« Comme Jésus est né à Bethléem, Il veut naître dans nos coeurs. Disons quelques mots de la façon dont nous devons nous préparer à la venue de Notre Seigneur. Lorsqu'on attend une visite, comment fait-on pour préparer la maison ? Eh bien ! d'abord on nettoie, ensuite on fait de la place, et enfin on décore. Nettoyer nos coeurs, c'est-à-dire les purifier du péché. Les pensées impures, les mauvais désirs, les sentiments d'envie et de rancune, de haine, d'avarice ou de vengeance, voilà ce qui salit notre coeur. Faisons comme la maîtresse de maison diligente ; regardons avec soin dans notre âme et si nous y trouvons quelqu'une de ces mauvaises pensées ou de ces mauvais sentiments, vite un coup de balai ! [...] Ainsi, quand on veut recevoir une visite, la première chose à faire est de nettoyer, la seconde, de faire de la place. [...] Tâchons de faire un peu plus de place aux choses surnaturelles dans notre vie. Lorsqu'on est vraiment décidé une fois pour toutes à ne pas attacher tellement d'importance aux choses de la terre, et à mettre sa confiance en Dieu seul, que l'on est en paix ! Que l'on est calme et tranquille ! C'est comme la pureté et la sérénité d'un beau ciel bleu qui succède à un sombre encombrement de nuages... [...] Enfin, quand on veut recevoir la visite de quelqu'un qu'on aime, on ne se contente pas de nettoyer et de faire de la place. On décore aussi et on dispose quelques fleurs dans l'appartement. Il en va de même avec le Bon Dieu. Ce n'est pas assez de nous laver de nos péchés, de maintenir notre coeur pur et libre de tout soucis de la terre : ajoutons-y encore les fleurs de nos bonnes pensées et de nos bons désirs. La petite Thérèse a inventé ce mot : "Jeter des petites fleurs". Ce qu'elle entendait par là, ce sont les petits sacrifices, les actes que l'on fait pour faire plaisir aux autres, les petites souffrances qu'on accepte sans se plaindre, et aussi les actes d'amour envers Dieu que l'on fait en s'approchant des sacrements. Quelle plus belle fleur offrir à Jésus qu'une bonne confession et une sainte communion ? » Un Chartreux [Dom Jean-Baptiste Porion, 1897-1987], Ecoles de silence, Parole et Silence, 2001. |
En cette solennité de Marie Immaculée, le Pape François est revenu sur la figure de la Vierge, pleine de grâce, d’humilité et de pauvreté, avant de réciter la prière de l’Angélus, place Saint-Pierre de Rome, ce dimanche 8 décembre 2019. Compte rendu à lire sur Vatican News. Texte intégral des paroles du Pape traduites en français sur Zenit.org. |
Creátor alme síderum, Ætérna lux credéntium, Iesu, Redémptor ómnium, Inténde votis súpplicum. Qui dæmonis ne fráudibus Períret orbis, ímpetu Amóris actus, lánguidi Mundi medéla factus es. Commúne qui mundi nefas Ut expiáres, ad crucem E Vírginis sacrário Intácta prodis víctima. Cuius potéstas glóriæ, Noménque cum primum sonat, Et cælites et ínferi Treménte curvántur genu. Te deprecámur últimæ Magnum diéi Iúdicem, Armis supérnæ grátiæ Defénde nos ab hóstibus. Virtus, honor, laus, glória Deo Patri cum Fílio, Sancto simul Paráclito, In sæculórum sæcula. Amen |
Bienfaisant Créateur des Cieux, lumière éternelle des croyants, Rédempteur de tous les hommes, ô Jésus, écoutez les vœux de ceux qui vous prient. Afin d’empêcher la terre de périr par les pièges du démon, dans l’élan de votre amour, vous vous êtes fait le remède des maux de ce monde coupable. Pour expier, sur la croix, le crime commun des hommes, ô victime innocente, vous sortez de l’auguste sein de la Vierge. A la vue de votre gloire et de votre puissance, et dès que votre nom se fait entendre, au Ciel et dans les enfers tout fléchit le genou avec crainte. Juge souverain du dernier jour, nous vous en supplions, daignez nous défendre de nos ennemis, par les armes de la grâce céleste. Puissance, honneur, louange et gloire à Dieu le Père et à son Fils, ainsi qu’au saint Consolateur dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il. |