« Vous avez accumulé un certain nombre d'erreurs et de sottises, qu'est-ce que ça fait ? Au moins, elles sont bien à vous et de vous : vous ne pouvez pas vous y tromper. Que cela ne vous donne aucune amertume. Vous y pourriez trouver au contraire une source de joie. Car, si vous regardez attentivement, vous vous apercevez que le bien que vous faites n'est pas de vous : cela se sent à une certaine qualité particulière de la joie qu'on en éprouve. Alors, il n'y a pas moyen d'être tristes de nos insuffisances et de nos fautes, ou plutôt, si nous nous en attristons parce qu'elles déplaisent à Dieu (ce qui est la seule tristesse féconde), nous pouvons toujours tourner cette tristesse en joie, parce qu'il est toujours excellent de savoir qu'on n'est rien par soi-même, qu'on est absolument pauvre et dénué, tant qu'on n'a pas fait la place nette pour que Dieu s'y installe. On n'a jamais rien à offrir à Dieu que ce que Lui-même nous a donné. Quand on a mesuré son propre néant, on commence alors d'apercevoir dans une lumière éclatante ce qui est en dehors de nous, c'est-à-dire ce devoir quotidien, simple et familier, par quoi se manifeste la volonté de Dieu sur nous. Quand on a aperçu cela, comme il devient beau et agréable ! [...] N'attendez pas d'être au déclin de votre vie, qui opérera malgré vous ce dépouillement nécessaire, pour comprendre qu'on n'est véritablement soi-même que lorsqu'on s'est fait docile à la Grâce. Voyez-vous donc dans votre pauvreté, sans crainte et sans amertume, et faites la place nette en vous. L'humilité vous fera apercevoir l'action de la Grâce en vous, cette action qui échappe, hélas ! à la plupart des hommes, et par laquelle seule se réalise le bien dont nous contenons la possibilité. Ne redoutez pas de vous priver de quelque chose de la vie. C'est la vie au contraire que vous vous donnez. » André Charlier (1895-1971), Lettres au capitaines (Extrait de la Lettre d'Avril 1949), Editions Sainte-Madeleine, 1990 (3e édition). |
Ce mercredi 10 janvier 2018, lors de l’audience générale, le Pape François a évoqué le chant du « Gloire à Dieu », « joyeuse annonce de l’étreinte entre ciel et terre » qui reprend les paroles des Anges à la Nativité. Mais il a surtout insisté sur le rôle de la « collecte », cette oraison qui suit le Gloria. Il a demandé aux fidèles de profiter de ce temps de recueillement silencieux pour rassembler leurs prières. Le commentaire de Samuel Bleynie est à lire sur Vatican.News. Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur Zenit.org. Résumé en français : « Frères et sœurs, de la rencontre entre la misère humaine et la miséricorde divine dans l’acte pénitentiel, naît la reconnaissance exprimée avec le « Gloria ». Cette hymne très ancienne reprend le chant des anges à la naissance de Jésus, la joyeuse annonce de l’étreinte du ciel et de la terre. Chant de louange à Dieu le Père et à son Fils Jésus-Christ, l’Agneau qui enlève les péchés du monde, le « Gloria » est aussi une supplication confiante de la bienveillance divine qui se conclut avec la doxologie trinitaire, caractéristique de toute la célébration eucharistique. Après le « Gloria », ou après l’acte pénitentiel en fonction du temps liturgique, au moyen de l’invitation « prions », le prêtre exhorte le peuple à s’unir à lui dans un moment de silence qui ouvre à l’oraison dénommée « collecte ». Le silence, dont le caractère dépend du moment où il intervient au cours de la Messe, permet, juste avant la collecte, de nous disposer à écouter la voix de notre cœur et surtout celle de l’Esprit Saint et de présenter au Seigneur nos intentions personnelles. Après ce bref moment de silence, le prêtre, dans l’attitude de l’orant, les bras étendus pour imiter le Christ sur la Croix, exprime à Dieu, au nom de tous, la prière commune qui conclut les rites d’introduction, et dont le contenu va de la louange à la supplication. Aussi, méditer ces textes, en dehors de la Messe, peut nous apprendre à mieux nous tourner vers Dieu. » « Je suis heureux de saluer les pèlerins venus de France et de divers pays francophones, en particulier les collégiens et lycéens de Paris, ainsi que les membres de l’association franco-péruvienne. Que la liturgie devienne pour nous, avec l’aide de l’Esprit Saint, une véritable école de prière. Que Dieu vous bénisse ! » Source : site internet du Vatican. |
O Domine Jesu Christe, adoro te in cruce vulneratum felle et aceto potatum: deprecor te ut tua vulnera sint remedium animae meae. |
O Seigneur Jésus-Christ, je vous adore blessé sur la croix abreuvé de fiel et de vinaigre : je vous prie pour que vos blessures soient un remède pour mon âme. |