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In hoc signo vinces : rappel historique Alors que le pouvoir dans l'Empire romain a été partagé, après la mort de Galère en 311, entre trois empereurs : Licinius, Maximin Daïa et Constantin, un quatrième s'est emparé du pouvoir à Rome : Maxence, qui déclare la guerre à Constantin. Celui-ci, de retour d'une campagne victorieuse en Gaule, rencontre les troupes de Maxence à l'approche de Rome, devant le pont Milvius qui enjambe le Tibre. Bien qu'inférieures en nombre, les troupes menées par Constantin remportent la victoire le 28 octobre 312. Entré à Rome en triomphateur, il est proclamé unique Auguste romain d'Occident. Constantin, avant d'engager la bataille, déclare avoir eu une vision. Lactance rapporte qu'il a vu dans le ciel le chrisme, les initiales de "Christos" en grec : X P, et qu'il lui a été demandé de marquer de ce signe les boucliers de ses troupes. Eusèbe de Césarée relate l'apparition de la Croix, accompagnée par ces mots "Εν Τουτω Νικα", soit en latin : "In hoc signo vinces" = par ce signe tu vaincras. Constantin, obéissant à ce qui lui est demandé, fit marquer boucliers et enseignes du chrisme, première apparition de ce labarum sur les étendards des armmées romaines, les menant à la victoire. Au mois d'avril 313, Constantin promulguera avec l'Edit de Milan la liberté de culte pour toutes les religions, marquant la fin des persécutions des chrétiens par l'Empire romain. |
A voir sur internet : La chambre de Constantin, dans les palais du Vatican (des reproductions seront présentes dans l'exposition) Cette pièce fut commandée à Raphaël (Raffaello Sanzio, 1483-1520) par le Pape Léon X. Le peintre ne put que réaliser les cartons préparatoires, avant sa mort en 1520. Ce sont ses élèves, Jules Romain, Gianfrancesco Penni et Raffaellino del Colle, qui réalisèrent les fresques que l'on peut admirer aujourd'hui, qui représentent quatre épisodes de la vie de l'empereur romain Constantin : |
1899 Le 25 mai, soit quinze jours avant l’ouverture du triduum solennel qui doit préluder à la consécration du monde au Sacré-Cœur, le Pape Léon XIII écrit dans l'Encyclique Annum Sacrum : « Dans ces derniers temps surtout, on s'est appliqué à dresser comme un mur entre l'Eglise et la société civile. Dans l'organisation et l'administration des Etats, on compte pour rien l'autorité du droit sacré et divin. On se propose par là de ne laisser s'établir aucun rapport entre la vie publique et la religion. Or, cela revient presque à faire disparaître la foi du Christ et, si c'était possible, à chasser Dieu de la terre. Les esprits ainsi gonflés de cet insolent orgueil, faut-il s'étonner que la plus grande partie du genre humain en soit venue à un degré de trouble et se trouve ballottée par les flots à un point qui ne permet à personne d'être à l'abri de la crainte et du danger ? (13) […]Rappelant ainsi la victoire de Constantin en 312, et l’apparition dans le ciel de la Croix et des mots : « In hoc signo vinces », Léon XIII les rapproche de l’apparition du Cœur Sacré de Jésus, « autre présage favorable et tout divin ». Cette invocation, diffusée par la Basilique Montmartre, sera largement reprise jusqu'à la fin de la Grande Guerre. |
1899 (suite) C'est par cette Encyclique Annum Sacrum, que Léon XIII ordonne la consécration du genre humain au Sacré-Cœur pour le 11 juin suivant. Mère Marie du Divin Cœur (Maria Droste zu Vischering), Supérieure de la Congrégation du Bon Pasteur de Porto, est à l'origine de cette démarche : elle a reçu du Seigneur la mission d’obtenir du Pape « la consécration du monde entier à son Divin Cœur, pour placer les nations sous la protection de Jésus-Christ. » et lui a écrit à deux reprises en ce sens. Elle décède le 8 juin, sa tâche accomplie, aux premières vêpres de la fête du Sacré-Cœur. Le dimanche 11 juin, Léon XIII prononce cet Acte de Consécration du genre humain au Sacré-Cœur. « Très doux Jésus, Rédempteur du genre humain, jetez un regard sur nous qui sommes humblement prosternés devant votre autel. Nous sommes à vous, nous voulons être à vous, et afin de vous être plus fermement unis, voici que chacun d'entre nous se consacre spontanément à votre sacré Cœur. |
Jubilé constantinien Le XVIe centenaire de l'Edit de Milan : 913-1913 Les cartouches des cartes postales éditées à Rome, dans une composition de Gaetano Facciola (1868-1949), reproduisent les fresques de la chambre de Constantin (voir plus haut). |
La Grande Guerre 1914/18 |
Fin de la Grande Guerre, 1918 |
Le Sacré-Coeur de Jésus Deux mille ans de Miséricorde Le recueil qui est reproduit dans les pages du dossier ci-dessous avait trouvé un éditeur, Téqui, en juin 2008. Une version considérablement enrichie, et actualisée jusqu'en juin 2019, est désormais disponible à la vente chez le même éditeur depuis le 4 décembre 2019, en ligne sur son site internet ICI. Merci de faire connaître autour de vous la nouvelle version de ce travail, augmentée de plus de 200 pages par rapport à la première édition. « Les personnes qui propageront cette dévotion, auront leur nom inscrit dans mon Cœur, et il ne sera jamais effacé. » (11ème promesse du Sacré-Coeur à sainte Marguerite-Marie) |