maisons des Filles de la Charité où il passe, de 1836 à 1846. Au cours d'un voyage qu'il effectue à Rome en 1847, le P. Etienne, Supérieur général des Lazaristes (prêtres de la Mission) et des Filles de la Charité, obtient le 20 juin du Pape Pie IX le pouvoir d'établir dans les écoles des enfants dirigées par les Filles de la Charité, une association sous le titre de l'Immaculée-Conception de la très-sainte Vierge. Trois ans plus tard, cette faveur sera étendue à tous les jeunes gens élevés dans les maisons des prêtres lazaristes, ainsi qu'aux jeunes garçons placés sous la direction des Filles de la Charité. « L’Association a pour but spécial d’honorer et de faire honorer Marie Immaculée par l’imitation de ses vertus, particulièrement de sa pureté, de son humilité, de son obéissance et de sa charité. » (Article II des statuts) A partir de 1847, grâce à la bénédiction de Pie IX, l'Association des Enfants de Marie se répand rapidement dans les écoles tenues par les Filles de la Charité partout dans le monde. Un Manuel est rédigé par le P. Aladel, devenu directeur de l'Œuvre, et la médaille miraculeuse da la rue du Bac, suspendue à un ruban bleu, devient naturellement la livrée des Enfants de Marie. Sources : A. Fiat, Manuel des Enfants de Marie Immaculée à l’usage des réunions externes dirigées par les Filles de la Charité, D. Dumoulin et Cie, Poussielgue Frères, Paris, 1889. - Hélène Roman-Galéazzi, Les Enfants de Marie Immaculée, 2005. - Voir aussi : M. Aladel, La Médaille Miraculeuse. Origine - Histoire - Diffusion - Résultats, Pillet et Dumoulin, Paris, Edition revue et augmentée, 1881. |
1870 Le 21 octobre à Lille, les enfants de Marie du Pensionnat du Sacré-Cœur prononcent le vœu suivant : « Vœu et Consécration au Sacré-Cœur de Jésus |
1875 La confiance des Lillois dans le Cœur de Jésus ne sera pas vaine. La Flandre sera préservée et de l'invasion et de la lutte fratricide ; et à l'angle de la rue Solférino et de la rue Nationale s'élèvera une église de style gothique de 90 mètres de longueur sur 24 mètres de largeur. L'église est érigée par l'architecte Jules Batigny (1838-1909), et la première pierre posée le 4 octobre 1875. Une première tranche de travaux se déroule de 1875 à 1878, une seconde de 1895 à 1898. La bénédiction solennelle est donnée le 17 juin 1898. (Cf. L. Quarré-Rey Bourbon : L'Eglise et la Paroisse du Sacré-Cœur de Lille, Lille, 1898). Lorsque l'église est consacrée, le 20 juin 1902, le clocher n'est pas encore achevé. À cette occasion, Mgr Marie-Alphonse Sonnois (1828-1913), archevêque de Cambrai (Lille étant intégrée à cette époque à ce diocèse), consacre la ville de Lille au Sacré-Cœur de Jésus. |
1928 Achèvement du clocher, haut de 75 mètres, par l'architecte Charles Sarazin. Construit en béton armé, il n'a pas résisté aux intempéries et a dû être restauré entièrement de 2005 à 2008. Le clocher abrite un carillon de plusieurs cloches qui est muet depuis plusieurs années. |
Le Sacré-Coeur de Jésus Deux mille ans de Miséricorde Le recueil qui est reproduit dans les pages du dossier ci-dessous avait trouvé un éditeur, Téqui, en juin 2008. Une version considérablement enrichie, et actualisée jusqu'en juin 2019, est désormais disponible à la vente chez le même éditeur depuis le 4 décembre 2019, en ligne sur son site internet ICI. Merci de faire connaître autour de vous la nouvelle version de ce travail, augmentée de plus de 200 pages par rapport à la première édition. « Les personnes qui propageront cette dévotion, auront leur nom inscrit dans mon Cœur, et il ne sera jamais effacé. » (11ème promesse du Sacré-Coeur à sainte Marguerite-Marie) |