« Rejetons donc, frères, les oeuvres des ténèbres et accomplissons les oeuvres de la lumière (Rm 13, 12), afin que non seulement nous marchions dignement comme en un si beau jour, mais que nous devenions aussi fils du jour. Venez, montons sur la montagne (Is 2, 3) où le Christ a resplendi, afin de voir ce qui y advient ; ou plutôt, si nous sommes prêts et si nous sommes devenus dignes d'un tel jour, lui-même, le Verbe de Dieu, nous fera monter au moment opportun. A présent, je vous prie, tendez et élevez le regard de votre intelligence vers la lumière de la prédication évangélique, en vue d'être transformés par le renouvellement de votre esprit (cf. Rm 12, 2). Et ainsi, vous qui aurez attiré l'éclat divin venu d'en haut, vous deviendrez conformes à l'image de la gloire du Seigneur (cf. Ph 3, 21), lui dont le visage a aujourd'hui resplendi sur la montagne comme le soleil. » Grégoire Palamas (1296-1359), Seconde homélie sur la Transfiguration du Seigneur, in "Joie de la Transfiguration d'après les Pères d'Orient", Spiritualité Orientale n°39, Abbaye de Bellefontaine, 1985. |
« Le texte intimiste et priant de 'O Nata Lux' vient d'un hymne anonyme du 10ème siècle. L'hymne, dans sa version complète en sept versets, était utilisé à l'Office des Laudes le matin de la fête de la Transfiguration. Tallis a choisi de mettre seulement deux versets de l'hymne dans son œuvre. Il a conservé, toutefois, la ferveur mystique de la fête. » (Source) O Nata Lux de lumine, Jesu redemptor saeculi, Dignare clemens supplicum Laudes preces que sumere. Qui carne quondam contegi Dignatus est pro perditis, Nos membra confer effici Tui beati corporis. Ô Lumière née de la Lumière, Jésus, sauveur du monde, Avec bonté et amour daigne recevoir Louanges et prières implorantes. Toi qui t’abaissas à te vêtir de la chair Par amour des égarés, Donne-nous d’être membres De ton saint corps. Trad. Christopher Ducasse |