Jusqu’à la réforme liturgique de 1960, le 1er janvier - huitième jour de l’octave de Noël - était dans l’Église latine la fête de la Circoncision de Jésus : "Circoncision du Seigneur et Octave de la Nativité". La réforme de 1960, par un décret de la Sacrée Congrégation des Rites, changea le degré de l’Octave (de 2ème classe à 1ère classe) et le nom de la fête devint "Octave de la Nativité du Seigneur". En 1974 eut lieu une nouvelle modification : le pape Paul VI la remplaça par la célébration de "Sainte Marie, Mère de Dieu", dont la fête avait été instaurée en 1932 par le pape Pie XI et fixée au 11 octobre. |
Les minorités religieuses en Asie : « Pour que les chrétiens, ainsi que les autres minorités religieuses, puissent vivre leur foi en toute liberté dans les pays asiatiques. » Source : prieraucoeurdumonde.net. |
Texte intégral de l'homélie (version française) sur le site internet du Vatican. |
Après la Messe solennelle célébrée en la Basilique Saint-Pierre, le Pape François a prié l’Angélus avec les fidèles et les pèlerins réunis nombreux sur la Place St Pierre, malgré une pluie persistante. Le commentaire de Manuella Affejee est à lire sur Vatican.News. Traduction intégrale en français des paroles du Pape sur Zenit.org. |
« Ô heureuse Mère ! heureuse au-delà de toute expression ! Elle a vu la face de Jésus, et Jésus a répondu à son regard par un sourire. Etait-ce à travers les larmes ? Quelle signification n'y avait-il pas dans ce sourire céleste et humain ? Il a souri comme un fils sourit à une mère chérie. Il a souri comme le Sauveur victorieux qui avait racheté sa Mère par la Conception Immaculée. Il a souri comme le Créateur qui regarde avec complaisance la plus gracieuse de ses oeuvres. [...] Il a souri comme Dieu, et son sourire était ineffable. [...] Et la joie de ce sourire n'était pas moindre non plus que sa signification. Mais Marie seule peut le dire. Nous tremblons d'attente lorsque nous pensons que ce même sourire sera un jour notre joie, et une joie qui ne finira jamais ! Mais, comme tous les regards de Dieu, ce sourire apportait avec lui tout un monde de grâces. Il était substantiel, comme le sont toujours les visites de Dieu, et il produisait substantiellement ce qu'il exprimait. Comme il a dû en conséquence élever Marie en sainteté ! C'était pour elle en quelque sorte une création nouvelle. Un regard de Jésus a converti Pierre ; que doit avoir fait un sourire et un sourire dirigé vers la face de sa Mère sans tache ? Ô doux Enfant de Bethléem ! Quand nous aussi tomberons-nous à genoux devant ta face ? Quand te verrons-nous sourire, sourire à notre arrivée dans le ciel, sourire de ce sourire qui viendra se reposer sur tes lèvres pour être notre gloire et notre possession à jamais ! » P. F. W. Faber (1814-1863), Bethléem ou le mystère de la Sainte Enfance, Tome I (Ch. III La grotte de minuit), Paris, Ambroise Bray, 1862. |
A solis ortus cárdine Ad usque terræ límitem, Christum canámus Príncipem, Natum María Vírgine. |
Du point où le soleil se lève jusqu’aux limites de ta terre, chantons le Christ Roi, né de la Vierge Marie. |
Beátus auctor sæculi Servíle corpus índuit : Ut carne carnem líberans, Ne pérderet quos cóndidit. |
Le bienheureux Auteur du monde revêt un corps d’esclave, afin que, délivrant la chair par la chair, il sauve de leur perte, ceux qu’il a créés. |
Castæ Paréntis víscera Cæléstis intrat grátia : Venter Puéllæ báiulat Secréta, quæ non nóverat. |
Au sein d’une chaste Mère descend la grâce céleste, les flancs d’une Vierge portent un mystère qu’elle ne connaissait pas. |
Domus pudíci péctoris Templum repénte fit Dei : Intácta nésciens virum, Concépit alvo Fílium. |
La demeure d’un sein pudique devient soudain le temple de Dieu ; la Vierge, intacte et toujours pure, conçoit un Fils dans ses entrailles. |
Enítitur puérpera, Quem Gábriel prædíxerat, Quem ventre Matris géstiens, Baptísta clausum sénserat. |
Cette jeune mère enfante celui qu’annonça Gabriel ; celui dont Jean, captif encore au sein maternel, reconnut la présence. |
Fœno iacére pértulit : Præsépe non abhórruit : Et lacte módico pastus est, Per quem nec ales ésurit. |
Il a souffert de reposer sur du foin ; il n’a pas eu horreur de la crèche ; il s’est nourri d’un peu de lait, lui qui rassasie jusqu’au petit oiseau. |
Gaudet chorus cæléstium, Et Angeli canunt Deo ; Palámque fit pastóribus Pastor, Creátor ómnium. |
Le chœur des Esprits célestes se réjouit, et les Anges chantent à Dieu ; il se manifeste aux bergers, le Pasteur, le Créateur de tous. |
Iesu tibi sit glória, Qui natus es de Vírgine, Cum Patre et almo Spíritu, In sempitérna sæcula. Amen. |
Gloire soit à vous, ô Jésus ! qui êtes né de la Vierge : gloire au Père et à l’Esprit-Saint, dans les siècles éternels. Ainsi soit-il. |