La Passion de Jésus
racontée par les mystiques


Angèle de FOLIGNO (1248-1309)

Marie d'AGREDA (1602-1665)

Anne-Catherine ÉMMERICK (1774-1824)

Maria VALTORTA (1897-1961)
Introduction générale
Vie de Marie d'Agreda
Avertissements et remarques
La Cène du Seigneur
L'agonie et l'arrestation
Chez Anne et Caïphe
Chez Pilate et Hérode
Le portement de Croix
Le crucifiement
Du crucifiement à la mort
Réflexions à propos de la mort
La Résurrection


La Passion de Jésus selon Marie d'Agreda


Vie de Marie d'Agreda (1602-1665)

Marie d'Agreda naquit en 1602, et mourut en1665, en Vieille Castille, à Agreda. Ses parents, François Coronel et Catherine d'Arena, de petite noblesse espagnole, eurent quatre enfants: deux garçons et deux filles. En 1618, Marie avait alors 16 ans, toute la famille embrassa la vie religieuse. Le père et ses deux fils entrèrent chez les franciscains; la mère et ses deux filles furent reçues dans l'ordre de l'Immaculée Conception, placé sous la juridiction des Frères Mineurs.

Dès le début de sa vie religieuse, Marie d'Agreda fut favorisée de grâces extraordinaires. En 1627, à peine âgée de vingt-cinq ans, elle fut choisie comme abbesse de sa communauté. C'est également en 1627 que la Sainte Vierge lui apparut pour lui raconter sa vie et la charger de l'écrire. Par humilité elle résista dix années durant jusqu'au jour où son confesseur lui ordonna d'obéir. Un nouveau confesseur lui enjoignit plus tard de tout jeter au feu. Marie obéit. Mais en 1655, un autre franciscain lui commanda de reconstituer entièrement l'ouvrage anéanti.

Après sa mort, le 24 mai 1665, devant les prodiges dûs à son intercession, sa cause fut introduite à Rome le 21 novembre 1671. En 1679, la servante de Dieu fut déclarée "vénérable" (*).

La lecture de l'oeuvre de Marie d'Agreda, "La Cité Mystique", fut interdite par un décret d'Innocent XI le 4 août 1681. Il faut dire que les censeurs compétents n'avaient pas encore achevé leur travail d'examen. Quand la lecture de l'ouvrage fut achevée et quand le travail d'examen fut terminé trois mois plus tard, un autre décret suspendit l'effet du précédent!...

(*) : Ce titre de vénérable fut longtemps donné par l'Église comme première étape de la canonisation. La vie de la personne proclamée "vénérable" était proposée en exemple aux chrétiens, mais sans aucun culte public. De nos jours, l'étape qui précède la canonisation est la béatification. Un culte public mais restreint peut être rendu aux bienheureux, dans les limites autorisées dans chaque cas par le pape.


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