Jusqu’au XVIIe siècle - XVIIe siècle - XVIIIe siècle - XIXe siècle - XXe siècle - Thèmes généraux
Retour au Sommaire |
« … mais l'un des soldats, de sa lance, lui perça le côté, et il sortit aussitôt du sang et de l'eau. Celui qui a vu rend témoignage – son témoignage est véritable, et celui-là sait qu'il dit vrai – pour que vous aussi, vous croyiez. Car cela est arrivé afin que l'Ecriture fût accomplie : Pas un de ses os ne lui sera brisé. Et une autre Ecriture dit encore : Ils regarderont vers celui qu'ils ont transpercé. » Jean 19, 34-37 (cf. Zach. 12, 10 et Apoc. 1, 7) |
« O chrétien, voyez donc la profondeur de cette plaie et, par cela même, l'étendue de l'amour du Christ ; par elle, la vraie fontaine vous est ouverte, c'est-à-dire le Cœur de Jésus dans lequel vous pouvez entrer ; pénétrez-y donc, car il peut vous contenir tout entier. » St Cyprien de Carthage (v.200-258), Homélie sur la Passion du Christ. |
« De toutes les plaies du Sauveur, aucune n'est comparable à celle de son côté d'où s'écoule du sang et de l'eau. De même que par la femme, formée du côté du premier homme, vint la chute, de même aussi la Rédemption et la Réparation nous sont venues du côté ouvert du second Adam : la Rédemption par le sang et la Purification par l'eau. » St Athanase d'Alexandrie (v.296-373), Homélie sur la Passion. |
« La lance du soldat ouvrit le côté du Christ, et voici que, de la blessure de son côté, le Christ a formé l'Eglise, tout comme Eve, notre première Mère fut tirée de la côte d'Adam. C'est pourquoi saint Paul dit : « Nous sommes la chair de sa chair et les os de ses os ». Il veut parler de la blessure ouverte au côté de Jésus. Comme Dieu tira une côte de la poitrine d'Adam pour en former la femme, le Christ fit couler de la blessure de son côté l'eau et le sang, pour en tirer l'Eglise. » St Jean Chrysostome (v.344-407) |
« C'est avec dessein que l'Evangéliste ne dit point : La lance frappa le côté de Jésus, ou : La lance le blessa, mais qu'il assure expressément qu'elle l'ouvrit. Car de ce côté ouvert, comme d'une porte de vie, sont sortis les Sacrements sans lesquels personne ne peut entrer dans la véritable vie. » St Augustin (354–430), Traité CXX sur saint Jean. |
« Ils ont percé ses mains et ses pieds, la lance s'est enfoncée dans la poitrine ; par ces ouvertures, je puis sucer le miel sorti de la pierre, l'huile qui coule du très dur rocher, je puis goûter et voir combien le Seigneur est bon. Sa pensée était une pensée de paix, et je ne le savais pas. Qui donc peut connaître les desseins du Seigneur et lui donner des conseils ! Les clous qui percent, les clous qui s'enfoncent me découvrent la volonté du Seigneur. Pourquoi ne pas regarder par l'ouverture ? Le clou parle, la plaie parle ; ils disent que Dieu est bien dans le Christ faisant la paix avec le monde. Le fer a transpercé son âme ; il a touché son Cœur, ainsi a-t-il appris à compatir à nos infirmités. Je vois le secret du Cœur par la blessure du corps, je vois le grand mystère de la bonté, la profondeur des miséricordes divines, qui nous ont valu la visite de celui qui est descendu des hauteurs du ciel. » St Bernard, Sermon LXI sur le Cantique des Cantiques. |
Le Sacré-Coeur de Jésus Deux mille ans de Miséricorde Le recueil qui est reproduit dans les pages du dossier ci-dessous avait trouvé un éditeur, Téqui, en juin 2008. Une version considérablement enrichie, et actualisée jusqu'en juin 2019, est désormais disponible à la vente chez le même éditeur depuis le 4 décembre 2019, en ligne sur son site internet ICI. Merci de faire connaître autour de vous la nouvelle version de ce travail, augmentée de plus de 200 pages par rapport à la première édition. « Les personnes qui propageront cette dévotion, auront leur nom inscrit dans mon Cœur, et il ne sera jamais effacé. » (11ème promesse du Sacré-Coeur à sainte Marguerite-Marie) |