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« Selon une tradition d'origine incertaine, au moment où le pape, célébrant la messe, élevait l'hostie au-dessus de l'autel, le Christ lui apparut sur le tabernacle, demi-sorti de son tombeau, pantelant, croisant ses mains percées, son flanc droit saignant. Ainsi représentée tout d’abord, cette vision fut traduite ensuite de diverses manières (l) ; mais, sous quelque forme qu'elle fût présentée, elle eut une fortune rapide, parce que de larges indulgences étaient accordées aux fidèles qui, s'étant confessés, récitaient devant ces images sept Pater et sept Ave et les courtes prières dites « Oraisons de saint Grégoire ». » Henri Bouchot (1849-1906), in « Le Christ aux cinq plaies du cimetière de Semur », Les deux cents incunables xylographiques du département des estampes..., Bibliothèque nationale. |
« L'imagerie populaire, vendue par les colporteurs, s'empara de ce sujet tant en Allemagne et dans les Pays-Bas qu’en France et l'on en trouve six exemplaires au Cabinet des estampes de la Bibliothèque nationale, dont le plus significatif date de 1430. En cette xylographie - dessin et coloriage obtenus à l'aide de bois gravés antérieurement à l'invention de l'imprimerie - le Christ est debout, main droite sur son côté, main gauche levée montrant sa plaie. » (ci-dessus à gauche) Henri Bouchot (1849-1906), Le Christ aux cinq plaies du cimetière de Semur. Cf. Henri Bouchot, Les deux cents incunables xylographiques du département des estampes..., à la Bibliothèque nationale. |
Ci-dessus, à gauche : petit tableau - 33 cm de hauteur sur 15 de largeur - acheté à Beaune, le 10 avril 1883, à la vente de la collection de feu M. Félix Baudot. M. Henri Batault (*) attribue ce tableau à Rogier Van der Weyden (1400-1464), l'élève le plus célèbre des frères Van Eyck, qui fut attaché à la cour des ducs de Bourgogne, et qui séjourna longtemps et à plusieurs reprises en France. (*) : Henri Batault, Notice sur la Messe de S. Grégoire d'après un tableau peint sur bois du XVe siècle, Chalon-sur-Saône, Typographie et Lithographie L. Marceau, 1888. Ci-dessus, à droite : Tapisserie de Nicolas Selbig, de plus de 3 mètres de large sur 4 mètres de haut, destinée à couvrir le rétable de l'autel privilégié de Saint Grégoire le Grand, de l'église de Saint-Sébald. « Quelle fut la destination de cette tapisserie ? L'inscription de la gravure nous le révèle : elle devait servir aux anniversaires fondés dans l'église de Saint-Sébald, à Nuremberg, par le riche marchand Frédéric Holyschuber pour lui et les siens ; on la tendait le mardi soir pour le mercredi. Quelle place occupait-elle dans l'église pour cet anniversaire hebdomadaire du mercredi ? Je n'en vois qu'une seule, celle où, suivant les rites romain et parisien, on tend une grande draperie noire, marquée d'une coix, derrière l'autel ; c'est donc véritablement un dossier ou tenture formant retable. Mise ainsi en évidence, elle attirait dès l'abord les regards des personnes qui venaient prier pour leurs défunts parents ou amis, et la vue du Christ souffrant les incitait à une plus grande ferveur pour solliciter la délivrance des âmes qui leur étaient chères. Il leur fallait, de plus, pour gagner les indulgences attachés à des prières récitées devant le Christ de pitié, un tableau leur remémorant le prodige. Enfin ce tableau, à cette place d'honneur, sous les yeux du prêtre, manifestait visiblement l'intention de l'Eglise, qui est que le saint Sacrifice soit offert en mémoire de la Passion du Sauveur. » Barbier de Montault, Le Règne de Jésus-Christ, chap. VI, publication du Hiéron, Paray-le-Monial, avril 1884 (p.113-114, cf. Planche XIX p.34 sq.). Reproduction d'après l'ancienne gravure de Martin Tyroff. |
Ci-dessus, à gauche : en l'église Notre-Dame de Chambly, quatre volets tournants, partie d'un immense polyptyque d'origine anversoise ou brabançonne, attirent de nombreux visiteurs. Ces volets représentent la Messe de Saint-Grégoire, la Cène, le baiser de Judas, l'Ecce Homo, le Jardin des oliviers, la Pentecôte et la Résurrection. D'autres volets ayant appartenu au même polyptyque, sont exposés dans l'église de Tournehem (Pas-de-Calais). |
Le Sacré-Coeur de Jésus Deux mille ans de Miséricorde Le recueil qui est reproduit dans les pages du dossier ci-dessous avait trouvé un éditeur, Téqui, en juin 2008. Une version considérablement enrichie, et actualisée jusqu'en juin 2019, est désormais disponible à la vente chez le même éditeur depuis le 4 décembre 2019, en ligne sur son site internet ICI. Merci de faire connaître autour de vous la nouvelle version de ce travail, augmentée de plus de 200 pages par rapport à la première édition. « Les personnes qui propageront cette dévotion, auront leur nom inscrit dans mon Cœur, et il ne sera jamais effacé. » (11ème promesse du Sacré-Coeur à sainte Marguerite-Marie) |