Le Pape a présidé la Messe d’ouverture du Synode spécial des évêques sur l’Amazonie en la basilique Saint-Pierre, ce dimanche 6 octobre. Il demande aux évêques d’être des pasteurs conscients du don reçu de Dieu, et à toujours le raviver. Il leur demande de faire preuve d’une prudence audacieuse pour trouver de nouveaux chemins afin d’apporter l’Évangile à « tant de frères et de sœurs en Amazonie (qui) portent de lourdes croix et attendent la consolation libératrice de l’Évangile ». Compte rendu de Marie Duhamel à lire sur Vatican News. Texte intégral de l'homélie du Pape (version française) sur le site du Vatican. |
« Toute la vie chrétienne est en tension vers la béatitude, vers l'eschatologie, dans un surpassement incessant. Elle consiste à accueillir Dieu en soi, dans une démarche qui doit s'intensifier jour après jour, et qui donne au temps sa véritable dimension. Dans une aspiration infinie, qui a Dieu pour terme, et qu'aucune de nos actions ne pourra jamais combler. Plus que tout autre, le chrétien sait que la voie qui le mène à la béatitude est une voie qui l'engage tout entier. Une voie où, pour se vouloir lui-même, il lui faut vouloir Dieu et ses frères et le monde, sans espoir d'atteindre Dieu en plénitude avant la Parousie. Une voie qui le jettera inlassablement d'un élan à un autre, d'un don à un autre, d'un sacrifice à un autre. Voie dure, d'humilité, de sacrifices, de renoncements et de pauvreté, mais aussi voie joyeuse de perfection, de bonheur, de paix, de liberté spirituelle. Il faut le dire sans ambage : préférer à tout le reste ce consentement actif à Dieu, y subordonner toute notre vie, dans un dépassement qui se renouvelle sans cesse, c'est la loi de toute vie spirituelle authentique. En un sens, tout est déjà gagné, quand par-delà tous les soucis périssables, on a réveillé en soi le désir du paradis, quand on a dit oui à l'ouverture aux biens éternels, car ce oui profond libère une énergie spirituelle latente, capable de tarir en nous toutes les sources d'égoïsme. De la vie d'enfant de Dieu, de fils de lumière, d'héritier du Christ, la béatitude apparaît comme la véritable clef de voûte. » P. Marie-Joseph Le Guillou, Qui ose encore parler du bonheur ?, Mame, Paris, 1991. |
« Rien n’est impossible à celui qui a la foi ». Avant de réciter la prière de l’Angélus, le Pape a commenté l’Évangile de Luc « Si vous aviez la foi » (17, 5-10). Il a invité à vivre une foi humble qui a un grand besoin de Dieu et qui s’abandonne totalement à Lui ; une foi qui « reflète la joie d’être au service les uns des autres ». Compte rendu à lire sur Vatican News. Texte intégral des paroles du Pape traduites en français sur Zenit.org. |