Exposition
sur l'histoire et l'actualité de
la dévotion au Sacré-Coeur de Jésus



Panorama des thèmes présentés dans cette exposition

Jusqu’au XVIIe siècle - XVIIe siècle - XVIIIe siècle - XIXe siècle - XXe siècle - Thèmes généraux


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L'église du Sacré-Cœur de Dijon

La construction de l'église est lancée sous l’initiative de Mgr Pierre Petit de Julleville (1876-1947), évêque de Dijon de 1927 à 1936.

« Cette église nécessaire sera dédiée au Sacré-Cœur. Pourquoi ? Parce que la Bourgogne et spécialement la ville de Dijon ont joué un rôle capital dans le développement de la dévotion au Sacré-Cœur.
C'est à Dijon que naît Sainte Chantal, la fondatrice de l'Ordre providentiellement destiné à recevoir les révélations du Sacré-Cœur. Et c'est encore la Bourgogne, dont Dijon est la capitale, qui nous donne Sainte Marguerite-Marie et Paray-le-Monial.
Alors que la Sainte est l'objet de pénibles attaques qui mettent en péril sa vocation, d'où lui vient, avec la Mère Boulier et la Mère de Saumaise, un providentiel appui ? De Dijon.
C'est à Dijon, en 1686, que la sœur Joly, confidente de Sainte Marguerite-Marie, composa un petit livret qui fut comme une sorte de manuel de la dévotion au Sacré-Cœur.
C'est de Dijon, la même année, que partit pour Rome la première supplique pour demander l'approbation d'un office du Sacré-Cœur. C'est dans cette ville que fut fondée, en 1692, la Confrérie pour l'Adoration du Cœur de Jésus ; que fut dessinée la première image qui donna satisfaction à la Sainte.
C'est toujours à Dijon que se célébra, le 4 février 1689, premier vendredi du mois, la première messe du monde entier en l'honneur du Sacré-Cœur.
Enfin, plus près de nous, c'est encore à Dijon qu'a pris naissance l'Association de prière et pénitence de Montmartre, enrichie des plus précieuses indulgences, et élevée par Léon XIII au titre d'Archiconfrérie pour le monde entier.
Comme elle est vraie décidément, et sans exagération aucune, cette parole de la sœur Joly : « La divine Providence semble avoir choisi la ville de Dijon pour rendre un culte et des hommages particuliers au Sacré-Cœur de Jésus. » »
Extrait du tract d'appel aux dons pour la construction de l'église du Sacré-Cœur.
Le 30 novembre 1931, Mgr Petit de Julleville érige canoniquement la paroisse du Sacré-Cœur et nomme son curé, l’abbé Louis Tattevin (1888-1976).
Le 30 juin 1932, il achète à la ville de Dijon dans le quartier de la Maladière un terrain pour la construction.
L'architecte parisien Julien Barbier (1869-1940) est chargé de concevoir les plans de cette nouvelle église.



Carnet de vignettes
(recto - verso)



Vignette postale



Appel aux dons
(verso)


Autres vignettes "Pour l'église du Sacré-Cœur" en page philatelie-erinophilie


La paroisse naissante a dans un premier temps pour lieu de culte une chapelle du Tiers Ordre au 10 de la rue Boileau, puis à compter du 29 octobre 1933 une plus grande chapelle, avenue Aristide Briand.
Le 6 janvier 1933, le premier coup de pioche est donné par l’abbé Tattevin.
Le 2 avril, jour de la Quasimodo, pose et bénédiction officielle de la première pierre par Mgr Petit de Julleville devant 7000 personnes.
Le 8 juin, les fondations sortent de terre.



1933 : bénédiction de la première pierre



Bâtiment avenue A. Briand : chapelle provisoire



Bâtiment avenue A. Briand, vue côté jardin
La Salle des Œuvres
Aujourd’hui, Centre Universitaire Catholique de Bourgogne




Carte de souscription
(verso)


La construction

Hiver 1934-35, pose des 70.000 tuiles colorées (noir, jaune, brun rouge, vert, bleu et rose) des toitures.
Le 31 mars 1935, Mgr Petit de Juleville bénit la première cloche de l'église, « Marguerite-Marie », en hommage à la sainte Visitandine.
Hiver 1935-1936, achèvement de la coupole intérieure.
Mgr Petit de Juleville est nommé archevêque de Rouen le 7 août 1936, mais il reste à Dijon en tant qu'administrateur apostolique de l'évêché jusqu'au 15 mars 1937, date de la nomination de Mgr Guillaume Sembel (1883-1964) qui prend sa succession à Dijon.
Le 14 février 1937, célébration de la première messe.
Le 21 février, la deuxième messe est célébrée pour la bénédiction de la deuxième cloche, « la Bourguignonne », (en écho à « La Savoyarde » de Montmartre). Mgr Petit de Julleville procède à sa bénédiction.
Enfin le mardi 10 mai 1938, l’édifice est terminé et le nouvel évêque, Mgr Sembel, devant une foule considérable, consacre la nouvelle église, en présence de plusieurs évêques et archevêques : Mgr Petit de Julleville désormais archevêque de Rouen, Mgr Gabriel Brunhes (1874-1949) évêque de Montpellier, Mgr Hyacinthe Chassagnon (1864-1940) évêque d'Autun et de Paray-le-Monial, Mgr Louis Parisot (1885-1960) vicaire apostolique du Dahomey (il est originaire de Côte-d'Or), et Dom Godefroy Belorgey (1880-1964), abbé auxiliaire de Citeaux.



L'église du Sacré-Cœur achevée



Appel aux dons pour l'entretien



L'église du Sacré-Cœur achevée




L'église du Sacré-Cœur, vue aérienne


La décoration

Durant la guerre, les travaux de décoration se poursuivent (fresques de la crypte et du chœur, chemin de croix, statue de saint Joseph, décoration du baptistère...), ainsi que les travaux d'isolation et d'installation du chauffage.
Le 23 novembre 1947, inauguration des orgues par Mgr Sembel, en présence du maire de Dijon, le chanoine Kir (1876-1968).
En 1949, réalisation des tympans extérieurs.
Enfin en 1952, mise en place de l’horloge avec ses 3 cadrans.

De nombreux artistes ont contribué à embellir l'église, par exemple :
Maxime Real del Sarte (1888-1954) : la statue de pierre « Sainte Jeanne d’Arc sur le bûcher de Rouen »
Henri Charlier (1883-1975) : la statue de Saint Joseph
Raymond Delamarre (1890-1986), grand prix de Rome, auteur du Sacré-Cœur dit « du Pavillon des Missions » : Ste Marguerite-Marie
Georges Serraz (1883-1964) : le crucifié en bois de tulipier « Christ mort », et la statue de Saint Jean Bosco.



Delamarre, le Sacré-Cœur du Pavillon des Missions
Carte d'appel aux dons : verso

Editions d'Art Yvon, Paris



Serraz, le crucifié en bois de tulipier
Photo Asselineau, Dijon



Serraz, le crucifié (détail)
Photo Asselineau, Dijon




Delamarre, Sainte Marguerite-Marie



La Grande Nef
Photo Baroux, Dijon



Mosaïque du chœur
"Le Sacré-Cœur appelant à Lui l'humanité"
Ateliers Mauméjean, Paris

Photo Baroux, Dijon



Mosaïque du chœur
Le Sacré-Cœur

Photo Baroux, Dijon




Autel latéral du Sacré-Cœur
Marbre par Gabriel Dufrasne (1875-1949)

Photo Baroux, Dijon



Autel latéral du Sacré-Cœur
Photo Baroux, Dijon



Autel latéral du Sacré-Cœur




La nef, vers l'entrée
Photo Baroux, Dijon



Guide pour la visite du Sanctuaire



Le transept (au fond, le baptistère)
Photo Baroux, Dijon




La fresque
Sylvaine Collin (1902-1970)

Photo Baroux, Dijon



Note explicative de la fresque
page intérieure - verso



L'église est depuis 2012 inscrite au titre des monuments historiques.


Pour aller plus loin :





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Le Sacré-Coeur de Jésus - Deux mille ans de Miséricorde
Le Sacré-Coeur de Jésus
Deux mille ans de Miséricorde


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« Les personnes qui propageront cette dévotion, auront leur nom inscrit dans mon Cœur, et il ne sera jamais effacé. »
(11ème promesse du Sacré-Coeur à sainte Marguerite-Marie)


  Notre dossier complet sur la dévotion au Sacré-Coeur de Jésus