« Considérons ce que nous possédons. Nos biens terrestres ne sont pas forcément des possessions de type matériel, il y a aussi les biens intellectuels : des dispositions et des talents, des études et des diplômes, les liens qui nous rattachent à notre famille, les avantages que nous pouvons tirer de notre position sociale, les projets que nous avons forgés pour notre avenir, les opportunités que la vie semblait nous offrir, d’autres encore, non mesurables, qui pourtant impriment une marque particulière à notre présent et à notre avenir. Mais pour être entièrement reçu par le Seigneur, il faut renoncer complètement, dans un grand don de soi accompli une fois pour toutes. Mais ce sacrifice unique, on ne le laisse pas une fois pour toutes derrière soi. Il demeure. Il demeure sous la forme de petites déceptions, sous la forme aussi de choses dont nous devons nous séparer, alors que nous ne les avions pas du tout remarquées au moment du choix. Nous ne savions pas que nous étions si riches, et encore moins que nous devions devenir si pauvres. Car ce que le Seigneur veut est moins le non, le non unique que nous aurions à dire aux biens terrestres, qu’un état d’oblation, notre inclination intérieure et permanente vers lui. » Adrienne von Speyr (1902-1967), Saint Marc, Points de méditation pour une communauté, Magny-les-Hameaux, Socéval Editions - Artège, 2003. |
Devant les fidèles réunis comme tous les dimanches place Saint-Pierre, le Pape François est revenu sur deux types d’incompréhensions auxquelles Jésus a été confronté : celle des scribes et celle de son propre entourage. Compte rendu de Joris Bolomey sur Vatican.News. Texte intégral des paroles du Pape traduites en français sur Zenit.org. À l’issue de la prière de l’Angélus, le Pape a adressé un message au diocèse d’Agen en France, où se tient ce dimanche la béatification de Mère Marie de la Conception, au siècle, Adèle de Batz de Trenquelléon, la fondatrice de la Congrégation des Filles de Marie Immaculée : « Aujourd'hui, à Agen, en France, est proclamée Bienheureuse Sœur Marie de la Conception, au siècle Adélaïde de Batz de Trenquelléon. Elle a vécu entre les XVIIIe et XIXe siècles, et a fondé les Filles de Marie Immaculée, appelées Marianistes. Nous louons le Seigneur pour sa fille qui Lui a consacré sa vie et au service de ses frères. Des d'applaudissements pour la nouvelle Bienheureuse, des applaudissements, tous. » |
Benedicam Dominum in omni tempore; semper laus ejus in ore meo. In Domino laetabitur anima mea; Audiant mansueti et laetentur. Magnificate Dominum mecum; et exultemus nomen ejus in idipsum. Alleluja. (Ps 34 (33), 2-4) Je bénirai le Seigneur en tout temps, sa louange sans cesse à mes lèvres. Je me glorifierai dans le Seigneur : que les pauvres m'entendent et soient en fête ! Magnifiez avec moi le Seigneur, exaltons tous ensemble son nom. |