Exposition
sur l'histoire et l'actualité de
la dévotion au Sacré-Coeur de Jésus



Panorama des thèmes présentés dans cette exposition

Jusqu’au XVIIe siècle - XVIIe siècle - XVIIIe siècle - XIXe siècle - XXe siècle - Thèmes généraux


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Le sanctuaire de 1900 à nos jours (basilique, rue de la Visitation, chapelle des apparitions...)

1900-1913 - 1914-1918 - 1920 - 1921


Pèlerinage en 1917

Le 26 mars 1917, les drapeaux alliés (France, Angleterre, Belgique, Italie, Russie, Serbie, Roumanie, Pologne, Japon), écussonnés du Sacré-Cœur, sont bénis solennellement à Paray-le-Monial. La célébration est présidée par le cardinal Bourne, archevêque de Westminster et primat d'Angleterre ; Mgr Berthoin, évêque d'Autun, représente l'épiscopat français.


Les délégués des nations alliées et leurs drapeaux - 26 mars 1917
de gauche à droite :
Mgr Pini, aumônier de la fédération des étudiants catholiques italiens
Son Eminence le Cardinal Francis Bourne ((1861-1935), archevêque de Westminster (créé cardinal par Pie X en 1911)
Le Prince Vladimir Ghika (1873-1954)
Mgr Simon Deploige (1868-1927), recteur de l’Université de Louvain en Belgique




Chapelle de la Visitation



Châsse et drapeaux alliés



Châsse et drapeaux alliés



Carte médaillée



1918

Le 29 novembre 1918, a lieu à la Visitation de Paray-le-Monial la cérémonie au cours de laquelle sont enlevés les crêpes qui endeuillaient depuis plus de 45 ans les bannières de l'Alsace et de la Lorraine.

« Le Te Deum de la France victorieuse, vous l'avez clamé le 17 novembre, dans votre basilique et dans toutes vos chapelles, d'un cœur unanime et en union avec tous nos compatriotes.
Le Te Deum de ce soir est plus spécial. C'est celui du retour de l'Alsace et de la Lorraine à la Mère-Patrie ; c'est aussi celui du Sacré-Cœur, comme fut dimanche dernier celui de Montmartre.
Oh ! ce Te Deum, comme il est juste de le chanter maintenant qu'est exaucée la prière des foules de 1873 et de toutes les années qui ont suivi:
Dieu de clémence,
O Dieu vainqueur,
Rends l'Alsace à la France
Au nom du Sacré-Cœur.
Car tout cela, cette justice, cette libération, cette victoire, c'est bien l'œuvre du Sacré-Cœur. Il ne faudra pas se lasser de le dire et de le répéter, car c'est vrai, car c'est glorieux pour la France et c'est infiniment doux pour nos cœurs.
»

Chanoine Léon Mury, extrait du discours à la chapelle de la Visitation, in L'enlèvement des crêpes des bannières de Strasbourg et de Metz à Paray-le-Monial, F.X. Roux & Cie, Strasbourg, 1919.



Discours du Chanoine Mury
F.X. Le Roux & Cie, Strasbourg, 1919




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(11ème promesse du Sacré-Coeur à sainte Marguerite-Marie)


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