Non au travail du dimanche : rappel de Mgr de Kerimel, évêque de Grenoble
Note sur le travail du dimanche
Mgr Guy de Kerimel a écrit une note à propos du travail du dimanche. Voici le texte.
Face au projet du gouvernement d’assouplir la loi relative au travail du dimanche, je tiens à rappeler que l’Eglise catholique a toujours défendu l’importance du repos dominical.
Pour les chrétiens, c’est le jour où l’on célèbre la Résurrection du Christ. Jour de fête et de repos, le « Jour du Seigneur » (l’autre nom du dimanche) contribue à inscrire en nos cœurs – semaine après semaine – la conscience de notre vocation éternelle. Et donc le sens de la transcendance nécessaire pour donner leur vraie valeur à nos engagements quotidiens. Déjà en 1846, La Vierge Marie, à La Salette, insistait sur le respect du Jour du Seigneur.
De plus, le dimanche est aussi un temps de pause où chacun peut reprendre souffle et développer des liens humains plus intenses. Se reposer, vivre en famille, rencontrer les autres, avoir une vie sociale, culturelle ou sportive, se retrouver entre générations… le dimanche se présente comme un temps de liberté et un facteur d’équilibre dans un rythme de vie par ailleurs souvent difficile. Le dimanche offre cette part de respiration dont l’homme a besoin.
Ainsi l’alternance du repos et du travail est essentielle pour chacun de ses membres comme pour la société en général. Généraliser le travail dominical, qui plus est pour des raisons économiques dont rien n’atteste la pertinence, reviendrait à dégrader l’ensemble de la vie sociale : ouverture des magasins, puis des lieux de garde d’enfants pour ceux qui travaillent, puis ouverture d’autres lieux de services… où s’arrêterait la généralisation du travail dominical ? Et que dire des pressions que subiraient les employés qui se risqueraient à refuser de travailler ce jour-là ? Que l’économie et le profit ne puissent être les seuls critères des choix de société, la crise actuelle nous le rappelle de manière dramatique.
Peut-on cautionner une mesure qui contribuerait à faire passer les lois du commerce avant la dimension conviviale, familiale et spirituelle de l’existence ? Je pense que non. C’est pourquoi j’appelle les chrétiens et toute personne soucieuse du bien commun à s’y opposer activement. Que chacun s’engage, en conscience, à ne pas profiter de l’ouverture des magasins le dimanche. Ce jour-là, que chacun renonce à coopérer à un système qui oublie que la personne humaine est le but et la mesure de toute activité économique.
Merci.
Mgr Guy de Kerimel
Le 27 novembre 2008
Source :
Diocèse de Grenoble
03 décembre 2008
Le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon : "Ne sacrifions pas le dimanche pour gagner plus"
« Le jour du Seigneur est le seigneur des jours » disait Jean-Paul II. Il serait heureux qu'en France, les chrétiens donnent à ce sujet un témoignage clair. Ce jour-là, ils sont invités à vivre dans une logique autre que celle de la production ou du commerce. Ils prennent le chemin de l'Eglise pour retrouver la communauté, ils posent des actes concrets de partage : prendre du temps pour les proches, visiter une personne malade ou âgée, donner de leurs biens à qui en a besoin... Celui qui sait garder de la distance par rapport à l'argent et au travail offre un témoignage de liberté, toujours très parlant.
Benoît XVI a expliqué cela plusieurs fois :
« Il est indispensable que l'homme ne se laisse pas asservir par le travail, qu'il n'en fasse pas une idole, prétendant trouver en lui le sens ultime de sa vie. C'est dans le jour consacré à Dieu que l'homme comprend le sens de son existence ainsi que de son travail. »
Le précepte du repos hebdomadaire protège la vie des familles et sert la dignité et la liberté de chacun. Il donne un espace pour la prière, la détente et la gratuité, pour la joie toute simple de retrouver les siens.
Voir le texte intégral de la Tribune du Cardinal Barbarin sur le site de la
Conférence des Evêques de France.
RAPPEL
« Sans le dimanche nous ne pouvons pas vivre » : thème du Congrès Eucharistique tenu à Bari en mai 2005
« Le thème choisi "Sans le dimanche nous ne pouvons pas vivre", nous ramène à l’année 304, lorsque l’empereur Dioclétien interdit aux chrétiens, sous peine de mort, de posséder les Ecritures, de se réunir le dimanche pour célébrer l’Eucharistie et de construire des lieux pour leurs assemblées. A Abitène, petite localité de la Tunisie actuelle, 49 chrétiens furent surpris un dimanche tandis que, réunis dans la maison d’Octave Félix, ils célébraient l’Eucharistie en défiant les interdits impériaux. Arrêtés, ils furent conduits à Carthage, pour être interrogés par le Proconsul Anulinus. Entre autres, la réponse qu’Eméritus a donnée au proconsul qui lui demandait pourquoi ils avaient transgressé l’ordre de l’empereur, était significative. Il dit : "Sine dominico non possumus" : sans nous réunir en assemblée le dimanche, pour célébrer l’Eucharistie, nous ne pouvons pas vivre. Nous manquerions de forces pour affronter les difficultés quotidiennes et pour ne pas succomber. Après des tortures atroces, les 49 martyrs d’Abitène furent tués. Ils confirmèrent ainsi leur foi, par l’effusion du sang. Ils moururent mais en vainqueurs : nous faisons maintenant mémoire d’eux dans la gloire du Christ ressuscité. »
« C’est une expérience à laquelle nous devons réfléchir nous aussi, chrétiens du XXIe s. Pour nous non plus, ce n’est pas facile de vivre en chrétiens. » [...]
« Le dimanche, Jour du Seigneur, est l’occasion propice pour puiser la force en lui, qui est le Seigneur de la vie. Le précepte de la fête n’est donc pas simplement un devoir imposé de l’extérieur. Participer à la célébration dominicale et se nourrir du Pain eucharistique est un besoin pour le chrétien qui peut ainsi trouver l’énergie nécessaire pour le chemin à parcourir. Un chemin qui n’est d’ailleurs pas arbitraire : la route que Dieu indique par sa Loi va dans la direction inscrite dans l’essence même de l’homme. La suivre signifie pour l’homme se réaliser lui-même ; la perdre revient à s’égarer soi-même. »
Benoît XVI, 29 mai 2005, homélie pour la clôture du XXIV Congrès Eucharistique Italien.
Source et texte intégral de l'homélie de Benoît XVI :
Site du Vatican.
08 décembre 2008
Repos dominical : six prêtres écrivent à Patrick Devedjan
Six curés des paroisses situées sur la 13e circonscription des Hauts-de-Seine, écrivent une Lettre ouverte à Patrick Devedjan, leur député. Les prêtres s’étonnent des propos du parlementaire, qui est également secrétaire général de l’UMP, sur le travail du dimanche.
Monsieur le député,
Nous sommes les six curés de toutes les paroisses catholiques situées sur le territoire de votre circonscription. Nous avons pris connaissance avec un certain étonnement des propos concernant le projet de loi le dimanche que vous avez tenus hier matin, soit le 3 décembre dernier, sur Canal+ et qui ont été largement repris par un certain nombre de media français.
Entre autres : « Je crois qu’il est sage de permettre aux gens de travailler s’ils le veulent, c’est une liberté » ; « Je croyais que nous étions dans une République laïque » ; « Les chrétiens honorent le dimanche, les juifs le samedi, les musulmans le vendredi, si les bouddhistes s’y mettent, il ne va pas rester grand chose ! »
Au même moment paraît dans notre pays un
sondage réalisé par l’Ipsos pour
Famille chrétienne / CFTC / RCF / Radio Notre-Dame. Il indique très clairement qu’une grande majorité de Français est opposée à ce projet de loi, y compris dans les grandes villes : en effet 84% estiment que le dimanche doit rester le jour de repos commun pour la vie familiale, associative, culturelle ou religieuse et 64 % des salariés (dont 68 % en région parisienne, par exemple…) ne sont pas d’accord pour travailler le dimanche [1].
Vos propos, donc, ne peuvent manquer de susciter nombre de réactions de notre part. Nous tenons à le faire ci-dessous de la manière la plus concise qui soit :
1/ Il nous semble complètement illusoire de prétendre que, si la loi que vous défendez passe, les gens auront le choix, en tout cas pas les salariés les plus précaires… Encore une fois, ce sont les petits et les faibles qui vont payer pour le confort des autres. Les prêtres de paroisse que nous sommes rencontrent bien des personnes inquiètes par la perspective de cette libéralisation du travail le dimanche, en particulier ceux qui, sur votre circonscription, travaillent dans les grands centres commerciaux comme Vélizy 2. N’est-il pas temps de les écouter un peu ?
2/ La crise financière actuelle montre que promouvoir les fondements d’une société uniquement sur des critères de rationalité économique mène à la catastrophe. Or, comme le dit avec pertinence le cardinal Barbarin dans une tribune libre du Monde en date du 2 décembre dernier, la seule justification apportée à votre projet de loi est le « gagner plus ». N’y-a-t-il donc que cette finalité-là dans la vie ?
3/ Il nous semble que le rôle du législateur n’est pas de suivre passivement les comportements individuels, mais d’avoir le courage de donner un horizon de sens pour le vivre ensemble qui structure la société. Dans cet horizon de sens, qui va bien au-delà de certaines revendications confessionnelles, que faites-vous de la nécessité pour chacun de disposer d’un jour pour passer du temps en famille (et ce d’autant plus où à une époque tellement d’entre elles sont éclatées…), pour nouer des relations sociales et amicales, pour se cultiver, faire du sport, etc. ? Comme le souligne Philippe Barbarin dans l’article déjà cité, cela était demandé d’ailleurs aussi bien par Proudhon que par Ozanam au XIXe siècle quand ce débat récurrent faisait déjà rage dans notre pays à cette époque.
4/ Enfin, sur un autre plan, la vision que vous semblez avoir sur la laïcité (et que vous avez d’ailleurs déjà développée dans d’autres entretiens, comme votre interview du 21 avril 2006 dans l’émission « Franc-parler » de France Inter, au sujet de laquelle un signataire de cette lettre vous avait déjà interpellé par courrier) nous semble bien étriquée et plus forcément en phase avec celle, beaucoup plus généreuse, de “laïcité ouverte” à laquelle aime se référer notre Président de la République depuis son élection.
Bien évidemment, ces quelques remarques bien rapides n’ont aucun but polémique mais souhaitent simplement pouvoir être versées sereinement au grand débat public que vous sembliez encourager hier sur Canal+… C’est bien dans cet esprit-là, ayant le seul souci du bien commun, que nous nous permettons de les faire parvenir à celui qui nous représente à l’Assemblée nationale pour la 13ème circonscription des Hauts-de-Seine !
Vous souhaitant bon courage pour la tâche énorme qui est la vôtre au service de notre pays nous vous adressons, Monsieur le député, nos respectueuses salutations,
Le jeudi 4 décembre 2008,
Père Vincent Scheffels, 49 ans, curé de la paroisse Saint-Jean Porte-Latine, doyen du doyenné d’Antony - Bourg-la-Reine, 1 square de l’Atlantique, 92160 Antony
Père Georges Vandenbeusch, 37 ans, curé de la paroisse Saint-Jean-Baptiste, doyen du doyenné de Sceaux - Châtenay-Malabry et Fontenay-aux-Roses, 1 rue du Docteur Berger, 92330 Sceaux
Père Antoine Loyer, 39 ans, curé des paroisses Saint-Saturnin et Saint-Maxime, 2 place de l’Église, 92160 Antony
Père Christophe Witko, 45 ans, curé des paroisses Saint-Gilles et Saint-François d’Assise, 8 boulevard Carnot, 92340 Bourg-la-Reine
Père Michel Bourgarel, 73 ans, curé des paroisses Sainte-Thérèse d’Avila et Sainte-Bathilde, 281 avenue de la Division-Leclerc, 92290 Châtenay-Malabry
Père David Roure, 44 ans, curé de la Paroisse Saint-Germain-l’Auxerrois, 2 rue du Lavoir, 92290 Châtenay-Malabry
[1] Source : Famille chrétienne n° 1612, daté du 6 décembre 2008, p. 8-13.
Source :
Fondation de Service politique
12 décembre 2008
Mgr André Vingt-Trois, invité de RTL.
Le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris et président de la Conférence des évêques de France, avait demandé dans son discours d'ouverture de la dernière assemblée plénière des évêques de France, à Lourdes, le 4 novembre 2008 : « Gagner plus doit-il devenir le principal objectif de l'existence ? »
Voici l'extrait de son discours d'ouverture à ce sujet :
(...) La gestion sociale du temps est confrontée elle aussi aux limites humaines. Les projets de dérogations nombreuses et légales au repos dominical s'inscrivent dans la perspective des mutations de notre société vers une norme du rendement maximum sans mesurer assez les coûts humains des changements envisagés. Nous n'oublions pas que déjà un nombre important de nos concitoyens sont astreints au travail dominical, notamment dans certains services publics. Mais précisément, il s'agit d'une astreinte en faveur du service de tous. Etendre cette astreinte par une possibilité laissée au « libre choix » se réfère à un autre mobile : développer le rendement d'un certain nombre de secteurs d'activités économiques et miser sur l'appât du gain pour convaincre. Gagner plus doit-il devenir le principal objectif de l'existence ?
Que les chrétiens ne soient pas favorables à une extension du travail le dimanche ne surprendra personne. Pour eux, le Jour du Seigneur n'est pas un jour férié comme les autres. C'est le Jour de la Résurrection qu'ils célèbrent dans la joie et la fraternité. Cette obligation du repos dominical suppose de renoncer à d'autres activités, fussent-elles très rémunératrices. Le dimanche est aussi le jour d'une vie familiale plus intense et plus riche. Comment peut-on souhaiter que le tissu familial soit plus riche et plus structurant pour la vie sociale, si chacun des membres de la famille est retenu ailleurs par son travail ? Est-il normal que pour gagner honnêtement sa vie on soit invité à renoncer à la qualité de la vie ? Si des dispositions législatives généralisaient le champ du travail dominical, les dommages humains et sociaux qui en découleraient seraient sans commune mesure avec le profit économique qui peut en résulter. Ce serait une mesure supplémentaire dans la déstructuration de notre vie collective qui ne toucherait pas seulement les chrétiens (...) ».
Il faut que la mobilisation continue !
Le
Collectif des Amis du Dimanche a déjà recueilli près de 30.000 signatures de pétition, il en faut 100.000 en Janvier !
Voulez-vous prendre 5 mn de votre temps pour
aider à maintenir le repos du dimanche pour tous ?
Nous comptons sur vous, comme vous pouvez compter sur nous, pour le maintien du repos du dimanche !
Vive le Dimanche libre !
Jean Dionnot
Collectif des Amis du Dimanche (CAD)
(s'il vous plaît, transmettez ce message à tout votre carnet d'adresses !)
Téléchargez la pétition papier et faites la signer autour de vous !
30 décembre - Pas de trêve de Noël pour la bataille du dimanche
L’UMP lance la contre-offensive pour sauver le travail du dimanche. Depuis le 20 décembre, une pétition électronique rameute ses partisans, mais l’initiative ne dupera personne. Envoyée via des adresses mails stockées depuis la campagne électorale, elle entend riposter aux sites Internet ayant initié des pétitions très efficaces et responsables, en partie, de la déroute presque consommée de la proposition de loi Mallié. Depuis le « non » au référendum européen, on sait bien à quel point, dans ce type d’opération, les réseaux d’un Internet mobilisateur, plus que les puissants lobbies plus ou moins occultes, sont déterminants.
C’est ainsi que par une contre-attaque inouïe en cette veille de Noël, le nouveau patron de l’UMP, l’infatigable Xavier Bertrand, se précipite pour imposer ses vues. Au point de laisser penser que l’appel au calme lancé par François Fillon et Jean-François Copé, après le fameux jeudi noir où l’opposition a bien failli obtenir une motion de procédure, n’est que ruse. Mais il peut s’agir aussi d’une surenchère à des fins toutes politiciennes, car on sait que le Premier ministre n’a jamais été un chaud partisan du projet.
Nous aurions dès lors bien tort de nous rassurer trop vite avec le compromis obtenu avec le chef de l’État. Gare, en effet ! Car ce serait sans compter sur la détermination idéologique de ceux qui veulent rendre toujours plus compatible la France avec les lois du travail d’une Europe au libéralisme primaire. On essaie alors habilement de calmer les esprits mais c’est pour mieux fourbir d'autres arguments. Ne soyons pas naïfs, la contre-offensive de l’UMP appelle une vigilance accrue.
Beaucoup de choses choquent les Français depuis le début de cette affaire. Dernier épisode en date : l’obstination de Nicolas Sarkozy faisant la leçon à sa majorité, imposant son calendrier, y compris par une colère insensée contre les élus indociles ! Les électeurs du chef de l’État lassés par les promesses idéologiques et le délire des lendemains qui chantent, ne l’ont pas élu pour tourner le dos aux valeurs humaines qui fondent les sociétés libres.
Suite de cet article de Hélène Bodenez sur le site de la
Fondation de Service politique.
Benoît XVI défend le respect du dimanche
Jeudi 18 décembre, salle Clémentine. Dans son discours au nouvel ambassadeur du grand duché de Luxembourg près le Saint-Siège¸ le pape Benoît XVI a défendu la singularité du dimanche, signe de la dignité de l’homme, qui ne peut être asservi à son travail.
Extraits :
« Le contexte économique invite paradoxalement à rechercher le vrai trésor de l'existence et à être attentif aux équilibres qui permettent une vie sociale harmonieuse. Parmi tous les éléments qui y contribuent, figure à n'en pas douter le respect du dimanche. Au-delà de sa signification religieuse, la singularité de ce jour rappelle à chaque citoyen sa haute dignité et que son labeur n'est pas servile.
« Ce jour est offert à tous pour que l'homme ne soit pas réduit à n'être qu'une force de travail ou un consommateur mais qu'il puisse se reposer et consacrer du temps aux réalités les plus hautes de la vie humaine : la vie familiale, la rencontre gratuite avec les autres, les activités de l'esprit et le culte rendu à Dieu.
« Il est important de ne pas perdre, dans une vaine et dangereuse course au profit, ce qui est, non seulement un acquis social, mais surtout le trait d'une sagesse humaniste profonde. »
Source : Fondation de Service politique.
Liens utiles
64% des salariés ne veulent pas travailler régulièrement le dimanche
Diocèse de Lyon
Conférence des Evêques de France
La place du dimanche dans la vie de l'homme (document de la Conférence des Evêques de France)
Le Dimanche, j'y tiens !
Nicolas Sarkozy s’attaque au Jour du Seigneur (sur notre site - 8 décembre 2007)
Mobilisation pour le dimanche (sur notre site - 3 mai 2008)
Sanctification du Dimanche (dossier sur notre site)
Retour au dossier
Défense du Catholicisme