« Voici venu le jour de joie Eblouissant de sa lumière ; Voici que la Reine des vierges Gravit le céleste chemin. Voici qu'autour d'elle s'avance La claire légion des anges Et derrière elle, célébrée, La cohorte des vierges saintes. A tous il est bon de croire ; Brillant du céleste diadème, Voici qu'Il court à sa rencontre ; Le Christ, le Christ naquit d'elle ! Bien plus que la gloire des anges, Ce rameau pur et sans péché, Au trône du Père avec Lui, En fameux gage il le rapporte. La cité du règne céleste Et sa plénière dignité Honorent du Prince la Mère, De leurs vœux et de leur honneur. Avec eux chantons l'allégresse Dans le triomphe de ce jour, Et dans sa joie, célébrons Dieu, Louons Dieu et Le supplions. Accomplissons de cette fête Les éclatants enseignements ; Va, mon âme, implore et supplie, Vous, mes lèvres, chantons la joie. » St Odilon de Mercoeur (961-1049), cinquième abbé de Cluny : Adest dies laetitiae. (Il fut le promoteur de la « Paix de Dieu » et de la fête des défunts, le 2 novembre) |
En cette solennité de l’Assomption de la bienheureuse Vierge Marie, le Pape François a évoqué la Reine des cieux « comme une mère qui nous attend pour l’éternité ». Avant de réciter l’Angélus, il a enjoint les fidèles à chercher « les grandes choses de la vie », pour ne pas se perdre derrière « mesquineries et futilités ». Compte rendu à lire sur Vatican News. Texte intégral des paroles du Pape traduites en français sur Zenit.org. |