« Pourquoi est-il si difficile d'avoir la paix dans cette vie ? Pourquoi nous laissons-nous troubler par tant de petites choses et d'aussi petites choses ? Dieu, la source d'où nous tirons notre origine, est le père de la paix, pourquoi donc sommes-nous si agités ? [...] C'est que notre intelligence est d'une activité dévorante, et qu'en même temps elle n'a pas de plaisir comparable à celui d'errer libre et à l'aventure. Elle a besoin d'une occupation continuelle ; elle demande toujours à se nourrir d'images ; elle est prompte à les épuiser, et, néanmoins, elle est toujours insatiable. C'est ce besoin d'images qui rend la vie contemplative si difficile. [...] La plus grande partie du pouvoir que le monde exerce sur nous vient de ce que nous l'avons laissé prendre possession de notre intelligence. Il serait bien moins difficile de le chasser de nos coeurs, si nous pouvions une fois bannir ses images de notre esprit. Le pouvoir de Satan sur le coeur procède de son pouvoir sur l'esprit. Notre affaire à tous, dans la vie spirituelle, sera donc, ou de nous débarrasser des images qui nous obsèdent, ou de les changer. [...] Tel est notre esprit, tel sera notre coeur. Si notre esprit est rempli d'images du monde, jamais nous ne serons détachés du monde ; s'il est rempli d'images de lui-même, jamais nous ne triompherons de notre amour-propre. Si notre esprit ne veut pas demeurer en repos sans que des processions sans fin se déroulent au dedans de lui, eh bien ! que ce soient des processions religieuses. Que les images qu'il admet soient les images de Dieu, de Jésus, de Marie, les images des choses célestes. Je ne prétends pas dire qu'il soit tout à fait facile d'arriver à ce résultat ; mais c'est comparativement peu difficile ; d'ailleurs, il faut nécessairement que nous en venions à bout. » R.P. F.W. Faber (1814-1863), Le Précieux Sang ou le Prix de notre salut, Ambroise Bray, Paris, 1867 (4e éd.). |
Lors de l’Angélus de ce dimanche 21 juillet, 16e dimanche du temps ordinaire, le Pape François est revenu sur l’épisode évangélique du jour, tiré du 10e chapitre de saint Luc, qui raconte la visite de Jésus à Marthe et Marie. Cet extrait montre que le Seigneur n’attend pas de nous un zèle volontariste, mais plutôt une sereine disponibilité à Sa Parole. Compte rendu de Cyprien Viet à lire sur Vatican News. Texte intégral des paroles du Pape traduites en français sur Zenit.org. |
Verbe égal au Très-Haut, notre unique espérance, Jour éternel de la terre et des cieux, De la paisible nuit nous rompons le silence : Divin Sauveur, jette sur nous les yeux. Répands sur nous le feu de Ta grâce puissante ; Que tout l'enfer fuie au son de Ta voix ; Dissipe le sommeil d'une âme languissante Qui la conduit à l'oubli de Tes lois ! Ô Christ ! sois favorable à ce peuple fidèle, Pour Te bénir maintenant rassemblé ; Reçois les chants qu'il offre à Ta gloire immortelle, Et de Tes dons qu'il retourne comblé. |