Belles histoires à lire en famille


Page 5 : - Dieu et la souffrance
- Le plus affreux serpent
- Les foulards blancs
- « Viens, Enfant Jésus ! »
- Dieu avait besoin...
Et aussi :

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Un homme entre dans un salon de coiffure pour se faire couper les cheveux et tailler la barbe comme il le fait régulièrement. Il entame la conversation avec le coiffeur qu'il connaît bien, et ils discutent de sujets nombreux et variés. Soudain, ils abordent le sujet de Dieu. Le coiffeur dit :
- Ecoute, je ne crois pas que Dieu existe comme tu le dis.
- Pourquoi dis-tu cela ? répond le client.
- Et bien, c'est facile, tu n'as qu'à sortir dans la rue pour comprendre que Dieu n'existe pas. Dis-moi, si Dieu existait, y aurait-il tant de gens malades ? Y aurait-il tant d'enfants abandonnés ? Si Dieu existait, il n'y aurait pas de guerre, de souffrance... Je ne peux pas croire à un Dieu qui permet toutes ces choses.
Le client réfléchit un moment mais il préfère ne pas répondre pour éviter toute confrontation. Le coiffeur termine son travail et le client sort du salon.
Tout de suite après sa sortie, il rencontre un homme dans la rue avec de longs cheveux et une barbe hirsute (il semble bien qu'il ait été longtemps sans s'être occupé de lui-même car il a l'air vraiment négligé).
Le client prend l'homme par le bras, retourne dans le salon et dit au coiffeur :
- Tu sais quoi ? Les coiffeurs n'existent pas !
- Comment ça, les coiffeurs n'existent pas ? s'insurge le coiffeur. Ne suis-je pas ici et ne suis-je pas un coiffeur moi-même ?
- Non ! s'écrie le client. Ils n'existent pas parce que s'ils existaient, il n'y aurait pas de gens avec de si longs cheveux et la barbe longue comme cet homme qui est avec moi.
- Ah mais si, les coiffeurs existent ! La preuve, j'en suis un ! Ce qui arrive, c'est que parfois les gens ne viennent pas à moi, pour se faire couper les cheveux et tailler la barbe.
- Exactement ! s'exclame le client. Tu l'as dit : Dieu existe. Ce qui arrive c'est que les gens ne vont pas vers Lui et ne Le cherchent pas, et c'est pourquoi il y a tant de guerres et de souffrances dans le monde.


Histoire proposé par la revue "La Bonne Nouvelle"




Un horrible serpent alla se plaindre au Diable :
- Qu'as-tu ? lui dit Satan, ta mine est pitoyable !
- Sire, je fais tout le mal que je peux.
- Qu'est-ce donc qui te manque, et n'es-tu pas heureux ?
- Non, on guérit de mes morsures,
  Répond l'animal venimeux,
  On cautérise mes blessures,
  Et les contrepoisons détruisent tout mon fiel.
  Ah ! que n'ai-je un venin incurable, mortel,
  Pour mettre sans remède un homme à l'agonie !
- Quel serpent veux-tu donc être ?
- La calomnie !


Trouvé dans l'Almanach du Croisé, 1942.




Les foulards blancs

C’est une histoire vraie : Jean, 20 ans, avait fait une saloperie immonde à ses parents. Vous savez... la saloperie dont une famille ne se remet pas, en général.
Alors son père lui dit : “Jean, fous le camp ! Ne remets plus jamais les pieds à la maison !“
Jean est parti, la mort dans l’âme.

Et puis, quelques semaines plus tard, il se dit : “J’ai été la pire des ordures ! Je vais demander pardon à mon vieux... Oh oui ! Je vais lui dire : pardon.”
Alors, il écrit à son père : “Papa, je te demande pardon. J’ai été le pire des pourris et des salauds. Mais je t’en prie, papa, peux-tu me pardonner ? Je ne te mets pas mon adresse sur l’enveloppe, non... Mais simplement, si tu me pardonnes, je t’en prie, mets un foulard blanc sur le pommier qui est devant la maison. Tu sais, la longue allée de pommiers qui conduit à la maison. Sur le dernier pommier, papa, mets un foulard blanc si tu me pardonnes. Alors je saurai, oui je saurai que je peux revenir à la maison.”
Comme il était mort de peur, il se dit : “Je pense que jamais papa ne mettra ce foulard blanc. Alors, il appelle son ami, son frère, Marc et dit : “Je t’en supplie, Marc, viens avec moi. Voilà ce qu’on va faire : je vais conduire jusqu’à 500 mètres de la maison et je te passerai le volant. Je fermerai les yeux. Lentement, tu descendras l’allée bordée de pommiers. Tu t’arrêteras. Si tu vois le foulard blanc sur le dernier pommier devant la maison, alors je bondirai. Sinon, je garderai les yeux fermés et tu repartiras. Je ne reviendrai plus jamais à la maison.”

Ainsi dit, ainsi fait. À 500 mètres de la maison, Jean passe le volant à Marc et ferme les yeux.
Lentement, Marc descend l’allée des pommiers. Puis il s’arrête. Et Jean, toujours les yeux fermés, dit : “Marc, mon ami, mon frère, je t’en supplie, est-ce que mon père a mis un foulard blanc dans le pommier devant la maison ?“
Marc lui répond : “Non, il n’y a pas un foulard blanc sur le pommier devant la maison... mais il y en a des centaines sur tous les pommiers qui conduisent à la maison !”

Puissiez-vous, Frères et Soeurs, vous qui avez entendu cette belle histoire du foulard blanc, emporter dans votre coeur des milliers de foulards blancs.
Ils seront autant de miracles que vous sèmerez partout, en demandant pardon à ceux que vous avez offensés ou en vous pardonnant vous-mêmes.
Alors vous serez des « êtres de miséricorde ».


Guy Gilbert, transmis par Jean-Yves Larbanet




« Viens, Enfant Jésus ! »

Le Père Norbert, qui fût témoin de l'insurrection en Hongrie en 1956, a raconté à Maria Winowska un événement extraordinaire dont il a été le témoin, alors que les attaques anti-religieuses se multipliaient dans ce pays. Laissons-lui la parole :

Cela s'est passé dans une petite bourgade de quelque 1.500 âmes. L'institutrice de l'école communale était une athée militante… Toute occasion lui était bonne pour dénigrer, ridiculiser, ou conspuer notre religion. Son programme scolaire était simple : former des petits sans-Dieu. Intimidés, les enfants n'osaient se défendre…
Dans la quatrième classe A, il y avait une petite fille de dix ans, nommée Angèle. Très intelligente, très douée, elle était toujours la première. Ses compagnes ne la jalousaient pas, car elle avait un cœur d'or et s'ingéniait à leur rendre service à la moindre occasion.
Un beau jour, elle vint me demander la permission de la communion quotidienne. « Sais-tu à quoi tu t'exposes ? » lui demandai-je. Elle rit comme une gamine prête à jouer un tour : « Monsieur le curé, « elle » aura du mal à me prendre en faute, je vous l'assure ! Je travaillerai encore mieux... Ne me le refusez pas ! Les jours où je communie, je me sens plus forte. Or, vous me dites que je dois donner un bon exemple. Pour le faire, il me faut beaucoup de force ! »
Je dis oui, mais non point sans inquiétude.
A partir de ce moment, la quatrième A devint un petit enfer. Angèle avait beau savoir à merveille toutes ses leçons, l'institutrice la prit en grippe et l'accablait de brimades. L'enfant tenait bon, mais pâlissait à vue d'œil. « Voyons, Angèle, n'est-ce pas trop dur ? – Oh ! non, Monsieur le curé ! Jésus a souffert bien plus encore lorsqu'on crachait sur lui. Cela ne m'est pas encore arrivé, à moi. » Devant cette claire vaillance, je demeurais émerveillé…
A partir de novembre, les leçons de la quatrième A se transformèrent en de véritables duels entre l'institutrice et cette enfant de dix ans. Apparemment, la première triomphait et avait toujours le dernier mot. Pourquoi, alors, tant de féroce insistance ? Le silence d'Angèle semblait la mettre hors de ses gonds. Terrifiées, ses compagnes m'appelèrent au secours. Que pouvais-je faire, sinon envenimer la situation ? Grâce à Dieu, Angèle tenait bon. Il ne restait qu'à prier, à prier de toutes nos forces…

Peu de jours avant Noël, le 17 décembre exactement, M Gertrude inventa un jeu cruel qui devait, à son sens, porter un coup de grâce aux superstitions ancestrales qui infestaient l'école. La scène mérite d'être rapportée dans toute son ampleur !
Naturellement, Angèle est mise sur la sellette. D'une voix douce, l'institutrice l'interroge :
- Voyons, mon enfant, lorsque tes parents t'appellent, que fais-tu ?
- Je viens, répond l'enfant d'une petite voix timide.
- Parfaitement ! Tu les entends appeler et tu viens aussitôt, comme une petite fille bien sage. Et que se passe-t-il lorsque tes parents appellent le ramoneur ?
- Il vient, dit Angèle.
Son pauvre petit cœur bat fort, elle devine un piège, mais ne le perçoit pas.
En attendant, Mlle Gertrude poursuit son interrogatoire. (« Ses yeux brillaient comme ceux d'un chat qui s'amuse avec une souris, me dit plus tard un des petits témoins. Elle avait l'air méchant, méchant ! »)
- Très bien, mon enfant ! Le ramoneur vient parce qu'il existe.
Un instant de silence :
- Tu viens, parce que tu existes. Mais supposons que tes parents appellent ta grand-mère qui est morte. Viendra-t-elle ?
- Non, je ne le crois pas !
- Bravo ! Et s'ils appellent Barbe-Bleue ? Ou le Chaperon rouge ? Ou Peau-d'âne ? Tu aimes bien les contes ? Voyons, que se passera-t-il ?
- Personne ne viendra, car ce sont des contes.
Angèle lève son regard limpide et le baisse aussitôt. « Ses yeux me faisaient mal ! » me dira-t-elle ingénument. Le dialogue continue.
- Parfait, parfait, triomphe l'institutrice, on dirait qu'aujourd'hui ton intelligence se délie. Vous voyez donc, mes enfants, que les vivants, ceux qui existent, répondent à l'appel. Par contre, ceux qui ne répondent pas, ne vivent pas ou ont cessé d'exister. C'est clair, n'est-ce pas ?
- Oui, répond la classe en chœur.
- Nous ferons tout de suite une petite expérience.
Puis, se tournant vers Angèle :
- Sors, mon enfant !
La fillette hésite, puis quitte le banc. La porte se referme lourdement sur sa chétive silhouette.
- Et maintenant, mes enfants, appelez-la !
- Angèle ! Angèle ! crient à tue-tête trente petits gosiers.
On finit vraiment par croire que ce n'est qu'un jeu. Angèle rentre, de plus en plus interdite. L'institutrice gradue, et savoure ses effets.
- Nous sommes donc bien d'accord ? dit-elle. Lorsque vous appelez quelqu'un qui existe, il vient. Lorsque vous appelez quelqu'un qui n'existe pas, il ne vient pas et ne peut venir. Angèle est en chair et en os, elle vit, elle entend, lorsque vous l'appelez, elle vient. Supposons maintenant que vous appeliez l'Enfant-Jésus. Y en a-t-il parmi vous qui croient encore à l'Enfant-Jésus ?
Un instant de silence. Puis, quelques voix timides répondent :
- Oui, oui...
- Et toi, mon enfant, crois-tu encore que l'Enfant-Jésus entend lorsque tu l'appelles ?
Angèle se sent brusquement soulagée. Voici donc le piège, dont elle n'arrivait pas à saisir ni le sens ni les dimensions. Elle répond avec une soudaine ferveur :
- Oui, je crois qu'il m'entend !
- Très bien ! Nous en ferons l'expérience. Vous avez vu tout à l'heure Angèle qui entrait, lorsque vous l'avez appelée ? Si l'Enfant-Jésus existe, il entendra votre appel. Criez donc toutes ensemble, bien fort : « Viens, Enfant-Jésus ! » Un, deux, trois, toutes ensemble !
Les fillettes baissent la tête. Dans le silence, lourd d'angoisse, éclate un rire sardonique :
- Voilà où je voulais vous en faire venir ! Voilà ma preuve ! Vous n'osez pas l'appeler, car vous savez bien qu'il ne viendra pas, votre Enfant-Jésus ! Et s'il ne vous entend pas, c'est qu'il n'existe pas plus que Peau-d'âne ou Barbe-Bleue, c'est qu'il n'est qu'un mythe... une histoire pour bonnes femmes ronronnantes au coin du feu, que personne ne prend au sérieux, parce que ce n'est pas vrai !
Interdites, les petites filles continuent à se taire. L'argument grossier et massif les touche en plein cœur.
Il ne faut rien connaître à la psychologie enfantine pour ne pas jauger à leur juste valeur les arguties se réclamant d'une expérience concrète ! L'une ou l'autre — elles me l'ont avoué plus tard — commençaient à douter.
Eh, oui, s'il existe, pourquoi donc ne le voit-on pas ?
Angèle demeurait debout, pâle comme une morte. « J'avais peur qu'elle ne tombe », m'a dit une de ses compagnes. L'institutrice savourait visiblement le désarroi des enfants. Elle triomphait enfin. « Ecrasé, l'infâme ! »
Tout d'un coup, il se produisit un incident absolument imprévu. D'un bond, Angèle s'élança au milieu de la classe. Les yeux pleins d'éclairs, elle s'écria :
- Eh bien, nous l'appellerons. Vous m'entendez ? Toutes ensemble : Viens, Enfant-Jésus !
En un clin d'oeil, toutes les petites filles furent debout. Les mains jointes, le regard ardent, le cœur gonflé d'un immense espoir, elles s'écrièrent :
- Viens, Enfant-Jésus !
L'institutrice ne s'y attendait pas. Instinctivement, elle recula, les yeux fixés sur Angèle. Un instant de silence lourd comme une agonie, puis, de nouveau, cette petite voix de cristal :
- Encore !
Ce fut un cri « à renverser les murs », m'a dit une des fillettes. Peur, impatience, doute momentanément jugulé, mais tout prêt à renaître, sens de solidarité brusquement en éveil sous l'impulsion de l'une d'elles, qui se révélait chef, tout y était, sauf l'attente d'un « miracle ». « Je criais, mais je ne m'attendais à rien d'extraordinaire », m'avoua Gisèle.

C'est alors que cela éclata. Permettez-moi de passer la parole aux enfants, que j'interrogeais une à une. Leurs expressions maladroites me semblent plus justes que nos interprétations d'adultes. Certaines phrases se sont gravées dans ma mémoire, d'une façon indélébile. Que voulez-vous ! Le pauvre aumônier que j'étais alors avait, lui aussi, bien besoin d'un signe, on est si souvent à bout de force là-bas !
Elles ne regardaient pas la porte, elles regardaient le mur en face et sur ce fond blanc, la figure d'Angèle. C'est la porte, cependant, qui s'ouvrit sans bruit. Elles s'en aperçurent, car « toute la lumière du jour s'enfuit soudain vers la porte ». Cette lumière « grandissait, grandissait, puis devint un globe de feu ». Alors, « elles eurent peur », mais cela dura si peu « qu'elles n'eurent même pas le temps de crier ». Le globe s'entrouvrit et, dans ce globe, parut un enfant « ravissant comme jamais encore elles n'en avaient vu ». Cet enfant leur souriait sans proférer une parole. Sa présence « était d'une immense douceur ». Elles n'avaient plus peur, « il n'y avait que de la joie ». Cela dura... un instant ? un quart d'heure ? une heure ? Sur ce point, curieusement, les témoignages différaient. Le fait est que l'événement ne déborda pas la durée de la leçon. L'enfant « était vêtu de blanc et ressemblait à un petit soleil ». C'est lui qui « produisait de la lumière ». L'éclat du jour « semblait noir à côté ». Certaines fillettes en étaient éblouies et en avaient « mal aux yeux », d'autres contemplaient le petit Enfant sans peine. Il ne dit rien, il ne faisait que sourire, puis, il disparut dans le globe de lumière qui « se fondit » peu à peu. La porte se referma doucement, « toute seule ». Ravies, le cœur « inondé de joie », les fillettes ne pouvaient proférer un mot.
Soudain, un cri strident déchira ce silence. Hagarde, « les yeux sortant des orbites » l'institutrice hurlait : « Il est venu ! il est venu ! » Puis, « elle s'enfuit » en claquant la porte.
Angèle « semblait sortir d'un rêve ». Elle dit simplement :
- Vous voyez ? Il existe. Et, maintenant, disons merci.
Sagement, toutes s'agenouillèrent et dirent un « Pater », un « Ave » et un « Gloria ». Puis, elles quittèrent la classe, car on venait de sonner et c'était l'heure de la récréation.
L'affaire s'ébruita, naturellement. Les parents vinrent me voir, j'interrogeai les fillettes une à une. Eh bien, je peux déclarer sous la foi du serment que, dans leurs récits, je n'ai pu surprendre la moindre contradiction. Ce qui m'a frappé surtout, c'est que, après coup, l'événement ne leur paraissait nullement extraordinaire. « Puisqu'on était en panne, m'a dit une fillette, il fallait bien que l'Enfant-Jésus vint nous dépanner. »

Mlle Gertrude a dû être mise dans un asile. Le corps enseignant étouffa l'affaire. Il parait qu'elle ne cessait de hurler : « Il est venu, il est venu ! »…

Extrait de : Maria Winowska, Les voleurs de Dieu, Saint-Paul, Paris, 1958.

Puisse notre foi s'affirmer comme celle de ces enfants, alimentée à la Source de l'Eucharistie, et qu'alors que nous nous préparons à fêter la venue de l'Enfant Jésus, nous ne doutions jamais plus ni de sa Présence, ni de son inlassable attention à nos pauvres prières !




Dieu avait besoin d'un père pour son peuple.
Il choisit un vieillard.
Alors Abraham se leva...

Il avait besoin d'un porte-parole.
Il choisit un timide qui bégayait.
Alors Moïse se leva...

Il avait besoin d'un chef pour conduire son peuple.
Il choisit le plus petit, le plus faible.
Alors David se leva...

Il avait besoin d'un roc pour poser l'édifice.
Il choisit un renégat.
Alors Pierre se leva...

Il avait besoin d'un visage pour dire aux hommes son amour.
Il choisit une prostituée.
Ce fut Marie de Magdala...

Il avait besoin d'un témoin pour crier son message.
Il choisit un persécuteur.
Ce fut Paul de Tarse...

Il avait besoin de quelqu'un pour que son peuple se rassemble et qu'il aille vers les autres.
Il t'a choisi(e).
Même si tu trembles, pourrais-tu ne pas te lever ?


Mgr Jean-Baptiste Phan Minh Man, cardinal-archevêque d'Ho Chi Minh-ville (sud du Vietnam).