« Les îles sont constamment assiégées par les bruits de la mer et le sifflement du vent. De même, l'homme est assailli par le flot d'informations qui s'abat sur lui et influencé par les pressions dont il est l'objet. Le silence n'existe pas à l'état naturel sur les rivages marins, pas plus que dans nos cœurs. Il faut intervenir pour que le silence se fasse. Ce n'est qu'à l'abri des murs de sa demeure que l'îlien goûte au silence bienfaisant. Ce n'est que lorsqu'il rentre en lui-même, au plus profond de sa sincérité, que l'homme peut faire silence devant Dieu. Ce silence n'est pas une vertu en soi, mais il est un passage obligé du brouhaha humain à l'écoute de la Parole de Dieu et cette démarche exige un effort sur soi-même. [...] Le silence est un dur apprentissage qui confronte inévitablement l'homme de ce monde à son besoin de se mesurer et de se justifier, à ses bavardages inutiles et à ses jugements. Le silence devant Dieu implique de notre part une prise de conscience de nos incapacités, de nos limites, de nos erreurs mais en même temps il ancre notre confiance dans le salut. Quand nous faisons silence devant Dieu, nous savons que nous accomplissons un acte d'humilité qui nous conduit vers la guérison. Apprenons à écouter afin de capter le Souffle de Dieu et entrons dans la simplicité et la finesse de ce silence pour ne pas étouffer la voix de Celui qui nous appelle. [...] Osons faire silence pour entamer un vrai dialogue avec Dieu. Si nous savions à quel point Il attend cet instant ! » Suzanne Giuseppi Testut, La déposition - Tu sais bien que je t'aime - Parcours spirituel à l'école de saint François d'Assise (ch.VII, 2), Nouvelle Cité, 2009. |
Lors de l’Angélus de ce dimanche 30 août, le pape François a commenté l’Évangile du jour, tirée du 16e chapitre de Saint Matthieu, en expliquant ce que signifie suivre le Christ jusqu’à l’épreuve de la croix. Compte rendu à lire sur Vatican News. |
Tebe Poem est une hymne orthodoxe russe de l'Eglise slave, à 4 voix mixtes, mise en musique originellement par le compositeur ukrainien Dmitri Bortnianski (1751-1825). Le texte est extrait de la Liturgie orthodoxe de Saint Jean Chrysostome. |
Tebé poém Tebé blagoslovím Tebé blagodarím Góspodi i mólim Ti sya, Bózhe nash i mólim Ti sya, Bózhe nash i mólim Ti sya, Bózhe nash Bózhe nash mólim Ti sya, Bózhe nash mólim Ti sya, Bózhe nash mólim Ti sya, Bózhe nash Traduction française : Nous te chantons Nous te bénissons Nous te rendons grâce Seigneur Nous te supplions Ô Dieu |