L'exhortation post-synodale sur l'Amazonie a été rendue publique. Le document trace de nouvelles voies d'évangélisation, pour la protection de l'environnement et le salut des pauvres. Le pape François espère un nouvel élan missionnaire et encourage le rôle des laïcs dans les communautés ecclésiales. Commentaire d'Alessandro Gisotti à lire sur Vatican News. Texte intégral (version française) sur le site internet du Vatican. |
Nous nous approchons du Carême : 40 jours pour cheminer vers Pâques, 40 jours pour nous tourner vers Dieu. Ce temps nous rappelle les 40 jours que Jésus passa au désert pour préparer sa mission. De même, le Carême est, pour nous, comme un désert où nous mesurons tout ce qui est mal en nous. Pendant quarante jours, nous sommes donc invités à éloigner ce mal qui nous tente si souvent. De quelle manière ? En priant, en pratiquant la charité, en faisant des petits sacrifices. À travers ces actes, nous sommes invités à une véritable conversion pour nous rapprocher de Dieu et c'est là l'essentiel d'un vrai Carême. Le Carême est aussi un temps de grâce, où Dieu nous conduit pour nous parler au cœur. Écoutons-le et reconnaissons que les déserts dans nos propres vies ne manquent pas : la monotonie du quotidien, l'adolescent qui prend ses distances, la parole de notre conjoint que nous attendons et qui manque, les moments où l'on éprouve la solitude même au milieu des autres, la maladie qui persiste, le travail qui ne vient pas… C'est là, et pas ailleurs, que Dieu nous donne rendez-vous ! À nous de supplier pour obtenir la grâce de pouvoir choisir le pardon plutôt que la rancune, de choisir la vie plutôt que la désespérance, d’accueillir les contrariétés comme des bénédictions, car Dieu ne peut permettre des souffrances inutiles. Alors, pendant ce temps au désert, le Secrétariat des Œuvres du Sacré-Cœur à Paray-le-Monial vous propose de cheminer ensemble avec confiance, abandon et amour vers la lumière de Pâques. Pour fortifier votre foi et propager la Parole et la lumière de Dieu, le Secrétariat vous propose de commander et offrir autour de vous des feuillets de prière du Carême 2020. Vous pourrez vous les procurer en cliquant ICI. Ce feuillet de prière pour le Carême 2020 tient dans une enveloppe, dans votre sac, votre poche, dans votre livre de prière. Vous êtes invités à le diffuser autour de vous (famille, paroisse, groupe de prière, aumônerie d’hôpital, maison de retraite, école…). "Donne-nous, Seigneur, un coeur nouveau, mets en nous, Seigneur, un esprit nouveau". Nous vous souhaitons un très beau carême et un très beau chemin de foi. La communauté du Secrétariat des Œuvres du Sacré Cœur vous assure de sa prière à votre intention. |
« Y adonde no hay amor, ponga amor y sacara amor : Là où il n'y a pas d'amour, mettez l'amour et vous extrairez l'amour. » St Jean de la Croix (1542-1591), Lettre à Maria de la Encarnacion de Ségovie, in "Obras del mistico Doctor San Juan de la Cruz...", Edition du P. Gerardo de San Juan de la Cruz, T.III, Tolède, 1912-1914. |
Ce mercredi 12 février, le pape François a poursuivi son « voyage dans les Béatitudes » avec les pèlerins venus écouter sa catéchèse en Salle Paul VI. Cette fois-ci, c’est la deuxième béatitude qui a été explorée : “Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés” (Mt 5,4). Commentaire d'Adélaïde Patrignani à lire sur Vatican News. Texte intégral de la catéchèse du pape traduite en français sur Zenit.org. Résumé en français : « Frères et sœurs, dans notre parcours avec les Béatitudes, nous méditons aujourd’hui sur la deuxième : Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés. Il s’agit d’une attitude centrale dans la spiritualité chrétienne que les Pères du désert appelaient la douleur intérieure qui ouvre à une relation vraie avec le Seigneur et avec le prochain. Dans les Saintes Ecritures, les pleurs peuvent avoir deux significations. D’une part, les pleurs peuvent être dus à la mort ou à la souffrance de quelqu’un. En effet, le deuil est un chemin d’amertume, mais utile pour ouvrir les yeux sur la vie et sur la valeur sacrée et irremplaçable de toute personne. D’autre part, les pleurs sont le signe du mal commis, du bien non fait et de la trahison de la relation avec Dieu. C’est le thème difficile, mais vital des erreurs personnelles à affronter. Nous pensons aux pleurs de saint Pierre qui le conduisent à un amour nouveau et authentique. Comprendre donc le péché est un don de Dieu, c’est une œuvre de l’Esprit Saint. Ainsi, la vie chrétienne trouve sa meilleure expression dans la miséricorde. » « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, les groupes venus de France, particulièrement l’aumônerie diocésaine d’Auch, accompagnée par S.E. Monseigneur Maurice Gardès et les jeunes venus de Marseille. Sage et bienheureux est celui qui accueille la douleur liée à l’amour car il recevra le Consolateur, c’est-à-dire l’Esprit Saint, tendresse de Dieu qui pardonne et corrige. Que le Seigneur fasse de nous des hommes et des femmes de miséricorde et de compassion ouverts à un amour généreux. Que Dieu vous bénisse ! » Source : site internet du Vatican. |