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Les sauvegardes : un peu d'histoire... 1780 : A la Visitation de Nantes, Sœur Marie-Anne Galipaud, gratifiée à cinq reprises de révélations du Seigneur, reprend l'enseignement de ses deux aînées visitandines sur la dévotion au Sacré-Cœur. Lors de l’une de ces visions, le Seigneur lui dit : « À présent, mon Cœur est foulé aux pieds, bafoué, méprisé et oublié ». Même plainte qu’à Sainte Marguerite-Marie un siècle plus tôt et même appel : « … Aime, adore, vénère ce Cœur, fais ton possible pour Le faire aimer, adorer et vénérer et vois si tu peux plonger tous les hommes dans cette ouverture sacrée, mais particulièrement, ranime, fortifie cette flamme dans mon petit peuple de la Visitation. Cet amour, je ne le veux pas en parole, mais en imitation. » Au cours de la seconde révélation, il lui est dit : « Tu seras ma seconde Marguerite si tu ranimes dans l'Institut de la Visitation la vénération due à mon Sacré Cœur et que tu le fasses avec force. » 1787 : Le 2 avril, la Mère de Compeys, Supérieure de la Visitation d’Annecy, fait connaître aux 167 monastères de l’Ordre les révélations reçues par Sœur Marie-Anne Galipaud à Nantes, révélations approuvées « par plusieurs personnes de science et de sainteté ». Dans ces cinq visions recopiées par la Mère d’Annecy, Notre-Seigneur rappelle que la Visitation ne doit vivre que pour et dans son Cœur. Mère Claude Marie de Bruc, Supérieure de la Visitation de Nantes, encourage ses filles à répondre aux désirs du Cœur de Jésus et propager son culte. Depuis la peste de Marseille en 1720, les « Sauvegardes » portant ces mots : « Arrête, le Cœur de Jésus est avec moi » ont été répandues partout. L’idée est reprise, et les Visitandines de Nantes se mettent au travail. La Supérieure presse les autres Visitations de fabriquer et distribuer des « Sauvegardes ». En 1790, les religieuses prient ainsi à Nantes : « Plaise à cet aimable Cœur bénir de telle sorte ces petites images, que, comme autant d'étincelles de ce Feu divin qu'Il est venu apporter sur la terre, elles embrasent et gagnent tous les cœurs à Celui qu'elles représentent. » Et les Sœurs de Paris notent le 16 mai de cette même année : « Un grand nombre de personnes se trouvent protégées d’une manière frappante depuis qu’elles ont leur précieuse sauvegarde. » D’autres congrégations religieuses sont gagnées par la même ferveur. En 1791 ces petits scapulaires se répandent à profusion en France, au Portugal et en Allemagne, puis l’Italie, la Russie et l’Amérique en demandent. Même après l’expulsion de leurs monastères, les Visitandines continuent leur diffusion. En avril 1792, le P. Lenfant, ancien jésuite, écrit : « Portez cette image du Cœur de Jésus toujours sur vous et placez-en dans votre maison. Les têtes même couronnées sont munies de ce pieux bouclier. » Lorsqu’en 1793 les paysans de l’Ouest se soulèveront en Vendée, ils porteront une Sauvegarde semblable sur la poitrine. Depuis le 16 octobre 2007, la Visitation de Nantes a repris la confection et la distribution de ces « Sauvegardes » du Sacré-Cœur de Jésus, et à ce jour ce sont plus de 85.000 qui ont été répandues en France et dans de nombreux pays, sur 4 continents. |
Le Sacré-Coeur de Jésus Deux mille ans de Miséricorde Le recueil qui est reproduit dans les pages du dossier ci-dessous avait trouvé un éditeur, Téqui, en juin 2008. Une version considérablement enrichie, et actualisée jusqu'en juin 2019, est désormais disponible à la vente chez le même éditeur depuis le 4 décembre 2019, en ligne sur son site internet ICI. Merci de faire connaître autour de vous la nouvelle version de ce travail, augmentée de plus de 200 pages par rapport à la première édition. « Les personnes qui propageront cette dévotion, auront leur nom inscrit dans mon Cœur, et il ne sera jamais effacé. » (11ème promesse du Sacré-Coeur à sainte Marguerite-Marie) |