« Viens, Seigneur Jésus, cherche ton serviteur ; cherche ta brebis fatiguée ; viens, berger... Pendant que tu t'attardes sur les montagnes, voilà que ta brebis erre : laisse donc les quatre-vingt-dix-neuf autres qui sont tiennes et viens chercher l'unique qui s'est égarée. Viens, sans te faire aider, sans te faire annoncer ; c'est toi maintenant que j'attends. Ne prends pas de fouet, prends ton amour ; viens avec la douceur de ton Esprit. N'hésite pas à laisser sur les montagnes ces quatre-vingt-dix-neuf brebis qui sont tiennes ; sur les sommets où tu les as mises, les loups n'ont pas d'accès... Viens à moi, qui me suis égaré loin des troupeaux d'en haut, car tu m'avais mis là-haut moi aussi, mais les loups de la nuit m'ont fait quitter tes bergeries. Cherche-moi, Seigneur, puisque ma prière te cherche. Cherche-moi, trouve-moi, relève-moi, porte-moi ! Celui que tu cherches, tu peux le trouver, celui que tu trouves, daigne le relever, et celui que tu relèves, pose-le sur tes épaules. Ce fardeau de ton amour n'est jamais trop lourd pour toi... Viens donc, Seigneur, car s'il est vrai que j'erre, « je n'ai pas oublié ta parole » (Ps 118,16), et je garde l'espoir du remède. » St Ambroise (v.340-397), Commentaire du Ps 118, 22, 27-30 ; CSEL 62, 502-504. |
S’appuyant sur la parabole du bon grain et de l’ivraie dans l'Évangile du jour (cf. Mt 13, 24-43), le pape François a livré une méditation sur la patience de Dieu, « ouvrant les cœurs à l’espérance », ce dimanche 19 juillet 2020, avant de réciter la prière de l’Angélus depuis la fenêtre du Palais apostolique. Compte rendu à lire sur Vatican News. Texte intégral des paroles du pape traduites en français sur Zenit.org. |