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En 1675, Jésus demande à Ste Marguerite-Marie que soit instituée une grande fête de son Sacré-Cœur pour toute l’Eglise. Il demande à cette occasion une communion de réparation, c’est-à-dire que l’on communie avec une attention et un amour particuliers, qui consoleront toutes les offenses faites à son Cœur dans le sacrement de l’Eucharistie. « Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes, qu'il n'a rien épargné jusqu'à s'épuiser et se consommer pour leur témoigner son amour ; et pour reconnaissance je ne reçois de la plupart que des ingratitudes, par leurs irrévérences et leurs sacrilèges, et par les froideurs etles mépris qu'ils ont pour moi dans ce Sacrement d'amour. Mais ce qui m'est encore le plus sensible est que ce sont des cœurs qui me sont consacrés qui en usent ainsi. C'est pour cela que je te demande que le premier vendredi d'après l'octave du Saint-Sacrement soit dédié à une fête particulière pour honorer mon Cœur, en communiant ce jour-là, et en lui faisant réparation d'honneur par une amende honorable, pour réparer les indignités qu'il a reçues pendant le temps qu'il a été exposé sur les autels. Je te promets aussi que mon Cœur se dilatera pour répandre avec abondance les influences de son divin amour sur ceux qui lui rendront cet honneur, et qui procurerontqu'il lui soit rendu. »Le 26 janvier 1765, le pape Clément XIII signe un premier décret qui institue officiellement cette fête, accordant une messe et un office aux évêques polonais. La fête sera définitivement instituée par le pape Pie IX le 23 août 1856. « Depuis que le pape Clément XIII a permis à quelques églises de célébrer, avec office et messe, en l'honneur du très saint Cœur de Jésus, les peuples fidèles se sont sentis, en tous lieux, excités avec tant d'ardeur à honorer la charité immense de ce Cœur divin, qu'il n'y a presque pas de diocèse qui ne se réjouisse d'avoir obtenu du Siège apostolique le privilège de célébrer cette fête. C'est pourquoi, désirant que cette fête si douce au cœur des fidèles, et suivie avec une piété si unanime dans l'univers catholique presque tout entier, fût désormais célébrée par l'Eglise universelle [...] le Saint-Père a ordonné que l'office du très saint Cœur de Jésus, pour le royaume de Pologne et le clergé de Rome, approuvé par la sacrée Congrégation des Rites, le 11 mai 1765, avec la messe correspondante Miserebitur, sera désormais célébré chaque année, dans toute l'Eglise, sous le rite double-majeur, le vendredi après l'octave de la Fête-Dieu. » |
Le Sacré-Coeur de Jésus Deux mille ans de Miséricorde Le recueil qui est reproduit dans les pages du dossier ci-dessous avait trouvé un éditeur, Téqui, en juin 2008. Une version considérablement enrichie, et actualisée jusqu'en juin 2019, est désormais disponible à la vente chez le même éditeur depuis le 4 décembre 2019, en ligne sur son site internet ICI. Merci de faire connaître autour de vous la nouvelle version de ce travail, augmentée de plus de 200 pages par rapport à la première édition. « Les personnes qui propageront cette dévotion, auront leur nom inscrit dans mon Cœur, et il ne sera jamais effacé. » (11ème promesse du Sacré-Coeur à sainte Marguerite-Marie) |