« Le soleil éclatant a succédé encore une fois à la nuit d'argent bruni, Lumière, lumière, lumière où s'épanouissent le corps et l'âme ! Invinciblement ma pensée monte vers Toi, unique Créateur de cette flamme Où se réchauffe ce qui, de nous, prit racine dans l'infini ! Tu t'es donc effacée encore un jour, belle et terrible Obscure, O grande nuit, plus claire que celle du Chaos, toi grande nuit d'argent niellé ? Te voici donc vaincue aussi par la lumière et par les chants ailés, Et nos mains se joignent sans bruit, remerciant d'être encore, au jour, ce qui dure ! L'Esprit de Dieu planait sans doute cette nuit sur les prés noirs et les muettes maisons Et la vie sourdait de Lui comme elle fit en cette aube des origines... Père, en silence, je plie mes genoux sur le sol et, ravie, je m'incline Et vers Toi, lumière, chaleur, éclat, doucement s'élève mon oraison. » Henriette Charasson (1884-1972), Sur la plus haute branche (XXXVIII), Flammarion, 1949. |
Avant de réciter la prière de l’Angélus dimanche 28 juillet 2019, le Pape François a médité sur l’importance de la prière dans nos existences, comme « lien intime avec Dieu », développant particulièrement la beauté du « Notre Père ». Compte rendu à lire sur Vatican News. Texte intégral des paroles du Pape traduites en français sur Zenit.org. |
Texte latin de 1649, en 3 strophes : (seules les 2 premières sont interprétées ci-dessus) 1. O esca viatórum, O panis angelórum, O manna coélitum, Esuriéntes ciba, Dulcédine non priva Corda quæréntium, Corda quæréntium. 2. O lympha, fons amóris, Qui puro Salvatóris, E corde prófluis Te sitiéntes pota, Hæc sola nostra vota, His una súfficis, His una súfficis. 3. O Jesu, Tuum vultum, Quem cólimus occúltum, Sub panis spécie, Fac, ut remóto velo, Post líbera in cælo Cernámus fácie, Cernámus fácie. |