Jusqu’au XVIIe siècle - XVIIe siècle - XVIIIe siècle - XIXe siècle - XXe siècle - Thèmes généraux

• Les apôtres du Sacré-Cœur : St Charles de Foucauld, Sœur Gabriella Borgarino, Alexandrina M. da Costa, ...
• Paray-le-Monial, Sanctuaire du Sacré-Coeur au XXe siècle : de la basilique à la chapelle des apparitions, fêtes et pèlerinages
• St-Germain-du-Crioult, sanctuaire du « divin Médecin » (1901)
• Ligue des Femmes Françaises (1901)
• Belgique, la basilique de Koekelberg (1905-1951)
• Le Secrétariat des Œuvres du Sacré-Cœur à Paray-le-Monial, de 1907 à nos jours
• L’Intronisation du Sacré-Cœur dans les familles (1910) : le P. Mateo, d'hier à aujourd’hui
• La guerre de 14/18 et le drapeau du Sacré-Cœur : photos, drapeaux, épinglettes, Claire Ferchaud …
• Les invocations : Arrête le Cœur de Jésus est là, Cœur de Jésus, j'ai confiance en vous, Providence Divine du Coeur de Jésus Pourvoyez-y, …
• La Croisade Eucharistique, de 1915 à la création du MEJ : photos, insignes, bannières, …
• Bourges (1916) : Neuvaine perpétuelle au Sacré Cœur de Jésus en faveur des malades et des affligés
• Consécration de la Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre (1919)
• Le Christ-Roi : du Règne du Sacré-Cœur à « Quas Primas » (1925)
• Ste Faustine et Jésus Miséricordieux (1931-38)
• Dijon, l'église du Sacré Cœur (1933-1938)
• Paray-le-Monial, le diorama et l'Abri des pèlerins (1935)
• Notre-Dame du Sacré-Cœur au Mas-Rillier (1938) : Georges Serraz
• La guerre de 39/45 et le Sacré-Cœur : nombreux souvenirs
• Le renouveau de Paray-le-Monial (1975) avec la Communauté de l’Emmanuel

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En 1934, sous l'impulsion de l'évêque d'Autun Mgr Jean Hyacinthe Chassagnon (1864-1940), début des travaux de l'Abri des Pèlerins à Paray-le-Monial, suivant les plans de l'architecte Claude (dit Claudius) Malord (1868-XXe). Les travaux seront achevés dès l'année suivante.

Mgr Chassagnon fonde également l'Association Sacerdotale de Paray-le-Monial, association de prêtres qui s'unissent dans un double but :

« 1° Puiser avec ferveur dans le Sacré-Cœur de Jésus, "Source de vie et de sainteté", le principe de leur sanctification personnelle et de la fécondité de leur apostolat.
2° Travailler, par un effort commun, à faire connaître le Sacré-Cœur, son amour, ses demandes, ses plaintes, ses promesses, et réaliser ainsi les désirs du Souverain Pontife, puisque, selon la parole de S.S. Pie XI, "les plaintes que le très doux Jésus fit à Marguerite-Marie Alacoque, quand Il daigna lui apparaître, les désirs et les demandes qu'Il lui exposa à l'égard des hommes et pour leur bien, une partie des fidèles les ignorent peut-être encore et les autres ne s'en soucient point". »
Extrait des Statuts de l'Association Sacerdotale de Paray-le-Monial, in Mgr Chassagnon, Le Sacré-Cœur et le Prêtre, Paray-le-Monial, Secrétariat des Œuvres du Sacré-Cœur, 1938.

De grands travaux de restauration et de mise aux normes ont été réalisés dans le cadre du grand chantier « Paray 2020 » qui englobe les travaux de l’Abri : salles de réunion, salle de conférence/spectacle, salles de restauration. La nouvelle salle sainte Marguerite-Marie a été bénie et inaugurée sous la présidence de Mgr Benoit Rivière, évêque d'Autun, le 16 octobre 2018. Le grand hall d'accueil, la grande salle de conférence et de spectacle sainte Marguerite-Marie, les nouvelles salles modulables et l'espace restauration, sont présentés sur la brochure mise à disposition sur le site du sanctuaire.

Le 2 juin 1935, inauguration et bénédiction par Mgr Chassagnon, évêque d'Autun, du Diorama de Paray-le-Monial. Comme pour l'abri des Pèlerins, c'est l'architecte Claudius Malord qui a été chargé d'en dessiner les plans. Il est composé de dix-huit scènes réalisées par Georges Serras (1883-1964) (*). Ces tableaux en son et lumière évoquent la vie de sainte-Marguerite-Marie, les apparitions du Christ à la religieuse et l’histoire des Sanctuaires de Paray.

Il est inauguré et béni en même temps que l'Abri des pèlerins et l'Office de pèlerinage (actuelle Librairie du Sacré-Coeur).

(*) : Georges Serraz a également réalisé le Christ-Roi des Houches (1933-1934) et la statue de la Vierge à l'Enfant du Mas-Rillier (1938-1941), sur la commune de Miribel, qui sont les deux plus grandes statues religieuses de France (respectivement 32,6 mètres et 25 mètres).

Restauré en 1999, il est de nouveau ouvert au public depuis juin 2000.
Une nouvelle tranche de restauration a été ouverte à l'automne 2022.

Description détaillée de ce diorama sur le site du Sanctuaire.