L'amour
Je rêve d'un monde où l'on pourrait arrêter le premier venu au tournant de n'importe quelle rue, et se faisant en quelque sorte, du premier coup, son égal par le cœur, continuer avec lui, sans autre étonnement, sa conversation intérieure.
Les rares fois où Dieu m'a fait la grâce de telles rencontres, j'ai découvert, véritablement, ce que c'est qu'aimer.
Martin Luther King
Bénis soient les regards assez tendres, assez fous, assez vrais, pour me donner le cœur de m'espérer encore, de m'attendre à quelqu'un d'autre en moi.
Les vrais, les seuls regards d'amour sont ceux qui nous espèrent, qui nous envisagent au lieu de nous dévisager.
P. Baudiquey
L'amour commence lorsqu'on accepte l'autre dans sa différence et sa liberté. Accepter que l'autre soit habité par d'autres présences que la nôtre, n'avoir pas la prétention de répondre à tous ses besoins, à toutes ses attentes, ce n'est pas se résigner à l'infidélité à notre égard, c'est vouloir comme la plus haute preuve d'amour que l'autre soit d'abord fidèle à lui-même. Même si cela est souffrance pour nous, c'est une souffrance féconde parce qu'elle nous oblige à vivre intensément cette dépossession enrichissante. Dans la plus amoureuse étreinte, c'est un être libre que nous étreignons, avec toutes ses possibilités, même celles qui nous échappent.
Rien n'est plus grand que ce partage de la véritable personnalité de chacun. L'autre nous interpelle, fût-ce en nous heurtant, et même si le choc nous brise, il nous oblige à renoncer à notre fermeté possessive, à devenir autre par la révélation de l'autre.
Garaudy
Ne vous imaginez pas que l'Amour, pour être vrai, doit être extraordinaire. Ce dont on a besoin, c'est de continuer à aimer. Comment une lampe brille-t-elle, si ce n'est pas par l'apport continuel de petites gouttes d'huile ? Qu'il n'y ait plus de gouttes d'huile, il n'y aura plus de lumière, et l'époux dira : « je ne te connais pas ».
Mes amis, que sont ces gouttes d'huile dans nos lampes ? Elles sont les petites choses de la vie de tous les jours : la joie, la générosité, les petites paroles de bonté, l'humilité et la patience, simplement une pensée pour les autres, notre manière de faire silence, d'écouter, de regarder, de pardonner, de parler et d'agir.
Voilà les véritables gouttes d'Amour qui font brûler toute une vie d'une vive flamme.
Ne cherchez donc pas Jésus au loin ; il n'est pas que là-bas, il est en vous. Entretenez bien la lampe et vous le verrez.
Mère Teresa
L'amour excuse tout L'amour croit tout L'amour espère tout L'amour supporte tout L'amour ne se fâche pas L'amour est délicat L'amour est patient Tout le reste passera mais l'amour ne finira jamais.
D'après Saint Paul (1 Cor 13, 4-8) |
Je te vois et je t'aime
Mon enfant, tu n'as pas connu ce que tu es. Tu ne te connais pas encore. Je veux dire : tu ne t'es pas vraiment connu comme l'objet de mon Amour. Et, par suite, tu n'as pas connu ce que tu es en Moi et tout le possible qui est en toi. Eveille-toi de ce sommeil et des songes mauvais. Tu ne vois de toi-même, à certaines heures de vérités, que les échecs et les défaites, les chutes, les souillures, peut-être les crimes. Mais tout cela, ce n'est pas toi. Ce n'est pas ton vrai "moi", ton "moi" le plus profond. Sous tout cela, derrière tout cela, sous ton péché, derrière toutes les transgressions et tous les manques, moi, je te vois. Je te vois et je t'aime. C'est toi-même que j'aime. Ce n'est pas le mal que tu fais, ce mal qu'on ne doit ni ignorer, ni nier, ni atténuer… il n'est, en aucun homme et aucune femme, aucune possibilité de beauté intérieure et de bonté qui ne soient en toi aussi.
Il n'est aucun don divin auquel tu ne puisses aspirer. Car tu les recevras tous ensemble si tu aimes avec Moi et en Moi. Quoi que tu aies pu faire dans ton passé, je romps les liens, et si je romps tes liens, qui t'empêche de te lever et de marcher ?
Un moine de l'Eglise d'Orient
extrait de
Amour sans limites, Edition de Chevetogne
Le Saint Esprit
Feu et lumière qui resplendissent sur la face du Christ Feu dont la venue est parole Feu dont le silence est lumière Feu qui établis les cœurs dans l'action de grâce, Nous te magnifions. Toi qui reposes en Christ Esprit de sagesse et d'intelligence, Esprit de conseil et de force, Esprit de science et de crainte, Nous te magnifions. Toi qui scrutes les profondeurs de Dieu Toi qui illumines les yeux de notre cœur Toi qui te joins à notre esprit Toi par qui nous réfléchissons la gloire du Seigneur, Nous te magnifions.
Saint Ephrem |
Seigneur, envoie ton esprit et tout sera créé, et tu renouvelleras la face de la terre.
Seigneur, renouvelle ta première Pentecôte. Accorde, Jésus, à tous tes bien-aimés prêtres, la grâce du discernement des esprits, comble-les de tes dons, augmente leur amour, fais de tous des vaillants apôtres et de vrais saints parmi les hommes.
Esprit Saint, Dieu d'amour, viens tel un vent puissant dans nos cathédrales, dans nos églises, dans nos chapelles, dans nos cénacles, dans les plus luxueuses maisons, comme dans les plus humbles demeures. Emplis la terre entière de tes lumières, de tes consolations et de ton amour. Viens, Esprit d'amour, apporte au monde la fraîcheur de ton souffle sanctifiant. Enveloppe tous les hommes du rayonnement de ta grâce ! Emporte-les tous dans les splendeurs de ta gloire.
Viens les réconforter dans le présent encore si lourd d'angoisse, éclaire l'avenir incertain de beaucoup, raffermis ceux qui hésitent encore dans les voies divines.
Esprit de lumière, dissipe toutes les ténèbres de la terre, guide toutes les brebis errantes au divin bercail, perce les nues de tes mystérieuses clartés. Révèle-toi aux hommes et que ce jour soit l'annonce d'une nouvelle aurore. Emplis tous les cœurs de tes dons multiples et précieux, fruit divin de l'immolation du Calvaire, gage magnifique des promesses du Christ. Divin Esprit, Feu d'amour, joie qui surpasse toute plénitude, lumière qui met en fuite les plus lamentables obscurités ; inspirateur de toute louange, Esprit de vérité, établis toutes les âmes dans le goût des choses saintes. Fais-les pénétrer dans les beautés profondes de tes demeures mystérieuses. Qu'elles entrent dans le royaume secret des mystères divins selon la promesse du Verbe ; et leur vie toute transformée, toute transfigurée, toute divinisée dans le Christ, atteindra une puissance infinie par la valeur même de tes divines richesses.
Divin consolateur de nos peines, charme précieux des fécondes solitudes, animateur de toutes nos joies, germe sacré de toute vie spirituelle, étend sur tout l'univers ton immensité. Remplis le monde de ta plénitude. Absorbe notre humaine substance dans le mystère de ta divine unité ; imprime dans les cœurs le sceau des promesses du Père ; efface toute ombre de nos fronts ; mets sur toutes les lèvres l'ivresse du calice de Jésus, et bientôt toute une moisson de saints se lèvera dans la lumière.
Marthe Robin
Esprit Saint, embrase-moi, Feu de Dieu, consume-moi, Esprit Saint, embrase-moi, Au vrai chemin, conduis-moi. Esprit Saint, purifie-moi, Feu d'amour, enflamme-moi, Esprit Saint, purifie-moi, En Jésus, épouse-moi. Esprit Saint, fortifie-moi, Amour de Dieu, guéris-moi, Esprit Saint, fortifie-moi, Esprit, renouvelle-moi. Esprit Saint, inspire-moi, Amour du Fils, comble-moi, Esprit Saint, inspire-moi, Le vrai bonheur, donne-moi.
Mariam, Bienheureuse Marie de Jésus Crucifié |
Le silence
Si le monde désaxé court à la dérive, c'est en grande partie parce qu'il y a trop de mouvement, pas assez de prières, trop d'action et pas assez d'adoration, trop d'œuvres et pas assez de vie intérieure. Toutes les œuvres extérieures, toutes les activités ne sont efficaces que dans la mesure où Dieu en est l'animateur. Une âme ne donne que du trop plein d'elle-même.
Marthe Robin
Prière à Marie
O ma sainte et bonne mère ! Donnez-moi, donnez à tous de comprendre la grande valeur du silence dans lequel on entend Dieu !
Apprenez-moi à me taire pour écouter la Sagesse éternelle.
Apprenez-moi à tirer du silence tout ce qu'il renferme de grand, de saint, de surnaturel, de divin.
Aidez-moi à en faire une prière parfaite, une prière toute de foi, de confiance et d'amour. Une prière vibrante, agissante, féconde, capable de glorifier Dieu et de sauver les âmes !
Marthe Robin |
La chose la plus importante est le silence. Les âmes de prière sont des âmes de profond silence. Nous ne pourrons nous mettre directement en présence de Dieu sans nous obliger à un profond silence intérieur et extérieur, c'est pourquoi nous devons nous habituer au silence de l'esprit, des yeux, de la langue. Dieu est l'ami du silence.
Nous avons besoin de trouver Dieu, mais nous ne pouvons le rencontrer dans le bruit et l'agitation. Voyez comme la nature, les arbres, les fleurs et l'herbe croissent dans un profond silence. Voyez les étoiles, la lune se déplacent en silence…
Le silence nous donne un regard neuf sur toutes choses. L'essentiel n'est pas ce que nous disons, mais ce que Dieu dit et ce qu'il dit à travers nous. Jésus nous attend toujours en silence. Dans ce silence il nous écoutera, c'est là qu'il parlera à nos âmes. Et là nous entendrons sa voix.
Dans le silence, nous trouverons une énergie nouvelle et une unité réelle. L'énergie de Dieu sera nôtre afin de bien accomplir toute chose. L'unité de nos pensées avec ses pensées, l'unité de nos prières avec ses prières, l'unité de nos actions avec ses actions, de notre vie avec sa vie… Toutes nos paroles seront inutiles si elles ne viennent pas du fond du cœur… Nous avons besoin de silence afin de toucher les âmes. Plus nous recevons dans notre prière silencieuse, plus nous pouvons donner dans notre vie active.
Priez comme le fit Marie car elle a tout gardé dans son Cœur par la prière et la méditation et elle continue toujours en étant la Médiatrice de toutes les grâces.
Mère Teresa
Si vous gardez le silence, vous garderez l'humilité, la charité, la douceur, l'obéissance et la patience.
Mariam, Bienheureuse Marie de Jésus Crucifié
Le bonheur
Dans tous les murs, il y a une lézarde ; dans toute lézarde, très vite, il y a un peu de terre ; dans cette terre, la promesse d'un germe fragile ; il y a l'espoir d'une fleur et, dans cette fleur, la certitude ensoleillée d'un pétale de bonheur.
Oui, le bonheur est en germe même dans les murs les plus hostiles.
Le bonheur peut naître d'une fissure, d'une rupture, d'un abandon. Il peut naître aussi d'une ouverture, d'un mouvement ou d'un élan de tendresse. Le bonheur a de multiples visages.
D'après Jacques Salomé
in
Paraboles de Bonheur, Jean Vernette – Claire Moncelon, Paris, Bayard Editions – Centurion, 1996.
La médisance
L'homme spirituel cache les fautes d'autrui, comme Dieu protège le monde, comme le Christ lave de son sang notre péché, comme la Mère de Dieu étend sur le monde le voile de ses larmes.
Olivier Clément
Une femme s’accusait à saint Philippe Néri d’être sujette à médire du prochain.
- Et commettez-vous fréquemment cette faute ?
- Oui, très fréquemment, répondit la pénitente.
En présence d’un aveu si franc, l’habile directeur comprit qu’il y avait dans la mauvaise habitude de cette chrétienne plus d’étourderie et de légèreté que de perversité réfléchie. Il fallait, avant tout, éclairer cette âme sur les suites fâcheuses du péché qu’elle commettait avec une si déplorable facilité.
« Ma chère fille, dit saint Philippe, votre faute est grande. Mais la miséricorde de Dieu, est plus grande encore. Avec la volonté énergique de vous corriger, et en ayant fréquemment recours à la prière, je ne doute pas que vous ne triomphiez bientôt de cette mauvaise inclination. Pour votre pénitence, voici ce que vous ferez : Vous irez au marché voisin. Vous achèterez une poule récemment tuée et couverte encore de ses plumes. Vous vous acheminerez ensuite hors de la ville, jusqu’à un point déterminé, en faisant plusieurs détours, et en plumant la poule que vous tiendrez en vos mains pendant toute la durée de la promenade. Votre course finie, et la poule plumée, vous reviendrez me trouver pour me rendre compte de votre ponctualité à remplir l’ordre que je vous donne au nom du Dieu dont je suis le ministre. »
Inutile de dire l’étonnement de cette femme si étrangement punie par un saint religieux incapable assurément d’une plaisanterie, surtout dans l’exercice de son auguste ministère.
« J’obéirai, mon père, dit-elle en faisant taire toute objection dans son esprit, j’obéirai. »
Et la voilà qui se rend au marché voisin, achète une poule, puis se met en route en la plumant, comme elle en avait reçu l’ordre. Bientôt elle revient vers son confesseur, empressée de lui faire part de son exactitude, et désireuse aussi d’avoir l’explication d’une si singulière pénitence.
- Ah ! dit le saint, vous avez fidèlement suivi la première partie de mon ordonnance comme médecin de votre âme ; accomplissez maintenant la seconde, et vous serez guérie. Retournez à l’endroit d’où vous arrivez, repassez par les mêmes chemins, et ramassez une à une toutes les plumes de la poule que vous venez de dépouiller.
- Mais c’est impossible, s’écria la pauvre femme, au comble de la surprise, c’est impossible. J’ai semé ces plumes au hasard et de tous les côtés de ma route : le vent les a emportées dans les directions les plus opposées. Comment voulez-vous, mon père, que je puisse les retrouver maintenant ?
- Eh bien ! mon enfant, dit le bon religieux, les médisances sont comme ces plumes que vous renoncez à pouvoir rattraper une fois que le vent les a dispersées. Vos paroles funestes sont allées dans toutes les directions ; rattrapez-les maintenant si vous le pouvez ! ...
Allez, et ne péchez plus.
L’histoire ne nous dit pas si la bonne femme se corrigea, mais c’est probable. Cette leçon emporte la pièce ; il fallait être un saint pour la trouver, il faudrait être un sot pour ne pas en tirer profit.
"Le catéchisme en exemples", 2ème éd. revue, librairie de J. Lefort, Lille-Paris.
Texte trouvé sur le site de la
Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre (bulletin n°138 - octobre 2002)
Ne soupçonnez pas le mal chez votre frère, car le soupçon altère la pureté de cœur.
Saint Jean de la Croix
La Miséricorde
Parabole du fils prodigue
Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : "Père, donne-moi la part de fortune qui me revient. " Et le père leur partagea son bien. Peu de jours après, rassemblant tout son avoir, le plus jeune fils partit pour un pays lointain et y dissipa son bien en vivant dans l'inconduite.
Quand il eut tout dépensé, une famine sévère survint en cette contrée et il commença à sentir la privation. Il alla se mettre au service d'un des habitants de cette contrée, qui l'envoya dans ses champs garder les cochons. Il aurait bien voulu se remplir le ventre des caroubes que mangeaient les cochons, mais personne ne lui en donnait. Rentrant alors en lui-même, il se dit : "Combien de mercenaires de mon père ont du pain en surabondance, et moi je suis ici à périr de faim ! Je veux partir, aller vers mon père et lui dire : Père j'ai péché contre le Ciel et envers toi ; je ne mérite plus d'être appelé ton fils, traite-moi comme l'un de tes mercenaires." Il partit donc et s'en alla vers son père.
Tandis qu'il était encore loin, son père l'aperçut et fut pris de pitié ; il courut se jeter à son cou et l'embrassa tendrement. Le fils alors lui dit : "Père, j'ai péché contre le Ciel et envers toi, je ne mérite plus d'être appelé ton fils." Mais le père dit à ses serviteurs : "Vite, apportez la plus belle robe et l'en revêtez, mettez-lui un anneau au doigt et des chaussures aux pieds. Amenez le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons, car mon fils que voilà était mort et il est revenu à la vie ; il était perdu et il est retrouvé !" Et ils se mirent à festoyer.
Son fils aîné était aux champs. Quand, à son retour, il fut près de la maison, il entendit de la musique et des danses. Appelant un des serviteurs, il s'enquérait de ce que cela pouvait bien être. Celui-ci lui dit : "C'est ton frère qui est arrivé, et ton père a tué le veau gras, parce qu'il l'a recouvré en bonne santé." Il se mit alors en colère, et il refusait d'entrer. Son père sortit l'en prier. Mais il répondit à son père : "Voilà tant d'années que je te sers, sans avoir jamais transgressé un seul de tes ordres, et jamais tu ne m'as donné un chevreau, à moi, pour festoyer avec mes amis ; et puis ton fils que voici revient-il, après avoir dévoré ton bien avec des prostituées, tu fais tuer pour lui le veau gras !"
Mais le père lui dit : "Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Mais il fallait bien festoyer et se réjouir, puisque ton frère que voilà était mort et il est revenu à la vie ; il était perdu et il est retrouvé !"
Luc 15,11-32
Bien des hommes refusent de se tourner vers Dieu
car ils s'imaginent qu'Il est redoutable et sévère, Lui qui est bon,
Qu'Il est dur et implacable, Lui qui est miséricordieux,
Qu'Il est terrible et cruel, Lui qui est aimable…
Que craignez-vous, hommes de peu de foi ?
Que Dieu ne veuille pas remettre vos péchés ?
Mais Il les a fixés sur la croix avec ses mains.
Parce que vous êtes inconstants et fragiles ?
Mais lui a connu notre faiblesse.
Parce que vous êtes esclaves du péché ?
Mais « le Seigneur délivre les captifs ». Ps 146,7
Vous craignez peut-être qu'irrité
par l'énormité et la multitude de vos crimes,
Il n'hésite à vous secourir ?
"Mais là où la faute abonde,
la grâce surabonde ». Rm 5,20
Voilà comment le Père juge et comment il corrige. Il donne un baiser au lieu du châtiment. La force de l'amour ne tient pas compte du péché, et c'est pourquoi le Père remet d'un baiser la faute de son fils, il la couvre par des embrassements.
Le Père ne dévoile pas le péché de son enfant, il ne flétrit pas son fils, il soigne ses blessures de sorte qu'elles ne laissent aucune cicatrice, aucun déshonneur.
Saint Pierre Chrysologue
« Oh ! comme l'incrédulité de l'âme me blesse. Cette âme confesse que Je suis Saint et Juste, et ne crois pas que Je suis la Miséricorde ! Mais elle se méfie de Mon amour. Les démons aussi croient en ma justice, mais ne croient pas en ma bonté. Mon Cœur se réjouit de ce titre de Miséricordieux. Proclame que la Miséricorde est le plus grand attribut de Dieu. Toutes les œuvres de mes Mains sont couronnées de Miséricorde. »
« L'humanité ne trouvera pas la paix tant qu'elle ne se tournera pas avec confiance vers ma Miséricorde. »
Paroles de Jésus à sainte Faustine
extraits du
Petit Journal1934, I.130 - 1936, II.139