Rappel des Sept Douleurs de Marie : 1. La prophétie du Saint vieillard Siméon (Lc 2, 34-35). 2. La fuite en Egypte (Mt 2, 13-21). 3. La disparition de Jésus au Temple pendant trois jours (Lc 2, 41-51). 4. La rencontre de Jésus portant Sa Croix et montant au Calvaire (Lc 23, 27-31). 5. Marie debout au pied de la Croix (Stabat Mater) (Jn 19, 25-27). 6. La descente de Jésus de la Croix et la remise à Sa Mère. 7. L'ensevelissement de Jésus dans le sépulcre. |
« En ce qui concerne les douleurs de Marie, l'union de la Mère et du Fils est plus grande que dans aucun autre mystère. Jésus lui-même est la douleur de Marie sept fois répétée, sept fois modifiée, sept fois agrandie. Suivant notre croyance, les douleurs de la sainte Vierge se placent bien haut parmi les mystères divins, et s'y trouvent dans un ordre de privilège plus élevé qu'on ne le soupçonne communément. Mais, dans tous les cas, en tant qu'il s'agit de leur relation avec la Rédemption du monde, ils ne sont pas plus éloignés de cette Rédemption que les mystères non sanglants de Jésus, ils en sont même peut-être plus rapprochés, à cause du caractère immédiat de leur liaison. La vérité paraît être que tous les mystères de Jésus et ceux de Marie n'étaient dans les desseins de Dieu qu'un seul mystère. Nous ne pouvons le briser, le diviser, le morceler, ni classer l'importance de ses beautés nombreuses. C'est là une tâche au-delà de notre science. Qui pourrait douter qu'il ne soit vrai de dire qu'un grand nombre d'âmes, qui sont maintenant sauvées, auraient été perdues sans les douleurs de Marie, et cela, quoique ses douleurs n'aient pas avec nous la même relation que la Passion de Notre-Seigneur, même dans leur degré subordonné ? La période des Trente-trois années, et les coeurs de Jésus et de Marie, dans tous les mystères de ces années, sont tous saturés des teintes de la Passion ; cependant, en dehors de la Passion elle-même, où les couleurs sont-elles plus vives et les traits plus animés que dans les douleurs de la Mère ? La Compassion de Marie était la Passion de Jésus, pour ainsi dire, sentie et devenue réelle dans le coeur de sa Mère. » R.P. F.W. Faber (1814-1863), Le pied de la Croix ou les douleurs de Marie chap. IX, Paris, Antoine Bray, 4e éd. 1862. |
00:00 "Stabat Mater Dolorosa" 04:39 "Cujus animam gementem" 07:47 "O quam tristis et afflicta" 10:22 "Quae moerebat et dolebat" 13:12 "Quis est homo" — "Pro peccatis suae gentis..." 16:14 "Vidit suum dulcem natum" 19:48 "Eja mater fons amoris" 22:42 "Fac ut ardeat cor meum" 25:23 "Sancta mater, istud agas" 31:22 "Fac ut portem Christi mortem" 35:06 "Inflammatus et accensus" 37:57 "Quando corpus morietur" — "Amen..." |
Cette séquence du Stabat Mater, composée au XIIIe siècle et attribuée au franciscain italien Jacopone da Todi, a été mise en musique par de nombreux compositeurs, dont on peut trouver les oeuvres en ligne sur Youtube. En voici quelques-unes, la liste n'étant pas exhaustive. John Browne (1453?-1490?) - Stabat Mater The Tallis Scholars, Peter Phillips Josquin Desprez (1440-1521) : Stabat Mater dolorosa La Chapelle Royale, Philippe Herreweghe Giovanni Pierluigi da Palestrina (1525-1594) : Stabat Mater Ars Nova Copenhagen, Paul Hillier (Enregistrement public, Garnisonskirken, Copenhague, 6 avril 2014) Roland de Lassus (1532-1594) : Stabat Mater Insieme vocale Daltrocanto, Dario Tabbia, director Alessandro Scarlatti (1660-1725) : Stabat Mater Concerto Italiano, Rinaldo Alessandrini Performed by: Gemma Bertagnolli soprano, Sara Mingardo contralto Sébastien de Brossard (1655-1730) : Stabat Mater, SdB. 8 La Nuova Musica, David Bates Antonio Vivaldi (1678-1741) : Stabat Mater, RV 621 Sytse Buwalda, alto Netherlands Bach Collegium, Pieter van Leusink Emanuele d'Astorga (1680-1757) : Stabat Mater Ghislieri Choir & Consort, Giulio Prandi Domenico Scarlatti (1685-1757) : Stabat Mater Les Arts Florissants, Paul Agnew Virginie Thomas, soprano ; Sean Clayton, ténor Joseph Haydn (1732-1809) : Stabat Mater, Hob.XXbis The English Concert & Choir, Trevor Pinnock Patricia Rozario, soprano ; Catherine Robbin, mezzosoprano Anthony Rolfe Johnson, ténor ; Cornelius Haptmann, basse Johann Baptist Vanhal (1739-1813) : Stabat Mater en Fa mineur Prague Chamber Chorus & Orchestra, Václav Neumann Soprano: Natalia Melnik Marta Benacková, alto Franz Schubert (1797-1828) : Stabat Mater, D. 383 Ensemble Vocal & Orchestre de Chambre de Lausanne, Michel Corboz Gioacchino Rossini (1792-1868) : Stabat Mater London Symphony Orchestra & Chorus, Istvan Kertesz Franz Liszt (1811-1886) : Stabat Mater dolorosa (Christus, 12a) Franz Liszt (1811-1886) : Stabat Mater dolorosa (Christus, 12b) Monteverdichor Würzburg, Matthias Beckert Giuseppe Verdi (1813-1901) : Stabat Mater (Quattro pezzi sacri, n°2) Coro e Orchestra del Teatro alla Scala di Milano, Riccardo Muti Josef Gabriel Rheinberger (1839-1901) : Stabat Mater, Op.138 Ensemble Stuttgart, Kammerchor Stuttgart, Frieder Bernius Antonín Dvorák (1841-1904) : Stabat Mater, Op.58, B.71 Arnold Schoenberg Choir & Chamber Orchestra of Europe, Nikolaus Harnoncourt Francis Poulenc (1899-1963) : Stabat Mater Monteverdichor Würzburg, Matthias Beckert Christine Wolff, soprano Zoltàn Kodàly (1882-1967) : Stabat Mater Officina Corale, Stefano Puri Eleonora Grasso, alto ; Angelo Santisi, violoncelle Krzysztof Eugeniusz Penderecki (né en 1933) : Stabat Mater (1962) Tapiola Chamber Choir , Kuivanen Juha Arvo Pärt (né en 1935) - Stabat Mater pour Choeur mixte et Orchestre (2008) Revisited work of the original « Stabat Mater » composed by Pärt in 1985. Rundfunk-Sinfonieorchester Berlin, Hans-Christoph Rademann / Kristjan Järvi. |