« Pour chaque catholique, il y a un trésor inestimable : la proximité du Seigneur dans le saint sacrifice et dans le très saint sacrement de l'autel. Quiconque est pénétré d'une foi vive dans le Christ présent dans le tabernacle, quiconque sait qu'un ami nous y attend constamment, toujours avec le temps, la patience et la sympathie pour écouter les plaintes, les pétitions et les problèmes, avec conseil et aide en toutes choses... cette personne ne peut rester désolée et abandonnée même dans les plus grandes difficultés. Il a toujours refuge où la quiétude et la paix peuvent encore être trouvées. » Ste Thérèse-Bénédicte de la Croix [Edith Stein] (1891-1942), citée par le P. Barry Braum, in "That I may see" (chap.3), trad. Missionnaires de la Sainte Eucharistie, Brasier Eucharistique n°129, juin 2018. |
« Cœur Sacré de Jésus, merci de vous exposer à nos yeux, de vous donner à nous, de nous faire le don infini de votre présence, dans votre Sainte Hostie, sur le Saint Autel. Merci de vous donner, de vous présenter, de rester avec nous ainsi tout le jour, toute la nuit, à toute heure, toute notre vie, transformant notre vie en une vie toute divine. Merci, Cœur Sacré de Jésus, de cet excès de bonté, de cet excès de bonheur ! » Bx Charles de Foucauld (1858-1916) |
A l'occasion de la prière de l’Angélus de ce dimanche 24 juin, le Pape a proposé place Saint Pierre une réflexion sur le mystère de la naissance, s’appuyant sur celle de Saint Jean-Baptiste dans les Écritures. Dans l’Évangile selon Saint Luc cité par le Pape François depuis la fenêtre du palais apostolique, l'annonce de la naissance de Jean-Baptiste laisse Zacharie incrédule « parce que les lois naturelles ne le permettaient pas ». Ainsi apparait que « Dieu ne dépend pas de notre logique et de nos capacités humaines limitées ». Tout l'événement de la naissance de Jean-Baptiste est donc entouré d'un joyeux sentiment « d'étonnement, de surprise et de gratitude » que le Pape assimile « au mystère de la naissance ». Insistant sur l’importance de ces sentiments de joie, d’étonnement, de surprise et de gratitude, véritables « âmes de la foi », le Souverain Pontife a loué toutes les variables de l’existence humaine « qui ne peuvent être ni prévues ni contrôlées ». Et ce, malgré une époque qui a tendance à tout planifier, a-t-il relevé. « Plus on en sait et plus l’on reste étonné et fasciné ! », s’est donc réjoui le Saint-Père, car « la vie d'une personne dépasse toujours nos modèles et nos propres attentes »: elle est « don de Dieu ». Enfin, le Pape a surtout appelé chacun à demeurer toujours plus conscients « que dans la génération d'un enfant, les parents agissent comme des collaborateurs de Dieu ». Chaque parent est ainsi porteur d'une « mission sublime qui fait de chaque famille un sanctuaire de la vie ». Ces paroles du Pape François sur l'importance de la vie, de la conception à la naissance, résonnent tout particulièrement en ce 24 juin, veille de deux jours du Congrès sur la bioéthique mondiale à l'Académie pontificale pour la vie. Ces travaux présidés par Mgr Vincenzo Paglia, président de cette Académie pontificale, pencheront sur le rôle de l'éducation dans les problématiques de bioéthique, ainsi que sur « la santé maternelle et infantile ». Source : Vatican.News. Texte intégral des paroles du Pape traduites en français sur Zenit.org. |
Après la prière de l'Angelus, le Pape a salué la béatification au Paraguay, ce samedi 23 juin, de Soeur Maria Felicia de Jésus au Saint-Sacrement (au siècle : Maria Felicia Guggiari Echeverría), moniale professe de l’Ordre des Carmélites Déchaussées, rappelant que son papa l’appelait – comme les Paraguayens aussi aujourd’hui encore – « la Chiquitunga », ce qui signifie « utile, simple, modeste » : un modèle que le Pape a proposé aux jeunes. Précisions et biographie sur Zenit.org. |