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Pillot était marchand d'estampes, 101 rue du Petit-Pont, "A Saint Augustin", à la fin du XVIIIe siècle. En 1797 jusqu'en 1804, c'est la veuve Pillot qu'on trouve à cette adresse. Elle y est remplacée par Lenoir dont un frère a épousé quelque temps après la fille de la veuve Pillot, qui s'installe 6 rue Saint Jacques, "Au nom de Marie" et éditera sous diverses appellations : Lenoir, Lenoir et Pillot... (Source) |
Dès la fin du XVIe siècle, les graveurs anversois dominent le monde de la gravure. Les historiens citent le chiffre de plus de 170 graveurs à Anvers regroupés dans la "Guilde de St Luc", corporation regroupant les professions artistiques en Flandres, dans les Pays rhénans et en France. Soutenu par la Compagnie de Jésus, le commerce de ces images, tirées en grand nombre d'exemplaires, connaît un succès grandissant. A noter que les gravures comportaient alors la signature du graveur qui, souvent, en était en même temps l'éditeur. Cf. Les gravures anciennes (16-18ème s.). |
« L'industrie de ces petites images de dévotion, dont le siège principal était Anvers, occupait en très grand nombre des artistes, souvent de médiocre mérite, et des artisans. Aussi leur valeur est-elle bien inégale. Brillante au début avec les planches remarquables des Collaert, des Wierix, des Galle, des Van Merlen et d'autres graveurs de talent, cette industrie si intéressante déchoit les siècles suivants et ne produit plus que des gravures à bas prix, exécutées le plus souvent par des graveurs anonymes et médiocres, voire par des apprentis travaillant pour compte d'éditeurs et auxquels il était défendu, par les règlements de la gilde, de signer leurs productions. C'est alors l'éditeur, franc-maître de la corporation, qui y met son nom. De là, parmi les gravures qui portent la même signature, une inégalité d'exécution qui peut surprendre l'amateur non averti. On gravera même les images en nombre sur la même planche de cuivre, pour être découpées ensuite. » Emile-H. van Heurck, Les images de dévotion Anversoises, Etablissement E. De Coker, Anvers, 1930. |
« Les Jésuites ont été les premiers, semble-t'il, à propager les petites images de dévotion et à en encourager l'industrie. Ces images constituaient, dans leur pensée, un moyen efficace pour combattre les progrès du protestantisme. Ils les répandaient dans le public et les distribuaient sous forme de bons points aux élèves de leurs écoles. Les membres du clergé séculier faisaient de même dans les écoles du dimanche réservées à la classe ouvrière. » Emile-H. van Heurck, Les images de dévotion Anversoises, Etablissement E. De Coker, Anvers, 1930. |
Le Sacré-Coeur de Jésus Deux mille ans de Miséricorde Le recueil qui est reproduit dans les pages du dossier ci-dessous avait trouvé un éditeur, Téqui, en juin 2008. Une version considérablement enrichie, et actualisée jusqu'en juin 2019, est désormais disponible à la vente chez le même éditeur depuis le 4 décembre 2019, en ligne sur son site internet ICI. Merci de faire connaître autour de vous la nouvelle version de ce travail, augmentée de plus de 200 pages par rapport à la première édition. « Les personnes qui propageront cette dévotion, auront leur nom inscrit dans mon Cœur, et il ne sera jamais effacé. » (11ème promesse du Sacré-Coeur à sainte Marguerite-Marie) |