3. L'âge d'or de la mystique médiévale : 1250-1350
Les Franciscains
· David d'Augsbourg (†1272)
· Saint Bonaventure (1221-1274)
· Sainte Marguerite de Cortone (1247-1297, canonisée en 1728), pécheresse subitement et définitivement convertie en 1273, elle devient tertiaire de Saint-François, et vécut les dix dernières années de sa vie religieuse en contemplation dans une cellule de Monte-Sant-Egidio. Giunta Bevegnati, son confesseur, a relaté sa Vie, et notamment une apparition du Seigneur qui s'adresse à elle en ces termes : "« Mets tes mains sur les plaies de mes mains ». Elle n'osait, et lui disait : Non, Seigneur. Soudain s'ouvrit la blessure du côté, et, dans cette ouverture, elle vit le Cœur du Sauveur. Dans ce transport, elle embrassait son Seigneur crucifié, et était enlevé par lui au ciel". Et plus loin, relatant l'apparition du 3 juin 1291 : "M'aimes-tu, lui demandait son divin Rédempteur ? - Non seulement je vous aime, mais, si c'est votre plaisir, je désire habiter dans votre Cœur. - Pourquoi veux-tu habiter dans mon Cœur et n'entres-tu pas dans la blessure de mon côté ? - Seigneur, si je suis dans votre Cœur, je suis dans la blessure de votre côté, je suis dans les plaies des pieds et des mains, je suis dans la couronne d'épines, je suis dans le fiel et dans le vinaigre…". Il lui dira encore : "Souviens-toi, ma fille, de ce que je t'ai révélé dès mes premières communications : c'est que le sang de mon Cœur doit être l'aliment de ta piété".
· La Bienheureuse Angèle de Foligno (v.1248-1309, béatifiée en 1693), qui après avoir perdu mari et enfants prend l'habit du Tiers Ordre de Saint-François. Ses Révélations ont été approuvées dès 1309, et sa Vie, entre souffrances et extases, a été relatée par son confesseur le Frère Arnaud. On y peut lire (13° pas) : "J'eus un songe, où me fut montré le Cœur du Christ, et il me fut dit : Dans ce Cœur il n'y a point de mensonge ; tout y est vrai". Elle témoigne à de nombreuses reprises de sa participation aux souffrances du Christ en croix, purifiée au sang qui coule de sa plaie au côté : "Il m'appela et me dit de poser ma bouche en la plaie de son côté. Et me semblait que je voyais et buvais son sang frais coulant de son côté. Et il me donnait de comprendre qu'en lui il me purifiait".
· Berthold de Ratisbonne, disciple de David d'Augsbourg, sans doute le plus grand des prédicateurs du Moyen Age allemand, dont les sermons font souvent allusion au Cœur du Seigneur.
· Ubertin de Casal (Hubert de Casale, 1273-1329), chef de file des Spirituels en Toscane et en Ombrie, proche de Marguerite de Cortone et d'Angèle de Foligno citées plus haut. Entré chez les Frères mineurs à quatorze ans, il devient Bénédictin en 1317, puis Cistercien. En 1305, alors qu'il se trouve au monastère du mont Alverne, à la demande des moines qui désirent un livre sur "la vie de Jésus et les souffrances de son Cœur", il rédige l'Arbor Vitae Crucifixae Jesu, ouvrage où l'amour du Cœur divin rayonne à chaque page : "La lance salutaire… a fait un trou dans la pierre, une retraite dans la muraille, comme un séjour de colombe. Lève-toi donc, Vierge bienheureuse, seule et unique colombe toute belle du bien-aimé Jésus ; fais ton nid à l'ouverture du trou, dans le Cœur ouvert et le côté de ton Christ… Et toi, fils dévot de la Vierge Mère, entre avec la Vierge toute dévote dans les secrets du Cœur de Jésus, que la lance t'a cruellement ouvert, et là complète ce qui manque à la passion du Christ, en goûtant avec la Vierge les douleurs des blessures du Sauveur" (L. IV, chap. XXIV).
· Citons également le Sermonnaire de saint Georgen, où l'on lit par exemple : "Le Seigneur a permis que son Cœur très pur fût ouvert par la lance acérée, ce Cœur rempli de toute sagesse, de toute miséricorde et de toute pureté. Il l'a fait pour que nous voyions combien Il nous aimait au plus profond de son Cœur, et de toutes ses forces. Il permit aussi que son Cœur fût ouvert afin que nous le trouvions tel lorsque nous allons à Lui, et pour que nous ouvrions aussi le nôtre. Il a fait jaillir un fleuve de son Cœur, pour nous faire voir que son amour est parfait et pur et sans détour" (Ed. K. Rieder, Berlin, 1908).
Les Dominicains
· Saint Albert le Grand (v.1193-1280)
· Saint Thomas d'Aquin (1225-1274), élève du précédent puis maître en théologie (1256), auteur d'une Somme Théologique (1266-1273), et reconnu Docteur de l'Eglise (Doctor Angelicus) en 1567. Si l'on ne trouve aucune mention directe du Cœur du Christ dans la Somme, un paragraphe a particulièrement retenu l'attention des théologiens à ce sujet (III p., q. XXV, a. 1) : "Dans l'objet de tout hommage, nous pouvons considérer deux choses : celui qu'on honore et le motif qu'on a de l'honorer. Or, à proprement parler, l'honneur se rend à toute la personne : nous ne disons point que la main de l'homme soit honorée, mais c'est l'homme lui-même qui est un objet d'honneur. Et s'il nous arrive parfois de dire que la main ou le pied reçoive quelque hommage, cela ne signifie point que ces parties soient honorées pour elles-mêmes, mais que dans ces parties, c'est le tout qui est honoré". Et un peu plus loin (III p., q. XXV, a. 1, ad. 2) : "Si l'âme du Christ n'était pas unie au Verbe de Dieu, elle serait ce qu'il y a de principal en cet homme [Jésus] : et c'est à elle que l'hommage irait principalement. Mais parce que l'âme du Christ est unie à une personne plus digne qu'elle, c'est à cette personne que principalement tout l'honneur est rendu". Nombreux sont les théologiens qui reprendront ce schéma, tels Capréolus, Cajétan, Suarez, Terrien (La Dévotion au Sacré Cœur de Jésus), Satolli, Franzelin (De Verbo incarnato), Bucceroni, Billot (De Verbo incarnato) et bien d'autres, parmi lesquels Muzzarelli qui écrit dans sa Dissertation sur les règles pour parler et écrire avec exactitude sur la dévotion et le culte dû au Sacré Cœur de Jésus-Christ : "L'objet matériel, propre, immédiat et direct de la fête du Cœur de Jésus est Jésus-Christ lui-même, et cette fête est occasionnée ou motivée par le souvenir de son immense charité, représentée sous le symbole de son Sacré Cœur, ou le Cœur même victime de charité". C'est sur ces mêmes bases que le Père Félix Anizan écrira au début du XX° siècle : "En cette dévotion, l'honneur se rend à proprement parler à la personne même de Jésus. En effet, nous ne disons pas qu'on honore le Cœur matériel de Jésus, mais Jésus lui-même. Et quand il nous arrive de dire qu'on honore son Cœur, cette locution ne signifie point qu'on honore ce Cœur pour lui-même, mais qu'en lui c'est la personne qui est honorée" (Qu'est-ce que le Sacré-Cœur, Paris, Lethielleux, 1910).
Signalons également concernant Thomas d'Aquin cet extrait des Expositiones in psalmos (Ps21) cité dans le Catéchisme de l'Eglise Catholique, qui offre un autre regard sur le Cœur du Christ "ouvert par la lance", déjà envisagé par Augustin d'Hippone : "Le Cœur du Christ désigne la Sainte Ecriture, qui manifeste le Cœur du Christ. Ce Cœur était fermé avant la passion, car l'Ecriture était obscure. Mais l'Ecriture a été ouverte après la passion, car ceux qui la considèrent avec l'intelligence qu'ils en ont désormais discernent de quelle manière les prophéties doivent être interprétées." (CEC 112).
· Le Bienheureux Jacques de Blacon (ou de Mevania) (†1301, culte approuvé en 1440 et 1674), fondateur et premier prieur du couvent dominicain de sa ville natale Mevania (aujourd'hui Bevagna), au diocèse de Spolète en Italie. Un jour qu'il est en prière aux pieds d'un crucifix, demandant pardon pour ses fautes, de la plaie du côté jaillit un flot de sang qui inonde son visage et ses habits, tandis qu'une voix proclame : "Que ce sang soit le signe de ton salut". Il lui sera longtemps impossible d'en faire disparaître la trace.
· La Bienheureuse Christine de Stommelen (Christine Bruzo, ou Bruso, 1242-1312, béatifiée en 1908), près de Cologne, dont la vie riche de phénomènes extraordinaires a été relatée par l'un de ses contemporains, Pierre de Dacie O.P.. Celui-ci rapporte que lorsque la Bienheureuse se trouvait menacée par le démon, elle s'adressait au Cœur de Jésus : "Seigneur Jésus, je vous en prie, par votre mort, par vos souffrances et par votre très doux Cœur broyé pour notre amour, si c'est votre bon plaisir que ces malins esprits me donnent la mort, recevez en paix mon cœur troublé et affligé, gardez-le miséricordieusement, dans votre très doux Cœur".
· Johann Eckart, dit Maître Eckart (ou Eckhart, v.1260-v.1327), chef de file du courant mystique rhénan, dont l'œuvre fut condamnée par Jean XXII. Il parle du Cœur du Christ dans son Sermon sur la Passion : "Sur sa croix son Cœur brûlait comme un brasier, comme une fournaise, dont les flammes s'échappent de toutes parts. C'est ainsi que Jésus était embrasé d'amour pour toute la terre. […] O homme, comment peux-tu encore trouver dure et amère la souffrance, si tu réfléchis bien sur le fait que celui qui vécut comme Dieu au jour de son éternité et qui était né comme splendeur et image de Dieu (Hb 1,3), descendit dans la prison et dans la bassesse de ta nature misérable, si tu penses à toute l'amertume qui retomba sur lui, comment fut couverte de crachats, raillée et blasphémée la beauté de la lumière éternelle, par tous ceux qui passaient sous la croix ? Oh ! quelle grande, imméritée miséricorde et quel amour irréfragable, qui en nul autre lieu ne me furent aussi parfaitement révélés que là où la plénitude de son amour déborda, impétueuse, de son Cœur".
· Jean Tauler (v.1294-1361)
· Le Bienheureux Henri Seuse, en latin Suso (v.1295-1366, béatifié en 1831), entré à treize ans chez les Dominicains du monastère de Constance, il se convertit à dix-huit ans et s'impose durant vingt-deux ans des pénitences extérieures terribles. Il sera disciple de Maître Eckart (1324), puis prieur de plusieurs maison de son Ordre. Le Livre de la Sagesse (Horologium Sapientiae) fut l'ouvrage le plus répandu en Allemagne durant les XIV° et XV° siècle, et son Livre de la Vérité éternelle sur la Passion du Christ est devenu un classique de la littérature mystique allemande. Il entretient un dialogue avec le Cœur souffrant du Sauveur, dont il est possible qu'il ait expérimenté lui-même les douleurs : "O Seigneur, votre Cœur a tout accepté par amour - Seigneur, puisse votre Cœur enflammer d'amour mon propre cœur". Il fait dire à Jésus, dans Le livre de la Sagesse : "Considérez tous les cœurs, et voyez si jamais un seul a été rempli d'amour comme l'a été le mien. J'aurais voulu, à la place de tous mes membres, n'en avoir qu'un seul, le plus noble, le Cœur, et j'aurais désiré que ce Cœur fût transpercé, fût détruit, déchiré, partagé en morceaux, j'aurais voulu que rien ne restât en moi qui ne fût donné pour vous témoigner mon amour.[…] Il faut que tu entres par mon côté ouvert dans mon Cœur blessé d'amour, que tu t'y enfermes ; il faut que tu y cherches une habitation, que tu y demeures. Je te purifierai alors dans l'eau vive, et je te colorerai en rouge avec mon sang ; je m'attacherai et je m'unirai à toi éternellement".
· Marguerite Ebner (1291-1351), du couvent de Maria-Mödingen, près de Dillingen dans la Sarre, qui vit en songe son union au Cœur du Christ sur la croix. Elle passa sa vie dans de grandes souffrances corporelles. Ses Révélations ont été éditées à Fribourg en Brisgau en 1882 par Strauch, après celle d'Adélaïde Langmann. Sa Vie, et celle de sa tante Christine (cf. ci-dessous), ont été publiées en allemand par le P. Lochner O.S.B.. En 1334, le jour de l'Octave du Saint-Sacrement, Marguerite voit le Christ se pencher vers elle : "Il me sembla que je me trouvais devant cette image avec le désir que j'ai toujours d'elle, et comme je me tenais en sa présence, voilà que mon Seigneur Jésus-Christ se pencha vers moi et, du haut de sa croix, il me donna son Cœur à baiser, il m'y fit boire son sang comme dans une coupe, et je reçus ainsi grande et forte grâce, douceur qui persévérèrent longtemps en moi". On lui doit également cette prière : "Je te demande, ô mon Sauveur, par cette souffrance de la blessure de ton Cœur, de laisser ce Cœur s'imprimer comme un sceau d'amour dans tout cœur droit, et d'autant plus profondément que plus intense fut ta bonté, qui nous l'a donné".
· Christine Ebner (1277-1356), tante de la précédente, religieuse au monastère d'Engelthal près de Nuremberg, qui priait ainsi : "O Seigneur, si j'avais la voix de tous les hommes, je voudrais te louer ; si j'avais à ma portée toutes les pénitences qu'ils peuvent faire, je voudrais te les offrir ; si j'avais le sang de tous les martyrs, je voudrais te le donner ; et si j'avais l'amour de tous les cœurs, je voudrais m'en servir pour t'aimer", s'entendit répondre du Seigneur : "Si, au lieu de toutes ces choses, tu m'offrais une seule pensée de mon Cœur, tu m'enrichirais davantage".
· Adélaïde Langmann (†1375), religieuse au même couvent que Marguerite Ebner, favorisée de communications célestes, qui note dans le Diarium ce que lui dit un jour le Seigneur : "Mon Cœur divin est ouvert pour toi. Choisis toi-même ce que tu désires. Quoi que tu me demandes, si grand soit-il, je t'accorderai mille fois davantage. Incline-toi vers moi, et repose sur mon Cœur comme saint Jean". Ses Révélations ont été publiées en 1879 par Strauch.
Les Cisterciens
· La Bienheureuse Ida de Louvain (1243-1300), religieuse stigmatisée du monastère Cistercien de Rossendael près de Malines, sœur de Lutgarde de Saint-Trond, elle fut favorisée de grâces surnaturelles et pénétra plus d'une fois dans la plaie du côté du Sauveur.
· Konrad Sokkus de Brundelsheim (†1321), abbé Cistercien de l'Abbaye de Heilsbronn, qui utilisa beaucoup l'œuvre écrite de saint Bernard, et dont les Sermons rédigés en latin furent utilisés souvent par le clergé. On lit dans l'un de ces Sermons : "Je me souviens du fiel amer mêlé au vinaigre fort, que Jésus savourait intérieurement jusqu'au plus vif de l'amertume. Comme cette amertume pénétrait son fond le plus intime, elle causait à son Cœur la plus profonde commotion. Le motif de la douleur de Jésus était que sa passion suffisant devant Dieu, de la manière la plus parfaite, pour la Rédemption, néanmoins restait inutile au salut de beaucoup. C'est pourquoi il se plaignait en Isaïe : « Je me suis fatigué en vain, c'est pour rien que j'ai usé mes forces. »".
Les mystiques d'Helfta
· La Bienheureuse Mechtilde de Magdebourg (v.1212-v.1282)
· Sainte Mechtilde de Hackeborn (1241-1298)
· Sainte Gertrude la Grande (1256-1301)
Autres religieux et laïcs
· Le Bienheureux Simon Fidati de Cascia (†1348), de l'Ordre de Saint-Augustin en Italie, écrivain et prédicateur éminent, qui fut conseiller de plusieurs villes d'Italie centrale. Il est l'auteur d'un ouvrage intitulé De gestis Christi (ou De gestis Domini Salvatoris), où l'on peut lire :"Il faut voir l'action du Saint-Esprit dans l'expression de l'Evangéliste… Il veut que le côté ouvert nous manifeste l'amour du Cœur qui nous a aimés jusqu'à la mort, et que nous allions à cet amour ineffable qui l'a fait venir vers nous ; il veut que nous approchions de son Cœur, ce Cœur profond, ce Cœur caché, ce Cœur qui pense à tout, ce Cœur qui sait tout, ce Cœur qui aime ; il veut que, grâce à la porte ouverte, nous devenions, au moins dans la vivacité de l'amour, semblables à son Cœur, et que nous entrions en esprit dans le secret caché depuis l'éternité, et maintenant comme dévoilé à sa mort par l'ouverture de son côté". Certains savants ont vu dans cet ouvrage les germes de plusieurs doctrines luthériennes.
· Saint Elzéar de Sabran, comte d'Arian en Provence (appelé aussi Augias, 1285-1323, canonisé en 1369), époux de Delphine de Glendèves (1283-1358, qui fut béatifiée par Urbain VIII), nommé par le roi de Naples Robert 1° le Sage maître justicier de l'Abruzze citérieure, qui écrivit un jour à son épouse : "Vous êtes inquiète sur ma santé, vous désirez en savoir par moi des nouvelles : allez souvent visiter au Saint-Sacrement le très adorable Jésus ; allez, allez dans son Cœur sacré. C'est là que vous me trouverez, c'est là qu'est ma demeure" (cité par saint François de Sales dans l'Introduction à la vie dévote).
· Une recluse anglaise du XIII° siècle, qui a écrit dans une contemplation de la Passion : "Ils font venir Longin, qui de sa lance lui perce le côté, ouvre son Cœur, et de cette large blessure coule le sang qui nous a racheté et l'eau qui purifie le monde de ses péchés… Ah ! doux Jésus ! vous m'ouvrez votre Cœur, afin que je vous connaisse vraiment ; là je vois pleinement combien vous m'avez aimée. Comment vous refuser mon cœur, puisque vous avez acheté cœur pour Cœur ?".
· Sainte Brigitte de Suède (1303-1373, canonisée en 1391), fondatrice du monastère de Wastein et de l'Ordre du Très-Saint-Sauveur, dont saint Jean Eudes relatera qu'à quatre reprises il lui fut donné de connaître par le Christ lui-même et par sa sainte Mère "que, étant en la Croix, Il souffrit pour l'amour de nous des douleurs si vives, si pénétrantes, si violentes, que son Cœur adorable se rompit, se brisa et se creva : Cor meum crepuit prae violentia passionis".
Le Sacré-Coeur de Jésus Deux mille ans de Miséricorde Le recueil qui est reproduit dans les pages de ce dossier avait trouvé un éditeur, Téqui, en juin 2008. Une version considérablement enrichie, et actualisée jusqu'en juin 2019, est disponible à la vente chez le même éditeur depuis le 4 décembre 2019, en ligne sur son site internet ICI. Merci de faire connaître autour de vous la nouvelle version de ce travail, augmentée de plus de 200 pages par rapport à la première édition. « Les personnes qui propageront cette dévotion, auront leur nom inscrit dans mon Cœur, et il ne sera jamais effacé. » (11ème promesse du Sacré-Coeur à sainte Marguerite-Marie) |