Exposition
sur l'histoire et l'actualité de
la dévotion au Sacré-Coeur de Jésus



Panorama des thèmes présentés dans cette exposition

Jusqu’au XVIIe siècle - XVIIIe siècle - XIXe siècle - XXe siècle - Thèmes généraux


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1914/1918 - Le Sacré-Cœur durant la Grande Guerre

Chronologie - Photographies - Cartes postales - Illustrateurs - Journaux
Œuvre des insignes - Insignes et drapeau - Artisanat de tranchée - A l'école
Prières et Consécrations - Loublande - Porte-timbres - Vignettes Delandre


Claire Ferchaud et Loublande


Enfance

Claire Ferchaud est née le 5 mai 1896. Elle est l’une des six enfants (trois filles et trois garçons) d’un couple d’agriculteurs de la ferme des Rinfillières, petit village situé à 1 km au sud-ouest de Loublande, à la limite du Maine-et-Loire et des Deux-Sèvres.
Elle a des visions de la Sainte Vierge et de l'Enfant-Jésus durant son enfance, dont elle reçoit formation et conseils.

« Le plus lointain souvenir qui me reste toujours aussi vivant à l’esprit est celui-ci : étant encore au berceau, bien avant de prononcer un seul mot, donc bien avant l’éveil de la raison, je me souviens de la présence continuelle d’un Enfant, d’une merveilleuse beauté, qui se tenait près de mon berceau, était-ce mon bon ange ? Ou simplement un enfant de la famille ? Plus tard, je reconnaîtrai dans les mêmes traits le doux et aimable Enfant Jésus.
Mais, à deux ans et au-dessous de cet âge, il me suffisait de Le voir pour être sage et contente sans penser que ce pût être un Être Surnaturel, j’étais imbibée dans cette présence bien avant d’en avoir la connaissance, ainsi cet état m’était tout naturel, c’est pourquoi longtemps je ne songerai pas à dire merci à mon Jésus chéri.
»
Texte extrait de Claire Fechaud, Tomes 1 et 2 aux éditions Téqui.
Elle suit sa scolarité à l’école libre du Sacré-Cœur jusqu'à ses 12 ans (1908), puis doit s'occuper des moutons de ses parents au village.



La ferme des Rinfillières



La cour de la ferme



La ferme des Rinfillières




La ferme des Rinfillières



A droite, première porte :
la chambre de Claire Ferchaud



La pièce principale
© Association St-Jean - Le Puy St Bonnet - Cholet



1916

Du 6 au 20 novembre, Claire Ferchaud fait une retraite à St-Laurent-sur-Sèvre, à 4 km de Loublande, chez les Sœurs de la Sagesse.
De retour aux Rinfillières, elle affirme que le Christ lui est apparu le 28 novembre et de nouveau le 16 décembre. Il lui a montré son Sacré-Cœur avec une plaie ouverte lui disant : « Cette plaie ouverte m’est faite par la France officielle, la Franc-maçonnerie ». Il lui aurait en outre donné pour mission d’aller demander au Président de la République de faire apposer le Sacré-Cœur sur le drapeau tricolore de la France.



Imp. Frelon, Beaupréau (49)



Imp. Weibel, Paris



Edition Micheneau, Chiché (79)




Edition Micheneau, Chiché (79)



Gravure grand format



Boumard Fils, Paris



1917

Claire Ferchaud écrit une première lettre à Raymond Poincaré, président de la République, qui lui est remise le 16 janvier. Elle lui fait part du message qu'elle dit avoir reçu du Christ, qui contient une double demande : sa conversion, et l'apposition du Sacré-Cœur sur le drapeau national.

« Monsieur le Président,
Une humble fille du Poitou vient de recevoir du Ciel une mission qui fait frémir sa nature bien timide, mais qui, en but du salut de notre cher pays, ne peut reculer devant aucun sacrifice. J’ai donc l’honneur de m’adresser au chef premier de la nation française. C’est à vous, Monsieur le Président, que Dieu m’envoie. Le mot Dieu doit vous rappeler quelques souvenirs de notre sainte religion. Ce Dieu qui est chassé de notre pauvre France par la Franc-maçonnerie, persécuté de toutes façons, est cependant jaloux de posséder ce pays qui est appelé la Fille ainée de l’Église.
Monsieur, veuillez s’il vous plaît me prêter votre attention. Ce que j’ai à vous dire n’est pas invention de ma part. La chose est grave pour vous d’abord, ensuite pour l’avenir de la France. C’est de la bouche divine du Dieu du Ciel que j’ai reçu l’ordre de vous transmettre le désir exprès de Jésus...
Vous aurez le salut d’abord, si vous renoncez à cette vie de luttes contre la religion. Vous êtes le chef, vous avez en main la clef du Gouvernement. Il vous appartient donc d’aller dans le droit chemin qui est la civilisation chrétienne, source de toute morale. Vous devez montrer le bon exemple en combattant contre la Franc-maçonnerie...
En second lieu, et c’est là le but de ma mission, Jésus veut sauver la France et les Alliés, et c’est par vous, Monsieur le Président, que le Ciel veut agir, si vous êtes docile à la voix divine. Il y a des siècles déjà, le Sacré-Cœur avait dit à sainte Marguerite-Marie : « Je désire que mon Cœur soit peint sur le drapeau national, et Je les rendrai victorieux de tous leurs ennemis ». Dieu semble avoir dit ces paroles pour nos temps actuels. L’heure est arrivée où son Cœur doit régner malgré tous les obstacles. Ce Cœur Sacré, j’ai eu la grâce d’en contempler la face adorable. Jésus m’a montré son Cœur broyé par l’infidélité des hommes. Une large plaie divise son Cœur. Et de cette plaie profonde, Jésus m’a dit : « C’est la France qui me l’a faite ». Cependant, malgré les coups dont le Cœur de Jésus est martyrisé, il s’avance vers vous, M. le Président, en offrant sa miséricorde...
À plusieurs reprises différentes, entre autres le 28 du mois de novembre 1916, Jésus, dans une lumière spéciale, me fit voir M. le Président, l’âme fortement travaillée par la grâce d’abord à demi écoutant Dieu et votre conscience. Il m’a semblé voir Dieu vous adressant ces paroles « Raymond, Raymond, pourquoi me persécutes-tu ? » À cette voix, vous avez tressailli ; puis la grâce étant plus forte que vos passions, vous êtes tombé à genoux, l’âme angoissée et vous avez dit : « Seigneur, que voulez-vous que je fasse ?... »...
Monsieur, voici les paroles sacrées que j’ai entendues de la bouche même de Notre-Seigneur : « Va dire au chef qui gouverne la France de se rendre à la Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre avec les rois des nations alliées. Là, solennellement, les drapeaux de chaque nation seront bénits, puis le Président devra épingler l’image de mon Cœur sur chacun des étendards présents. Ensuite, M. Poincaré et tous les rois alliés à la tête de leur pays, ordonneront officiellement que le Sacré-Cœur soit peint sur tous les drapeaux de chaque régiment français et allié. Tous les soldats devront être recouverts de cet insigne de salut ». D’accord, ensemble, la France et les alliés, le même jour, à la même heure, s’élanceront à l’assaut, munis de leurs insignes. L’ennemi prendra la fuite et ils seront repoussés au-delà de la frontière avec de grosses pertes. En peu de jours le Sacré-Cœur nous rendra victorieux. ...
Je rappelle à votre souvenir votre pieuse mère, décédée il y a quelques années. Sans elle, oui, vous seriez maintenant couché dans la tombe, et hélas ! Votre âme, où serait-elle ? - Je l’ai vue dans les gloires du Ciel, parmi les saintes de Dieu, se distinguant par sa tristesse profonde. … Votre mère suppliait Dieu de vous faire grâce encore ; alors, à sa demande, Jésus lui donna un délai. Le sang de Jésus et les larmes de votre mère se mêlèrent, et, mystiquement, se répandirent sur vous. Puis, cette mère que vous avez pleurée me montra son fils, ce cher Raymond, au jour de sa première communion, beau comme les anges du Ciel, embaumé de cette présence du premier baiser de Jésus à son âme. ….Mais hélas avec les années qui se sont succédé, les compagnies fausses et dangereuses ont été l’objet de votre recherche et, par ce chemin, vous êtes devenu ce que vous êtes à l’heure présente. Votre mère pleurait toujours. Elle me donna un regard de supplication et me dit « Va, va sauver mon fils, je suis sa mère ! » Monsieur, ne serez-vous pas touché quand je vous rappelle le souvenir de votre mère ? Votre cœur serait-il d’airain pour ne pas être attendri à la voix suppliante d’une mère qui, même dans la gloire du Ciel, pleure sur son fils égaré !
Monsieur, je vous l’ai dit : « De vous dépend le salut de tous. Vous avez sur vos épaules tout le poids du Gouvernement. N’entendez-vous pas aussi toutes les voix de ces glorieuses victimes tombées au champ d’honneur :….Le sang des enfants de France est comme un cri qui s’élève vers vous. Ces voix retentissent plus fortement que le bourdonnement du canon qui gronde sur le front. Ces voix, je les entends vous dire : « Raymond, chef de la nation française, si tu veux obtenir la victoire, reviens à ton Dieu ». Ces paroles ne sont-elles pas plus pénétrantes que la voix des impies qui persécutent la religion ? …. Monsieur le Président, vous êtes perdu si vous persistez dans les erreurs qui empoisonnent votre vie. Ah ! je frémis ! Pauvre France ! D’elle, nous n’aurons plus que le souvenir. »
Lettre de Claire Ferchaud au Président Poincaré, 16 janvier 1917, in A Loublande - Le Sacré-Cœur et Claire Ferchaud, Paris, Téqui, s.d..
Cette lettre reste sans réponse. Elle rédige une seconde lettre le 27 février, qui est lue au président Poincaré par le député Armand de Baudry d’Asson (1862-1945), et ce dernier lui obtient un rendez vous avec le Président de la République le 21 mars. Raymond Poincaré prend le temps de l'écouter, mais ne lui laisse que peu d'espoir quant à la réalisation de ses demandes.

Le 7 mai, elle écrit une lettre à 15 généraux, dont l'ancien ministre de la Guerre Hubert Lyautey, le général en chef des armées Philippe Pétain (1856-1951), Édouard de Castelnau, Robert Nivelle et Ferdinand Foch. Elle leur demande « que l'image du Sacré-Cœur, signe d'espérance et de salut, brille officiellement sur nos couleurs nationales » et leur transmet les paroles reçues du Seigneur :

« Je demande aux braves petits soldats de France, jusqu'aux généraux qui sont aux armées, de déployer le drapeau du Sacré-Cœur, malgré les défenses formelles qu'on fera autour d'eux, et que tous, officiers et soldats aillent de l'avant. Je leur promets la victoire. »
Extrait de la Lettre de Claire Ferchaud aux généraux, 7 mai 1917, in Claude Mouton, Au plus fort de la tourmente, Editions Résiac, 1978, p.237.








Voir la page des drapeaux et insignes


Le 6 août 1917, pour couper court aux conséquences possibles de cette demande, Philippe Pétain rédige une Note aux Armées en laquelle il relate les faits qui lui ont été rapportés par le ministre de la guerre Paul Painlevé (1863-1933), et conclut :

« Les militaires (officiers et hommes de troupes) qui recevront d'œuvres quelconques des fanions ou étendards revêtus d'emblèmes religieux les remettront immédiatement à leur chef de corps qui en assurera la réexpédition à l'Œuvre expéditrice. Les généraux commandants les armées rappelleront aux officiers sous leurs ordres qu'ils doivent dans le service s'abstenir de tout acte à caractère confessionnel constituant une violation flagrante de la liberté de conscience de leurs hommes et de la neutralité de l'Etat français. »
Général Pétain, Note aux Armées du 6 août 1917, in Alain Denizot, Le Sacré-Cœur et la Grande Guerre, Paris, N.E.L., 1994.
La crise ministérielle de cette année 1917 ne fait qu'aggraver les choses, et l'arrivée au pouvoir le 16 novembre de Georges Clemennceau, anticlérical qui s'était opposé à la construction de la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, enterre définitivement le projet.

Notons que le général Foch sera le seul, au cours d'une cérémonie privée le 16 juillet 1918, à consacrer au Sacré-Cœur les troupes françaises et alliées... prélude de la victoire de la 2e bataille de la Marne.

Mais d'innombrables soldats et de nombreux officiers braveront l'interdiction, et après l'arrêt Baldy du 10 août porteront fièrement au front le drapeau tricolore frappé du Sacré-Cœur.

Voir la chronologie



Soldats hospitalisés en 1918


A Noël 1917, Claire Ferchaud fonde une communauté de « vierges repentantes » regroupant cinq religieuses à Loublande, dans les locaux de l'ancien patronage, rebaptisés « Maison du Sacré-Cœur ». Elle prend elle-même le nom de « Sœur Claire de Jésus Crucifié ». Mgr Humbrecht (1853-1927), évêque de Poitiers, vient inaugurer et bénir la chapelle du couvent le 12 juin 1918. Elle entame alors des démarches en vue de l'instauration d'une « Messe perpétuelle ». C'est dans cet esprit que seront érigés en 1948 sur les hauteurs de Loublande une grande croix et quatre autels. Les Papes Pie XI et Pie XII se montreront favorables à cette idée, mais le projet n'aboutira pas, bloqué par Poitiers.

« En notre temps de la perversion, de l’athéisme officiel monstrueux des individus et des Nations, les sacrifices d’âmes généreuses, les actes de piété, la multiplicité des œuvres semblent insuffisants pour endiguer le mal, redresser les esprits, éteindre les haines et attirer le pardon et la paix de Dieu sur les peuples. Il ne s’agit plus d’une portion du globe, c’est toute la terre qui, dans un océan d’orgueil, brave son Créateur et son Souverain.
C’est donc au nom de l’Univers qu’un Autel, sur un point précis, ferait monter vers le Père, Dieu Eternel, sans interruption, le Seul Très Saint, l’Unique efficace Sacrifice de l’Agneau sans tache, la sublime adoration, la profonde action de grâce, l'intégrale expiation, l'irresisible imploration.
Sacrifice divin, centre et union de toute vie religieuse, de tout acte s’adressant au Seigneur, de tout apostolat, de toute famille, de toute vie humaine, afin que l’Auguste Trinité ne voie plus la terre que par ce divin Creuset où les pauvres actes de vertus sont changés en l’Amour d’un Dieu offert à Dieu.
»
Claire Ferchaud, in Claude Mouton, Au plus fort de la tourmente, Editions Résiac, 1978, pp.220-221.



Loublande, à gauche le couvent en 1918



Le couvent, 1918



Le couvent, 1918





Premier livret sur Claire Ferchaud, 1918


La chapelle de Notre-Dame de la Garde en 1917/18
construite par la famille Ferchaud en 1862





L'église de Loublande en 1917/18





1920

Un décret de la Congrégation pour la doctrine de la foi, daté du 12 mars et signé par Benoît XV, indique que « les faits de Loublande [...] ne peuvent être approuvés » :

DÉCRET TOUCHANT « LES FAITS DE LOUBLANDE »
Dans l'assemblée plénière du mercredi 10 mars 1920, relation faite des prétendues visions, révélations, prophéties, etc., vulgairement connues sous les nom de faits de Loublande, et les écrits qui s'y rapportent ayant été examinés, les Eminentissimes et Révérendissimes Cardinaux Inquisiteurs Généraux en matière de foi et de mœurs, après le vote préalable des Consulteurs, ont décrété : « Toutes choses mûrement pesées, la S. Congrégation déclare que les prétendues visions, révélations, prophéties, etc., vulgairement comprises sous le nom de faits de Loublande, ainsi que les écrits qui s'y rapportent, ne peuvent être approuvés ».
Et le jeudi suivant, 11 du même mois, Notre Très-Saint Père le Pape Benoît XV, dans l'audience ordinaire accordée au Reverendissime Assesseur du S. O., a approuvé et confirmé la résolution des Eminentissimes et Révérendissimes Pères, et en a ordonné la publication dans les Acta Apostolicae Sedis.
« Donné à Rome, du Palais du Saint-Office, le 12 mars 1920.
L. Castellano,
Notaire de la Sup. Congr. du Saint-Office ».

AAS 1920 pp.294-295.



AAS 1920, original latin, p.113


1933-35

En avril 1935 prend fin le « Jubilé de la Rédemption », deux années commencées à Pâques (2 avril) 1933 pour souligner le 1900e anniversaire des événements du Vendredi Saint et de Pâques survenus supposément en l'an 33.
Deux cardinaux, l'archevêque de Westminster Mgr Francis Bourne (qui allait décéder le 1er janvier de cette année-là) et l'archevêque de Paris le Cardinal Jean Verdier, ont eu l'idée de conclure le Jubilé par un triduum à la grotte de Lourdes, pendant trois jours et trois nuits. L'évêque de Lourdes, Mgr Pierre-Marie Gerlier, a soumis cette idée au Pape Pie XI qui l'a acceptée.
Ce triduum de messes ininterrompues se déroule du 25 au 28 avril sous la présidence du Cardinal Pacelli, légat du Pape Pie XI et futur Pie XII. Pie XI écrira que Lourdes est devenu pendant ces trois jours le plus grand trône eucharistique du monde.
Claire Ferchaud verra dans cette initiative les prémices de la Messe Perpétuelle que d'aucuns jugeaient alors impensable :

« Le Triduum de Lourdes m'a remuée jusqu'au plus intime de l'être. Ces trois jours de messes consécutives n'étaient-ils pas l'image vivante de l'œuvre attendue ? Des prêtres tout occupés de Dieu, de satisfaire à sa Justice par la Messe Perpétuelle sur un Autel unique ; répondre au péché criant, hurlant sa haine : pardon, pardon, par le Sang divin. »



L'image du Triduum


1939-1972

Le 20 septembre 1939, Claire Ferchaud reçoit la bénédiction du Pape Pie XII, « acceptant l'holocauste de Claire pour l'Eglise, le Sacerdoce et le salut des âmes. »

La Chapelle est fermée en 1940 par l'évêque de Poitiers, Mgr Édouard Mesguen (1880-1956). Elle sera réouverte en 1964, grâce à l'intervention du Cardinal Ottaviani (1890-1979), propréfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, et deviendra Oratoire public.

Claire Ferchaud décède le 29 janvier 1972, et est inhumée au cimetière de Loublande.
La stèle porte l'inscription : « Humble victime d'expiation, elle fut obéissante jusqu'à la mort, dans l'amour de l'Église et de la France ».



Image-souvenir



La tombe de Claire Ferchaud



Aujourd'hui

Actuellement les relations avec Poitiers se sont améliorées et Mgr Pascal Wintzer, évêque de Poitiers depuis 2012, vient et célèbre à la Chapelle. Approfondissement et renseignements sur le site du Sanctuaire de Loublande.



Site du Sanctuaire de Loublande


Hommage au Cœur Sacré de Jésus
broyé à cause de nos péchés

Ô Jésus, en me voyant l'objet de votre tendresse ineffable, je voudrais vous témoigner dignement ma profonde gratitude. J'aspire, par une fidélité plus constante et un amour grandissant, à consoler votre Cœur meurtri par l'ingratitude humaine.
A ce Cœur divin je m'abandonne totalement pour être sa propriété et sa victime d'amour. Puissé-je devenir, comme Vous, dans la mesure de mes faibles forces, une victime d'expiation pour les péchés des hommes !
Ô Cœur de Jésus, broyé à cause de nos péchés ! Cœur attristé et martyrisé par tant de crimes et de fautes ! Cœur victime de toutes les iniquités ! je Vous aime de toute mon âme et par-dessus toutes choses.
Je Vous aime pour ceux qui Vous méprisent et Vous délaissent.
Je Vous aime pour ceux qui Vous outragent et Vous empêchent de régner au milieu de nous.
Je Vous aime pour ceux qui Vous abandonnent seul dans la sainte Eucharistie et négligent de Vous recevoir dans la sainte Communion.
Je Vous aime pour les âmes ingrates qui osent profaner votre Sacrement d'amour par leurs insultes et leurs sacrilèges.
Je Vous aime pour les cœurs attiédis qui ne Vous aiment qu'avec des froideurs et des réserves volontaires.
En face de ceux qui refusent de s'employer à votre règne et qui travaillent contre vos intérêts, je jure de me dépenser à Vous faire connaître et aimer.
Cœur de Jésus, pardonnez aux pécheurs : ils ne savent pas ce qu'ils font !
Cœur de Jésus, convertissez les hérétiques et les infidèles !
Cœur de Jésus, soutenez tous ceux qui propagent votre saint Nom !
Cœur de Jésus, soutenez tous ceux qui souffrent et qui luttent !
Cœur de Jésus, faites que la société s'inspire en tout de votre saint Evangile, seule sauvegarde de la justice et de la paix !
Cœur de Jésus, que les familles et les nations proclament vos droits !
Cœur de Jésus, régnez sur la France (sur ma patrie) !
Cœur de Jésus, que votre règne arrive par le Cœur Immaculé de Marie !
Ainsi soit-il.

Cette prière a reçu l'Imprimatur de Mgr Charles Ginisty (1864-1946), évêque de Verdun, le 15 avril 1920. Suite à la demande du Cardinal Lépicier (1863-1936), préfet de la Congrégation des réguliers, elle a été bénie et approuvée par le Pape Pie XI le 26 avril 1930.



Image de la prière - recto
(verso)




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Le Sacré-Coeur de Jésus - Deux mille ans de Miséricorde
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Deux mille ans de Miséricorde


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« Les personnes qui propageront cette dévotion, auront leur nom inscrit dans mon Cœur, et il ne sera jamais effacé. »
(11ème promesse du Sacré-Coeur à sainte Marguerite-Marie)


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