Tous les jours depuis des mois, la petite Mathilde prie pour qu'il fasse beau le jour de son anniversaire, ce qui fait bien rire sa gouvernante, qui n'est pas croyante.
Le jour venu, il pleut des cordes toute la journée !
La gouvernante, moqueuse, lui dit :
"Tu vois, Mathilde, ton Seigneur ne t'a pas entendu."
"Oh si, répond Mathilde, pleine d'aplomb. Il m'a entendue ! Simplement, tu vois, Il a dit NON !"Petite histoire trouvée sur le site :
http://www.spirituels.com/index.htm où se trouvent bien d'autres histoires pour vous faire sourire :o) !
Le Gentil Hibou
Il était une fois Un gentil hibou Qui vivait dans un arbre sec Il écoutait et voyait tout Mais n'ouvrait pas son bec
Et plus il écoutait Et plus il en savait Et plus il en savait Et plus il se taisait
En le voyant je me suis dis Si tout le monde faisait comme lui...
Christiane D. |
Un fermier, très mécontent du travail effectué par l'un de ses serviteurs s'en fut à la foire chercher un remplaçant. Il y rencontra un jeune homme, un peu gauche à l'air simple.
- Alors jeune homme, lui dit le fermier, quel est votre nom ?
- Jean, Monsieur.
- Et que faites-vous dans la vie ?
- Je travaille comme valet de ferme.
- Quelles sont vos aptitudes ?
- Avec tout le respect que je vous dois, Monsieur, je sais dormir quand le vent souffle la nuit.
- Pardon ?
- Oui, je sais dormir quand le vent souffle la nuit.
- Ma foi jeune homme, répondit le fermier, cela n'est guère une réponse ; La plupart de mes gens font cela très bien.
Le fermier continua donc ses recherches, mais ne trouva personne. Plusieurs fois, il revit Jean et chaque fois celui-ci lui donnait la même réponse étrange : «Je sais dormir quand le vent souffle la nuit».
Tard dans l'après-midi, le fermier prit sa décision. Trouvant que les yeux de Jean reflétaient l'honnêteté, il lui dit ceci : «Vous êtes certainement un drôle de numéro comme valet de ferme, mais je vous embauche. Nous verrons de quoi vous êtes capable.»
Jean travailla plusieurs semaines sans que l'on remarqua son travail. Ce qui n'est pas étonnant en soi car le travail bien fait passe souvent inaperçu. C'est seulement quand quelque chose ne tourne pas rond que l'on y prête attention.
Puis une nuit, le vent commença à chasser devant lui d'énormes nuages. Il prit sa force dans les collines, traversa la forêt avec beaucoup de fracas, martela les bâtiments et donna contre les meules de foin, hurlant dans les cheminées.
Lorsque le fermier entendit le vent, il se dressa sur son lit ; il connaissait bien ce vent là. Déjà plusieurs fois, celui-ci lui avait arraché les portes des étables, dispersé son foin et renversé ses poulaillers. Il appela Jean qui dormait au grenier. Il hurla plus fort que le vent, mais personne ne lui répondit. Enfin, à grandes enjambées il monta le secouer. «Jean ! Jean ! Lève-toi. La tempête va tout emporter.» Rien à faire, Jean dormait profondément. Il sortit seul dans la tourmente s'attendant déjà au pire.
Et bien non, au contraire ; il vit les portes de l'étable solidement barricadées, les chevaux liés, en sûreté, les fenêtres bloquées et le bétail sagement couché dans la crèche. Il trouva également les meules de foin bien arrimées par des bâches attachées par des grosses cordes fixées sur des pieux enfoncés profondément en terre. La porcherie était intacte et les poulaillers en place malgré la tempête qui sévissait avec rage.
Alors il éclata de rire. Il venait enfin de comprendre les paroles de Jean.
Le Maître nous a donné suffisamment de conseils nous permettant d'entrer dans son repos. Donc, heureux l'homme qui peut dire : "J'ai appris à dormir quand le vent souffle la nuit."
Auteur anonyme
Il y a un peu plus de cent ans, un étudiant se trouvait assis dans un train aux côtés d'un homme qui semblait être un paysan bien portant. Cet homme priait le chapelet et égrenait les perles dans ses doigts.
"Monsieur - demanda l'étudiant au vieil homme - vous croyez encore en ces trucs arriérés ?" Et il éclata de rire, avant d'ajouter : "Je ne crois pas en de telles stupidités. Suivez mon conseil. Jetez ce chapelet par la fenêtre, et apprenez donc ce que la science a à dire à ce sujet".
"La science ? demanda humblement l'homme avec des larmes dans les yeux. Je ne comprends pas cette science... Peut-être pourrez-vous me l'expliquer ?"
L'étudiant vit que l'homme était profondément touché. Pour éviter de le blesser davantage, il répondit : "S'il vous plait, donnez-moi votre adresse et je vous enverrai quelques ouvrages pour vous aider dans ce domaine. "
Le vieil homme fouilla dans la poche intérieure de sa veste, et donna au garçon sa carte de visite. En découvrant la carte, l'étudiant, honteux, inclina la tête et n'osa plus dire un mot. Il venait de lire : "Louis Pasteur, Directeur de l'Institut de Recherche Scientifique, Paris"
Du soir au matin, du matin au soir, le Bon Dieu travaillait sans relâche depuis six jours à créer la Maman.
Un ange lui apparut alors qui lui dit : "Vous en mettez du temps pour cette créature-là !"
Le Bon Dieu lui répondit :
"As-tu seulement lu sa fiche technique ? Il faut qu'elle soit entièrement lavable sans être en plastique, elle est composée de mille pièces mobiles et toutes remplaçables, elle roule au café noir et aux "restants" de cuisine, elle marie la douceur de roulement à la solidité de la carrosserie. Ses baisers guérissent tout, depuis les entorses aux chevilles jusqu'aux chagrins d'amour. Et il lui faut aussi six paires de mains !"
L'ange hocha la tête : "Six paires de mains ? Impossible."
"Ce ne sont pas tellement les mains qui m'embarrassent, expliqua le Bon Dieu, mais les trois paires d'yeux indispensables à toute Maman".
"Ce n'est pas conforme au prototype !" riposta l'ange.
En souriant, le Bon Dieu continua : "Il lui faut une paire d'yeux qui voient à travers les portes fermées : "Qu'est-ce que vous faites-là, les enfants ?" tout en connaissant la réponse. Une autre paire d'yeux derrière la tête pour voir ce qu'elle ne devrait pas, mais qu'elle doit savoir. Et une troisième paire par-devant, pour regarder l'enfant qui fait une bêtise, des yeux qui disent quand même : "Je t'aime et je te comprends..." ... et sans ouvrir la bouche !"
"Seigneur, dit l'ange, en lui tapotant amicalement l'épaule, allez vous coucher, il se fait tard. A chaque jour suffit sa peine..."
"Je ne peux pas, répondit le Bon Dieu, je sens que je touche au but : je suis sur le point de créer un être véritablement à mon image, un être qui me ressemble ! J'ai enfin réussi à rendre cette créature capable de guérir toute seule quand elle est malade, de préparer un repas pour six personnes avec une livre de viande hachée, de faire prendre son bain à son grand garçon de neuf ans, et de consoler le premier chagrin d'amour de sa grande de quinze ans !"
L'ange continuait l'inspection de la future maman : "Trop délicate", murmura-t-il.
"Oui, mais combien résistante !" de rétorquer le Bon Dieu. "C'est incroyable tout ce que cette créature peut faire et supporter !"
"Elle peut penser ?" demanda l'ange.
"Non seulement penser, mais encore Aimer et Apaiser", dit Dieu.
L'Ange continua l'examen, passa son doigt sur la joue et fit remarquer : "Oh ! il y a une fuite !"
"Ce n'est pas une fuite, dit le Bon Dieu, c'est une larme".
"Une larme de quoi ?" demanda l'ange.
"Une larme de joie, de tendresse, de déception, de tristesse, de solitude ou encore de fierté" dit le Bon Dieu.
"Ce sera sûrement Le chef-d'oeuvre de toute la création" reconnut alors l'ange.
"En effet, ajouta le Bon Dieu, et j'en suis si fier que j'en prépare une pour mon propre Fils.
Je l'appellerai MARIE."
Belle histoire trouvée sur l'ancien site "Glanures" de Mamie Do : ne l'oublions pas...
Un homme arrive au Paradis. Saint Pierre vient à sa rencontre au seuil de la porte.
- Voici le règlement, explique-t-il au nouveau venu. Vous avez besoin de cent points pour rentrer. Racontez-moi tout ce que vous avez fait de bon dans votre vie et je vous accorderai un certain nombre de points pour chacune de ces actions, selon leur importance. Dès que vous atteignez cent points, vous êtes bon pour le Ciel !
- Très bien, répond notre homme. J’ai été marié avec la même femme pendant 50 ans et je ne l’ai jamais trompée, même en pensée.
- Fantastique ! rétorque saint Pierre. Cela vaut bien trois points !
- Trois points ? reprend l’homme. Bon... J’ai aussi été à la messe tous les dimanches. J’ai été très actif dans ma paroisse et j’ai payé régulièrement le denier du culte.
- Génial ! s’exclame saint Pierre. Cela vaut bien un point !
- Un point ?... Ah ! Autre chose : j’ai lancé une soupe populaire dans ma ville et j’ai oeuvré auprès des plus pauvres.
- Félicitations ! Deux points en plus !
- Deux points ? s’écrie l’homme. A ce compte-là, mon seul espoir d’aller au Ciel repose sur la Grâce et la Miséricorde de Dieu !
- Viens... Sois le bienvenu au Paradis, dit alors saint Pierre. La Miséricorde de Dieu, ce sont les quatre-vingt-quatorze points qui te manquent.
Quatre bougies brûlaient lentement. Il régnait un tel silence que l'on pouvait entendre leur conversation.
La première dit : "Je suis la Paix ! Cependant, personne n'arrive à me maintenir allumée... Je crois bien que je vais m'éteindre..." Sa flamme diminua peu à peu, et disparut.
La seconde dit : "Je suis la Foi ! Mais dorénavant, le monde pense que je ne suis plus indispensable... Ça n'a pas de sens que je reste allumée plus longtemps !" Et sitôt qu'elle eut fini de parler, une brise légère souffla sur elle et l'éteignit.
La troisième bougie se manifesta à son tour : "Je suis l'Amour ! Mais je n'ai plus de force pour rester allumée. Les gens me laissent de côté et ne comprennent pas mon importance. Ils oublient même d'aimer ceux qui sont proches d'eux..." Et sans un bruit, elle s'effaça à son tour.
Alors entra un enfant, qui vit les trois bougies éteintes.
"Mais pourquoi avez-vous cessé de brûler ? Vous deviez rester allumées jusqu'à la fin !" Et une larme glissa le long de sa joue...
Alors la quatrième bougie murmura : "N'aies pas peur. Tant que j'ai ma flamme, nous pourrons rallumer les autres bougies. Je suis l'Espérance !"
Alors, les yeux brillants, l'enfant pris la bougie de l'Espérance et ralluma les trois autres.
Puisse l'Espérance ne jamais s'éteindre en nous !