« Quel livre faut-il lire et sur quoi méditer ? Entendez saint Bernard : "Je ne peux méditer que sur Jésus, et tout livre où je ne trouve pas le nom de Jésus, m'est insipide et fastidieux. Jésus n'est-il pas le soleil de notre intelligence et le bonheur de nos âmes ? pourquoi chercher ailleurs la lumière et le bonheur ?" Il faut donc toujours lire des livres sérieux et traitant surtout de questions religieuses, mais en particulier il faut continuellement lire le saint Evangile : que sont tous les livres de la terre en comparaison de votre Evangile, ô mon Jésus ! Taisez-vous, docteurs et orateurs de ce monde ! Parlez, parlez, ô mon Jésus, une seule de vos paroles renferme plus de lumière que tous les livres des mortels ! [...] Que désirer apprendre sur le bonheur, quand on a entendu le sermon sur les Béatitudes ! Celui qui connaît Jésus-Christ, s'écrie saint Ambroise, que peut-il chercher encore à connaître ? Que désirer voir, quand on a vu le divin Enfant de la crèche ! Que désirer contempler quand on a contemplé son Dieu sur une croix ! Là tous les saints docteurs ont appris leur grande science. » T.R.P. Marie-Antoine (de Lavaur, 1825-1907), L'Amour n'est pas aimé - Jésus mieux connu, mieux aimé, mieux imité, Les voix franciscaines, Toulouse, 1922 (3e édition soigneusement corrigée). |
En ce premier Angélus dominical de l’année 2021, le pape François a commenté le prologue de l’Évangile selon saint Jean, lu lors de la Messe de ce jour en Italie et au Vatican. Il est revenu sur le sens de l’incarnation du Fils de Dieu, désireux de vivre « une grande intimité » avec chaque être humain, en le rejoignant notamment dans sa fragilité. Compte rendu d'Adélaïde Patrignani à lire sur Vatican News. Texte intégral des paroles du pape traduites en français sur Zenit.org. |